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La Terre Retrouvée, Israël.

Il y a peu, en passant chez un bouquiniste de Lisbonne, un livre m’a attiré à lui. Il était rangé dans une longue étagère parmi de nombreuses étagères non moins longues ; son titre m’était illisible et pourtant ma main a été aussitôt tirée vers ce livre dont je ne voyais qu’une discrète couverture jaunie par le temps. Je l’ai donc extirpé de son étagère et j’ai pu lire son titre : « Connaissez le pays d’Israël » sous-titré « Éléments d’une géographie ». L’auteur, Efraim Orni. L’éditeur, Les Éditions de la Terre Retrouvée (12, rue de la Victoire, à Paris, dans le IXème arrondissement ; et il me vient que la Grande Synagogue de Paris est également située rue de la Victoire, au 44). Année de publication, 1951 avec un achevé d’imprimer de janvier 1951. C’est un livre traduit de l’hébreu à partir d’une publication du Bureau Central du Keren Kayemeth LeIsrael, à Jérusalem, plus connu en France sous le sigle K.K.L. Ci-joint, un riche lien sur cette très belle organisation :

https://www.kkl.fr/qui-sommes-nous/

En quatrième de couverture, les titres alors publiés par cette maison d’édition, titres parmi lesquels je relève « Le sens de la révolution juive » de David Ben Gourion et « La vie de Max Nordau » d’Anna et Maxa Nordau. La préface date de mai 1959 ; ce livre a donc été publié deux ans après la déclaration d’indépendance de l’État d’Israël (mai 1948) et quelques mois après la fin de la guerre d’Indépendance ou guerre israélo-arabe (mai 1948, février/juillet 1949). Le livre que j’ai devant moi s’enrichit de cartes avec « les grands centres de la colonisation d’Israël » et de nombreuses photographies (en noir et blanc), certaines en pleine page. Je me suis arrêté plus longuement sur certaines d’entre elles, en particulier celles qui montrent Tel-Aviv, son urbanisme, ses architectures, ses véhicules, mais aussi sur Beer-Sheva alors un hameau que les Juifs s’emploient déjà à transformer en ville.

A présent, dans cet article, je ne ferai plus usage des mots « colon » et « colonisation » pourtant systématiquement employés dans ce livre car ils ont pris au fils des années (ce livre à plus de soixante-dix ans) une connotation franchement péjorative et les ennemis d’Israël ne cessent d’en faire un usage systématique. J’ai donc choisi de remplacer « colon » par « pionnier » et « colonisation » par « implantation ».

Les grands centres d’implantations juives en Israël sont présentés suivant sept cartes : autour de Beer-Sheva ; le Néguev (région du Nord-Est) ; la région du Sud, le Darom ; l’hinterland de Tel-Aviv et la Cheféla des monts de Judée ; les monts de Judée ; le Saron, I : Région septentrionale ; le Saron, II : Région méridionale. Les terres acquises par le K.K.L. sont matérialisées en vert plein, les autres terres juives par de fines hachures vertes.

La préface s’ouvre sur ces mots : « On admet généralement que la science géographique a un objet statique. » Mais, se hâte de nous dire son auteur, cette conception de la géographie ne peut s’appliquer à Israël, un pays dont les données fondamentales ont été bouleversées et dont le développement tant rural qu’urbain se fait à vue d’œil, avec une population qui entre 1948 et 1950 est passée de 625 000 à 1 200 000 habitants. Et, surtout, il y est précisé que « la reconstruction sioniste puise son dynamisme dans la conscience du passé du peuple juif dans son pays. » C’est bien le principal vecteur du dynamisme juif sur cette terre, que le Juif devenu israélien soit de gauche ou de droite, laïc ou religieux.

