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Un projet juif ?

 

Trois réponses à un intervenant sur ce blog. Mes réponses laissent deviner ses interventions ; aussi ai-je préféré ne pas les reporter, ce qui aurait doublé la longueur de cet article. Lesdites interventions peuvent être consultées à Comments dans l’article intitulé « Réponse à un intervenant qui me reproche un philosémitisme aveugle » :

Réponse 1. Je vous remercie de votre sollicitude et de votre esprit amical destinés à me dessiller les yeux. Mais je dois vous confier que je ne connais que trop cette tactique qui consiste à dire à ceux qui luttent contre l’antisémitisme (et l’antisionisme) qu’ils sont les principaux activateurs de l’antisémitisme (et de l’antisionisme), vieille tactique visant à les intimider. J’ai souvent eu affaire à des intervenants sur des sites et des blogs qui maniaient ce raisonnement spécieux (et implacablement fermé sur lui-même) destiné à réduire l’autre au silence et à moindre frais. Tenez, je vais forcer la note mais à peine : si les Juifs n’existaient pas, il n’y aurait pas d’antisémite… Et si Israël n’existait pas, il n’y aurait pas d’antisioniste…. C’est vrai après tout. Autre truc couramment employé dans le but de déstabiliser l’adversaire : faire référence à des Juifs qui formulent des appréciations qui vont dans le sens qui vous convient. La pensée juive étant multiple, on pourra se mettre sous la dent, par exemple, Shlomo Sand afin de « démontrer » que le peuple juif a été inventé, etc., etc., etc.

Toute votre intervention n’est qu’une resucée des « Protocoles des Sages de Sion », ce dont vous ne semblez pas vous rendre compte : les Juifs tiennent le monde et le tiennent d’autant mieux que de pauvres aveugles (dont je suis) ne voient rien, ne veulent rien voir. Toute discussion est à ce niveau rendue impossible.

Vous concluez : « Depuis toujours ils (les Juifs) inventent des trucs pour détruire les Gentils et, à chaque fois, ça se retourne contre eux. Ça s’est toujours passé comme ça : avec l’Islam, la Réforme de Luther, la Convivencia dans Al-Andalus (ce qui veut dire le « vivre-ensemble » ; ils n’ont pas d’imagination, après un millénaire c’est toujours le même vocabulaire), le communisme, maintenant le politiquement correct intersectionnel, le féminisme, le multiculturalisme, etc., Ça ne manque jamais, tout ce qu’ils inventent comme machines de guerre contre nous, ils en sont toujours les premières victimes ». Il y plein de trucs dans ce genre (très précisément dans ce genre) qui traînent dans « Mein Kampf » mais, attention, je ne vous ai pas traité d’antisémite… Une fois encore, je vous suis gré d’avoir tenté de m’éclairer sur les projets juifs de réduction en servitude des Goyim ; mais, vraiment, je vous laisse à vos visions et retourne à mon aveuglement.

Réponse 2. Je vous reconnais le mérite de la franchise. Et ce que vous dites est à présent beaucoup plus clair que dans votre premier courrier. Je vous rejoins sur la désastreuse politique d’immigration en France, une immigration non-sélective (je réclame depuis des années une immigration sélective), je ne vous rejoins pas, mais vraiment pas, sur votre accusation des Juifs désignés comme responsables (entre autres malversations) de cette politique. Parmi ses responsables il y a quelques Juifs, certes, mais, surtout, un grand nombre de non-Juifs, non moins influents. Vous allez évidemment me rétorquer que ces non-Juifs, ces Goyim, sont sous la domination des Juifs – de Juifs – et qu’ils ne s’en rendent même pas compte, tandis que vous… On tourne en rond.

Vous me citez Bernard-Henri Lévy, plus connu sous ses initiales, BHL, probablement parce que vous savez que je ne supporte pas ce gommeux. Il se trouve qu’il est juif – et alors ? De nombreux gommeux non-juifs m’insupportent tout autant. Non, quelque chose ne va vraiment pas dans votre « raisonnement ».