Bref, ce livre d’environ deux cent trente pages propose un voyage dans l’espace et plus encore dans le temps, par le texte et par l’image. C’est un document riche en précisions et à la tonalité discrètement épique ; car le sionisme est aussi une épopée, c’est pourquoi j’ai écrit que le peuple juif en Israël est le dernier peuple romantique du monde, et accordons au mot romantique le sens le plus fort qu’il puisse avoir. Dans ce livre il n’est donc pas uniquement question du présent mais aussi du passé, proche et lointain, avec de nombreuses références bibliques mais aussi à la très récente guerre israélo-arabe. Et le voyage dans le temps est plus extraordinaire – plus profondément dépaysant – que le simple voyage dans l’espace.

Le chapitre I est consacré au Néguev, et ce n’est probablement pas un hasard. Selon David Ben Gourion, fondateur de l’État d’Israël et alors Premier ministre, le Néguev représentait l’avenir d’Israël. Il disait : « C’est dans le Néguev que la créativité et la vigueur pionnière d’Israël seront mises à l’épreuve. » Il a toujours eu la certitude que la détermination des Israéliens ferait prospérer le désert. Ainsi, en 1947 et 1948, alors que les frontières des futurs États – un juif et un arabe – étaient discutées par les diplomates, David Ben Gourion insista pour que le Néguev fasse partie de l’État d’Israël.

Chaque chapitre de ce livre (il y en a sept) transmet des informations de géographie physique et de géographie humaine ainsi que des informations historiques. Sur chaque haut de page il est précisé : Géographie politique, économique et historique de l’État d’Israël. Ces sept chapitres correspondent à sept régions d’Israël. Dans chacun d’eux, un tableau avec les noms des établissements juifs agricoles établis dans lesdites régions avec leur année de fondation. Dans la partie historique de chacune d’entre elles, la guerre israélo-arabe de 1948-1949 est particulièrement détaillée étant entendu que ces établissements agricoles ont eu un rôle essentiel face aux poussées des armées arabes. Et chaque chapitre se termine sur : Choses vues et entendues dans…, soit la région en question. Ce document se proposait (je rappelle que nous sommes en 1950) « de présenter aux Juifs des pays de la Dispersion une étude détaillée du pays d’Israël », un bien petit pays en regard de l’immense Orient, et en particulier du monde arabe, mais immense par la diversité de ses paysages physiques et humains, par la diversité de sa population. Bref, ce document est un précieux témoignage sur l’histoire d’Israël, une histoire formidablement drainée par le passé et formidablement ouverte sur le futur, un futur qui sans ce passé ne serait que chimère et un passé qui sans ce futur ne serait que radotage, un pays singulier, extraordinairement singulier, et qui du fait exclusif de cette singularité s’ouvre à l’universel, tant il est vrai que l’universel qui ne repose pas sur une singularité se perd en lui-même et divague, et que la singularité qui ne s’ouvre pas à l’universel se dessèche, pourrit sur pied.

Au chapitre II, « La région du Sud ou Darom », est décrit un village arabe type avec cette amusante remarque : « Parmi les habitants arabes des villages et des petites villes du Darom, beaucoup ont des cheveux blonds et des yeux bleus. On pense qu’ils ont du sang de Croisés dans leurs veines. » Le Darom, une marche du Néguev, une région d’abord considérée comme peu propice à un développement quelconque. Or, entre 1948 et 1950, les établissements juifs y sont passés de dix-sept à cinquante-quatre. D’importantes réserves d’eau y sont découvertes dans le sous-sol. Il est précisé que « le sol du Darom est formé par une couche de glaise brune. En certains endroits, elle a un aspect gris, jaune ou rouge. C’est un sol très fertile, facile à travailler et qui conserve l’humidité. » La ville de Gaza est la capitale du Darom, une ville décrite avec précision, mêlant considérations géographiques (géographie physique et humaine) et historiques comme partout dans ce document, ce qui contribue grandement à sa richesse et à son caractère. J’y apprends que Gaza « est traversée par une large route moderne qui conduit à l’Ouest vers le vieux port distant de trois kilomètres de la ville. La puissance mandatrice a construit sur cette route de grands immeubles et a même établi un champ d’aviation au Nord de la ville. » Le Darom, pays des Philistins, le premier grand danger que les tribus d’Israël eurent à affronter en Israël. Dans le tableau où sont énumérés les cinquante-quatre établissements juifs du Darom, le plus ancien et qui ouvre la liste, Beer Touvia fondé en 1887 ; le deuxième, Rouhama fondé en 1911, etc.