Israël bénéficiait d’une certaine sympathie en France (limitons-nous à ce pays pour l’heure) avant 1967 ; mais sa victoire si rapide et totale a soudainement rendu ce pays moins sympathique. C’est que le monde aime le Juif faible, menacé, sans jamais vouloir se l’avouer – en est-il seulement conscient ? – , tandis le Juif fort perturbe. Par ailleurs, on n’aime pas les Juifs riches et influents ; on préfère les Juifs pauvres et dénués de toute influence – et on les plaint d’être les victimes de ces premiers. Alain Soral est disert à ce sujet. Mais toutes les accusations contre les Juifs en général tournent en rond, sont fermées sur elles-mêmes et n’admettent aucune contradiction. Mon intelligence et ma sensibilité les refusent. Il n’est pas nécessaire que j’insiste.

Réponse 3. Des femmes et des hommes ont sauvé des Juives et des Juifs au péril de leur vie. Israël les honore et les reconnaît Justes parmi les nations ; d’autres se sont diversement opposés au nazisme, en Allemagne même, et ils sont dignes d’une admiration particulière : ils étaient au cœur de la machine. Parmi eux, des officiers et des aristocrates, une résistance dont on ne parle pas assez hormis Claus von Stauffenberg, nom admirable mais il y en a bien d’autres. Je me suis efforcé d’en évoquer quelques-uns, sans oublier les membres du Cercle de Kreisau animé par Helmuth James von Moltke. J’ai évoqué à plusieurs reprises un officier de le Wehrmacht, Henning von Treskow pour lequel j’ai une admiration particulière. Il faut évoquer tous ces chrétiens, de diverses obédiences, qui se sont opposés à Hitler et qui pour certains se sont employés à sauver des Juifs.

Mais toutes ces chrétiennes et tous ces chrétiens, toutes ces femmes et tous ces hommes d’Église dont je respecte infiniment le courage et la foi ne peuvent m’empêcher de dire ce qui suit, sans animosité, sans jamais chercher à régler des comptes ou à donner la préséance aux Juifs. Ce serait contre-productif et, surtout, ma mission (nous sommes tous en mission) n’est pas de distribuer bons et mauvais points.

L’antisémitisme sous toutes ses formes, y compris sous sa forme paroxysmique, le nazisme, est incompréhensible aussi longtemps qu’on fait l’économie de l’antijudaïsme, d’une méfiance institutionnalisée de siècle en siècle et diversement distillée dans les foules. Cette attitude de l’Église et de la chrétienté (pour l’heure, je laisse de côté l’islam) s’est construite à partir d’un malaise sous-jacent engendré par un coup de force contre le judaïsme, contre la religion-mère, toujours vivante, et qui résiste à la conversion. Je tiens une fois encore à vous rassurer, je ne nie pas la grandeur du christianisme, de ses penseurs, de ses théologiens, de ses mystiques, des artistes (les plus grands) qui l’ont servi, bref, d’une quantité remarquable de femmes et d’hommes qui ont diversement pensé et agi sous son égide et pour son compte. Mais je sais que sous le prestigieux édifice se tapit une inquiétude toujours agissante, une inquiétude qu’on aimerait taire, qu’on aimerait tuer mais qui reste bien vivante. Les Juifs sont les grands témoins. Vous m’avez évoqué sur un ton goguenard ce voleur (juif en l’occurrence) surpris dans la salle des coffres. Je vais reprendre votre image et lui donner une autre inflexion. Imaginez un chrétien qui se fasse surprendre à forcer un coffre appartenant à un Juif et qui déclarerait à la police que la thésaurisation ne vaut rien et qu’il a une bien meilleure idée pour faire fructifier ce qu’il contient… C’est un peu la situation du christianisme en regard du judaïsme. Et je ne veux en aucun cas blesser vos convictions religieuses. Il m’arrive d’envier votre confort, le moelleux de votre fauteuil, car j’ai le cul entre deux chaises…

Je préfère les complexités de l’histoire et tout ce qu’elle a d’imprévisible à cette croyance en une Manigance Suprême, en un Grand Plan élaboré quelque part. Je préfère la modestie et la complexité de l’analyse, ses méandres, à ces conclusions qui procèdent d’elles-mêmes, qui tournent sur elles-mêmes jusqu’au vertige.