Au chapitre III, le Mahoz Hahof (région côtière de la Judée), soit au Sud de Tel-Aviv, une région de 25 x 15 kilomètres qui a tenu un rôle très important au cours de la guerre d’Indépendance car ses habitants se sont battus en nombre pour défendre le Néguev et la route de Jérusalem, que son agriculture a nourri une grande partie de la population au cours de cette guerre à laquelle ses industries ont également largement participé. Cette région avait été le théâtre d’affrontements entre les Philistins et les Hébreux, les Philistins qui seront défaits par David, ce qui permettra aux descendants de Juda de s’établir dans ce qui avait été leur royaume.

En page 89, une émouvante photographie montre Richon Letsion en 1882, soit quelques misérables maisons disposées autour d’un rectangle sablonneux sur le pourtour duquel ont été plantés quelques pauvres arbres. Richon Letsion fondé en 1882 par des Bilouim (nom formé à partir des initiales en hébreu de « Maison de Jacob, levons-nous et partons », soit Bilou) sous la conduite du rabbin Zalman David Levontin.

Au chapitre IV, la Schefèla des monts de Judée soit une bande côtière, du Nord au Sud de soixante-deux kilomètres sur une largeur de dix-sept kilomètres, limitée au Nord par le Yarkon tandis qu’au Sud elle passe graduellement aux steppes du Néguev. C’est une région très marquée par la présence juive, ce dont atteste l’archéologie. Nombre de Juifs revenus de captivité de Babylone se sont réinstallés dans la Schefèla, dans d’anciennes villes ou dans des villes fondées par eux. C’est dans la Schefèla, en 167 av. J.-C. qu’est partie la révolte contre les Grecs, révolte qu’amplifia Juda Macchabée qui porta un coup décisif à l’ennemi dans la vallée d’Ayalon, champ de bataille à toutes les époques. La guerre israélo-arabe de 1948-1949 dans la Schefèla est décrite avec précision. Il y est bien sûr question de la « route de Birmanie » et de la « route du courage », la « route de Birmanie » ouverte par les Juifs pour contourner la ville de Latroun aux mains des Arabes et ravitailler Jérusalem, une route sous la menace constante des tirs arabes. Lorsque la poussée israélienne s’étend dans la Schefèla est entreprise la construction d’une route plus large, la « route du courage », une réalisation essentielle. L’inauguration de cette route est évoquée sur un ton lyrique dans la partie Choses vues et entendues dans la Schefèla, avec des sections de toutes les unités israéliennes ayant participé aux combats pour cette route (hommage à leurs morts) ainsi qu’un groupe d’ouvriers des communautés orientales de Jérusalem qui « ont construit de leurs mains la route de la délivrance. »