Les Juifs n’obéissent à aucun plan destiné à en finir avec votre monde et celui de tant d’autres. Soumettre les Goyim ? Foutaise ! Certes, vous allez me donner des exemples de Juifs s’alliant aux ennemis des chrétiens ; et alors ? Ils ont agi ainsi par pragmatisme, comme tant d’autres peuples au cours de l’histoire, rien de bien extraordinaire au fond. Avant l’arrivée du Prophète (Mahomet), la situation des Juifs était meilleure dans ce qui allait devenir terre d’islam qu’en terre chrétienne. Les Byzantins les traitaient cruellement, les Sassanides leur étaient plus favorables. Babylone remplaça Jérusalem comme centre de la vie juive et le Talmud (l’un des deux Talmuds) y fut conçu. Les Juifs se battirent aux côtés des Perses contre Byzance, prirent part à la conquête de Jérusalem en 614 au cours de laquelle les chrétiens furent massacrés et où les Juifs furent massacrés lorsque les Byzantins reprirent la ville en 629. Dix ans plus tard, les Arabes prirent Jérusalem, ce qui ne présagea rien de bon pour les Juifs auxquels Mahomet avait proposé la conversion (voir la communauté juive de Yathrib, la future Médine) en arguant que l’islam et le judaïsme c’était kif-kif mon frère. Je pourrais continuer ainsi sur des pages et des pages. Je prends note de la complexité du monde et refuse de tailler dedans comme dans un morceau de viande.

J’en reviens aux extraits de la conférence d’Ernest Renan, « Le judaïsme comme race et comme religion » que j’ai rapportés dans « Réponse à un intervenant qui me reproche un philosémitisme aveugle ». Je vais les prolonger, à ma manière que vous jugerez probablement tout juste digne d’un baladin ou d’un occupant du Taleches, d’un sympathique garçon qui ne comprend pas la gravité de ce que trament des Juifs (?!)

Je vous prie donc de me suivre. Je suis inquiet comme vous l’êtes face à certaines questions mais je ne partage en rien – mais vraiment en rien – votre analyse quant à l’origine de ce que vous jugez (et de ce que je juge) être des maux. Je vous reconnais toutefois, et une fois encore, une certaine honnêteté.

Partons du monothéisme juif auquel une bonne part de l’humanité doit aussi d’être ce qu’elle est – que les uns ou les autres soient croyants ou non n’importe guère. Le peuple juif conçoit le Dieu créateur, le Dieu qui ne tolère aucun autre dieu. Dans le judaïsme, l’homme est uni à Dieu par son peuple, le peuple de l’Alliance. Mais puisqu’il n’y a qu’un Dieu, tous les autres peuples, et donc tous les autres hommes, sont logiquement unis à Lui. Alors ? La dialectique juive (le peuple juif est par excellence peuple dialecticien car peuple théologien, ainsi que l’écrit Friedrich Dürrenmatt) ne se trouve-t-elle pas en contradiction radicale avec elle-même ? La réponse va venir avec l’émergence d’une secte juive (les sectes juives sont alors très nombreuses) qui peu à peu se déploiera dans la quasi-totalité du monde connu, une religion universelle dont le véritable fondateur est saint Paul. Saint Paul (Saul), un dialecticien qui commence à dépêtrer le christianisme naissant du judaïsme – avec complications consécutives suscitées notamment par des interrogations sur la nature du Christ.  Mais, surtout, le christianisme va prétendre abroger le judaïsme – la loi –, ce qui va placer en lui une grande inquiétude : le peuple juif, le peuple-témoin, était et est toujours présent. Avec l’affaiblissement de la foi et de la pratique religieuse l’antijudaïsme a muté, il s’est sécularisé en antisémitisme, rendant la situation des Juifs encore plus précaire. Loin de moi l’envie de pleurnicher et d’encourager la posture victimaire mais ce qui suit doit être dit : le meurtre de masse commis contre les Juifs par les nazis représente à la fois une rupture radicale avec l’antijudaïsme chrétien mais il y a toutefois une généalogie de la haine et de la défiance qui plonge (en partie au moins) des racines de ce côté.