Au chapitre V, les monts de Judée, un chapitre sous-titré « Berceau du peuple juif ». Ainsi que le spécifie l’auteur, il s’agit d’une région dont le sol exige bien des efforts pour qu’il produise (contrairement aux riches terres de la plaine, relativement proches) ; mais au moins ces montagnes fermées ont offert une défense naturelle et ont permis au peuple de « se développer et évoluer suivant sa nature propre, sans subir de fortes influences de l’extérieur. » La partie historique de ce chapitre s’ouvre sur ces mots : « L’histoire des monts de Judée et l’histoire de notre peuple ne forment qu’un jusqu’à la destruction du second Temple. Chaque colline et chaque monticule renferment des vestiges de l’antique Israël. » Après l’échec de la révolte de Bar Kochba, l’étranger s’y installe. Ce n’est qu’en 1914, après quelques tentatives sans suite (en 1894), que les Juifs parviennent à se réinstaller dans les monts de Judée avec l’appui du K.K.L. qui par l’intermédiaire de la Société pour le développement du Yichouv y achète deux lots de terres, soit deux mille dounams (une unité de mesure employée dans l’Empire ottoman et qui correspond à mille mètres carrés) à l’Ouest de Jérusalem et mille dounams au Nord de Jérusalem, deux domaines que le K.K.L. va peupler en 1920, après une interruption due à la Première Guerre mondiale. Ces deux implantations vont travailler au développement de l’agriculture moderne en région montagneuse – voir à ce sujet les travaux d’Akiva Jacob Ettinger. Ces deux colonies (avec celle de Ramat Ra’hel fondée en 1925, au Sud de Jérusalem) ont assuré jusqu’à la guerre d’Indépendance tous les besoins en lait de la population juive de Jérusalem. Cette guerre a eu une importance particulière dans cette région, avec notamment la sécurisation de la route de Tel-Aviv à Jérusalem qui traverse alors, et sur presque toute sa longueur, une région exclusivement arabe où les Arabes ont aménagé des points fortifiés, les Arabes qui montent des opérations toujours plus importantes afin d’y perturber la circulation des Juifs et isoler toujours plus Jérusalem. Les Juifs doivent nettoyer les hauteurs qui longent cette route, hauteurs desquelles les Arabes font feu. Cette action connue sous le nom de « Maccabi » commence début avril 1948. L’ennemi est peu à peu chassé de ses points d’appui, des villages fortifiés, et les forces juives font leur jonction avec d’autres forces venues de la Schefèla. Le corridor de Jérusalem est ainsi établi et le siège de Jérusalem est brisé à la veille de la première trêve. Ce corridor ira en s’élargissant, notamment au cours des dix jours de combat entre les deux trêves. Cet élargissement permettra la construction d’une route supplémentaire, la « route du courage » que j’ai évoquée, une route plus sûre que la « route de Birmanie ».

Chapitre VI. Le Hével Dan est situé au centre de l’étroite et longue bande côtière d’Israël ; la partie Nord s’appelle Saron ; la partie Sud s’appelle Judée et Darom (Sud). Dans ce dernier secteur, la ville de Jaffa fondée d’après la légende par Jaffé, fils de Noé. Jaffa commence à prendre de l’importance à l’époque de David et Salomon, lorsque Jérusalem est à son apogée. Jaffa est alors le port de Jérusalem et on sait par le livre des Chroniques que le bois nécessaire à la construction du Temple (de Salomon) venait du Liban et était débarqué dans ce port. C’est en passant par Jaffa que les immigrants juifs se rendront dans cette terre célébrée par leurs ancêtres depuis tant de générations. De nombreux organismes sionistes y installeront leurs bureaux et dès la fin du XIXème siècle.

« La banlieue de Jaffa, où se trouvaient de nombreuses plantations d’agrumes, avait attiré l’attention du réputé philanthrope Moses Montefiore, qui y acheta en 1856 une orangeraie face à la colline où devait s’élever plus tard la colonie allemande de Sarona. Comme directeur du domaine, où travaillaient une dizaine de Juifs, il fit venir un Juif de Dantzig qui installa dans sa maison une petite synagogue afin que ses ouvriers fissent leur prière sur place sans perdre des heures de travail précieuses en allant à la synagogue de Jaffa. Mais le travail n’était pas fait rationnellement, et le déficit du domaine augmentait d’année en année. Finalement, les Juifs cessèrent complètement d’exploiter la plantation. » Des années plus tard, en 1924, un quartier d’habitation de Tel-Aviv est construit sur l’emplacement de cette terre, un quartier auquel on donne le nom de Montefiore. C’est le quartier de Tel Aviv où j’ai le plus de plaisir à me promener, avec celui de Florentin. J’aime leur densité orientale, avec ces nombreux restaurants populaires ouverts sur la rue, ces commerces odorants, ces pâtisseries qui vous mettent l’eau à la bouche. Lorsque je reviens à Tel-Aviv par le souvenir c’est dans ce quartier que je reviens, avec celui de Florentin.