Les Juifs et la repentance ? On les a poursuivis durant presque deux millénaires en les accusant de déicide. Il serait peut-être temps de se calmer. Des Juifs ont participé à la propagation du communisme, certes, mais le communisme n’est en rien une création juive, moins que le christianisme. Des Juifs ont soutenu les mouvements révolutionnaires pour deux raisons principales qui n’ont rien à voir avec un complot visant à la domination du monde. Premièrement (et je pense surtout à la Russie début XXe siècle), le niveau d’éducation des Juifs (souvent pauvres voire misérables) était sensiblement supérieur à la moyenne de la population. Ils lisaient plus et, de ce fait, réfléchissaient plus. Je pourrais vous citer le cas d’autres minorités qui ont tenu un rôle important dans l’histoire de bien pays car, précisément, bénéficiant d’un niveau d’éducation supérieur à la moyenne. Deuxièmement, la situation des Juifs était atroce dans la Russie des tsars et tout changement ne pouvait a priori que leur paraître de bon augure. Il faudrait que nous nous efforcions de nous mettre dans la peau d’un Juif russe d’alors, ce qui n’est pas facile, ce qui est bien moins facile que de juger rétrospectivement.

Vous m’assenez des noms de Juifs ayant favorisé la Révolution (les révolutions) ou ayant fait partie de l’appareil communiste. Fort bien. Je pourrais en rajouter à mon tour sans modifier ma position. Tenez, vous avez oublié un gros morceau, Lazare Kaganovitch, un proche de Staline. Je suis probablement aussi anti-communiste que vous l’êtes ; mais si vous accusez cette figure centrale dans l’appareil stalinien d’être en partie responsable de Holodomor au début des années 1930 (Holodomor pour ceux qui croient à un génocide planifié (par les Juifs ?) et destiné à en finir avec le nationalisme ukrainien), il vous faudrait pareillement accuser Molotov qui, à ma connaissance, n’était pas juif. Le responsable suprême du NKVD, de 1934 à 1936, se nommait Iagoda, il était juif. Son successeur, de 1936 à 1938 se nommait Iejov, il n’était pas juif. L’un et l’autre ont supervisé la mort de centaines de milliers d’individus, et probablement de millions, morts sous la torture, fusillés, morts en déportation. J’insiste de la sorte car n’allez pas croire que j’idéalise les Juifs, ce serait de l’aveuglement et, surtout, ce serait dangereux. (A ce propos, les Juifs sont les derniers à idéaliser les Juifs.) Pierre-André Taguieff l’a fort bien montré dans un excellent article intitulé « Pierre-André Taguieff sur Yann Moix : “Judéophobie-judéophilie, les deux faces d’une même pièce ?” »

https://www.marianne.net/debattons/entretiens/pierre-andre-taguieff-sur-yann-moix-judeophobie-judeophilie-les-deux-faces-d

Dans cet article, on peut notamment lire ces lignes à méditer : « Or, les préjugés et les stéréotypes négatifs d’origine religieuse concernant les Juifs se sont inscrits dans le langage et les mentalités, et se transmettent indéfiniment, non sans se métamorphoser. Le fait que les Juifs soient la cible de reproches contradictoires n’empêche nullement la transmission de ces derniers, portés par des passions idéologisées. On continue de reprocher contradictoirement aux Juifs d’être trop “communautaires” et trop “nomades”, trop “séparés” et trop “cosmopolites”, trop secrets et trop visibles (voire ostentatoires), trop traditionalistes et trop modernes. On les accuse en même temps d’être nationalistes et “internationalistes” ou “mondialiste”, capitalistes et révolutionnaires. »

Olivier Ypsilantis

3 thoughts on “Un projet juif ?”

  1. Vous me faites dire ce que je n’ai pas dit. Il faudrait que nous nous entendions sur les mots. L’esprit messianique (qui se décline de mille manières) est très présent dans la culture juive – mais pas que dans la culture juive. Voyez-y une force positive, une flèche dans le temps, un vecteur d’énergie et d’espérance.
    Mais ne confondez pas l’esprit messianique avec des salades genre “Protocoles des Sages de Sion” et autres saletés concoctées dans des bouges. Des Juifs manigancent certes, des non-Juifs manigancent tout autant. Et les Juifs qui manigancent peuvent être des truands, des malhonnêtes, et j’en passe. Ils ne répondent en rien à l’esprit messianique. Ils en sont la négation et ne servent qu’à apporter de l’eau au moulin des antisémites. Nobody is perfect, même les Juifs 😉

  2. C’est vrai qu’on trouve du messianisme un peu partout. Mais quand cet esprit messianique est présent dans une culture non juive, c’est que cette culture est un peu judaïsée. La quête passionée que l’on sent au fil de vos textes, comporte à la fois un attachement aux vieilles cultures européennes, dans un esprit conservateur aristocratique (ne portez-vous pas un patronyme de prince phanariote?), qui vous porte même à embrasser des personnages d’extrême droite dont l’évocation ferait dresser les cheveux sur la tête à la plupart des Juifs ordinaires, et en même temps vous tentez toujours de rattacher ces réactionnaires à une conception du monde judéo-centrée, du moins compatible avec cette “flèche dans le temps” messianique qui vous est chère. Ainsi vous affectionnez particulièrement les types comme Emmanuel Berl, si proche de Drieu La Rochelle, Bertrand de Jouvenel, qui côtoyait Doriot, était membre du PPF et écrivait les discours de Petain, Ernst Jünger, qui devait quand même fréquenter pas mal d’antisémites carabinés, et tant de junkers prussiens qui semblent vous fasciner. On ne sait pas ce qui domine en vous de votre attachement aux belles écorces de la vieille Europe (dont vous connaissez pourtant les penchants criminels, comme dirait Jean-Claude Milner) ou de la judaïté. Je crois que c’est quand même la judaïté avant tout. Votre originalité est que vous comprenez – contrairement à tant de juifs messianiques qui voudraient à tout prix faire table rase -, l’impossibilité d’éradiquer vraiment la culture européenne. Moyennant quoi vous en promouvez une version conservatrice judéophile. Encore un effort et vous allez finir par croire comme Éric Zemmour, que Saint Louis était un roi juif, alors qu’il a chassé les Juifs. Ne pensez-vous pas que vous êtes en grande partie dans l’illusion et que de fait il y a aussi une tradition européenne profonde qui est simplement antijuive? Et la raison pour laquelle elle est antijuive c’est précisément qu’elle refuse le messianisme. C’est à dire que, même quand elle ne veut pas de mal aux Juifs, cette tradition entend du moins les exclure complètement de la définition des objectifs à donné à la civilisation, et meme à la définition du bon goût, ainsi que de toute participation à la décision dans les affaires publiques des Gentils. Cette tradition que j’évoque et dont on pourrait énumérer les représentants illustres de Cicéron à Heidegger en passant par Jacob Burckhardt, T. S. Eliott, Hilaire Belloc, Ezra Pound, et tant d’autres (sans avoir besoin de mentionner Hitler, qui a plutôt gravement nui à cette cause là) est irréductible aussi. Elle ne provient pas de bouges. Qu’en faites-vous ?

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