Le livre que j’ai devant moi m’ouvre des portes en tous sens. Ainsi, en page 171, je retrouve un nom qui m’est familier mais dont je n’ai qu’une connaissance bien partielle, Charles Neher, un Juif alsacien, membre de l’Alliance israélite universelle (A.I.U.), fondateur de l’école d’agriculture de l’A.I.U., Mikvé Israël, qui formera de très nombreux Juifs. Dans ce chapitre, il est également question de la naissance et du développement de Tel-Aviv, autre sujet passionnant, Tel-Aviv qui commence à se développer à l’initiative de Juifs de Jaffa confinés dans des quartiers misérables et aux loyers très chers. En 1907, soixante Juifs de Jaffa forment l’association « Ahouzat Bayit » qui se propose de construire un quartier d’habitation hors de Jaffa. « Leur projet prévoyait la construction de soixante maisons bien alignées en des rues larges et agréables, répondant aux nécessités de l’hygiène et devant servir de modèle pour le développement de l’habitat juif urbain en général. » L’appui du K.K.L. sera essentiel pour faire aboutir ce projet car ces Juifs ne possèdent alors pas les capitaux nécessaires pour le porter.

Au chapitre VII, le Saron, le dernier chapitre qui s’ouvre sur cette considération : « Plus qu’aucune autre région de Palestine, le Saron a reçu l’empreinte du travail constructif du sionisme. » C’est une région au sol très fertile qui permet une production abondante et variée, avec population dense et base économique particulièrement solide, et une industrie en plein développement. La riche production agricole trouve d’excellents débouchés dans les deux grandes régions urbaines voisines, soit la région de Tel-Aviv au Sud et celle de Haïfa au Nord. A l’économie de cette région s’est ajoutée la pêche. Bref, le Saron est justement célébré dans cette publication qui, ne l’oublions pas, émane du K.K.L.

D’après le témoignage du livre de Josué, le Saron fut complètement conquis par les Hébreux mais les Cananéens n’en furent pas chassés. Les Philistins qui étendaient leur puissance vers le Nord en chassèrent les Hébreux auquel le Saron reviendra grâce à David. Le Saron fut inclus dans le royaume d’Israël après la mort de Salomon. Les Hébreux y demeureront jusqu’en 722 av. J.-C., date de la destruction du royaume d’Israël par les Assyriens.

Dans l’histoire moderne du Saron, un nom ressort, Hedéra, la première implantation juive dans cette région, fondée en un endroit perdu dans les sables et les marécages. Les pionniers de Hedéra vivent alors dans des conditions terribles, ils connaissent la faim et la maladie mais ce sont eux qui vont ouvrir la voie à d’autres pionniers ; et cette région ne va pas tarder à devenir la plus riche d’Israël. En 1890, Yehoshua Hankin achète quarante-cinq mille dounams de terres à un prix très modeste considérant leur très mauvaise qualité. A la fin de cette même année, dix pionniers s’y installent avec leurs familles, dans une ferme arabe à l’abandon et dans un état misérable. Après quelques semaines, tous sont atteints de malaria. Au cours des vingt premières années de Hedéra, 214 personnes sur 540 sont mortes de la malaria. Le baron Edmond de Rothschild apprenant la détresse et l’obstination de ces pionniers leur vient en aide. Des travaux de drainage sont effectués, avec creusement de canaux, et d’assèchement par plantation d’eucalyptus. La construction d’une voie ferrée dans le Saron avec une gare proche de Hedéra donne un formidable élan à cet établissement. Au cours de la guerre d’Indépendance, les défenseurs du Saron purent sauver l’axe vital Tel-Aviv / Haïfa et c’est en grande partie grâce à cette résistance que l’État d’Israël a pu naître et s’affirmer.

Olivier Ypsilantis

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