‟Wo aber Gefahr ist, wächst das Rettende auch.”
(‟Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.”)
Friedrich Hölderlin
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Ce mot d’humeur est sans prétention, il n’est qu’un mot d’humeur ; mais l’impression que je porte en moi est si tenace que je veux la dire et la redire.
Nous sommes véritablement entrés dans des temps d’apocalypse, des temps d’immenses changements qui sont aussi des temps d’espérance, il est utile de le rappeler. L’un des signes de ces temps : une guerre (annoncée) avec l’Iran.
Je rappelle une fois encore, et avec une détermination radicale, qu’Israël est un pays tourné vers la création et non vers la destruction, vers la vie et non vers la mort. Ma sympathie pour ce pays est totale. Avec moi, les anti-sionistes trouveront porte close, même s’ils prennent soin de s’essuyer les pieds. J’ai étudié les mécanismes qui les animent, leurs postulats et leurs théories. J’ai fait dix fois le tour de leur enfermement. J’ai subi leur radotage. J’ai surtout noté qu’ils ne connaissaient rien, ou presque, au sionisme et à l’histoire d’Israël, d’où la ‟force” de leur radotage. L’ignorance certes peut donner de la force mais cette force est illusoire, elle n’est qu’un écran qui se crève à mains nues. Parmi les anti-sionistes, je laisserai toutefois de côté le mouvement ultra-minoritaire des ultra-orthodoxes du Neturei Karta qui fondent leur argumentation sur la Torah, une argumentation particulière que je n’ai pas suffisamment étudiée.
Le cylindre de Cyrus (539 av. J.-C.) découvert à Babylone en 1879 et visible au British Museum.
Mais j’en reviens à cette guerre annoncée qui ne sera peut-être pas. Je ne suis pas ici pour discuter du degré de dangerosité de l’Iran ; Israël et ses services de renseignements le feront mieux que moi. Je désire simplement faire part d’un souhait, une fois encore : que le régime iranien s’effondre de l’intérieur ! Il le faut. Je sais que l’opposition iranienne est riche, plus riche que toutes les oppositions du monde arabe, des oppositions emberlificotées avec les Frères musulmans, sans parler de ces tendances qui représentent le pire de l’islam — ce n’est pas peu dire ! —, des tendances qui doivent rendre dépressifs jusqu’aux poux et aux lentes.
Je ne suis pas ici pour jouer au petit géo-politicien. Je ne suis ici que pour faire part de certaines inquiétudes.
Une guerre contre l’Iran ne fera qu’activer le nationalisme iranien, un nationalisme très affirmé, autrement plus affirmé que dans un quelconque pays européen. A moins d’une guerre totale, d’une guerre nucléaire stratégique, cette guerre pourrait fortifier ce régime.
Mais il y a pire : attaquer l’Iran avec la bénédiction des Saoudiens et autres Bédouins. De récentes manœuvres navales en mer d’Oman et dans le détroit d’Aden ont engagé l’Arabie saoudite et des petits rentiers du pétrole qui, nous le savons (même si nous nous efforçons de l’oublier), financent le djihadisme. Je le redis, se mettre en ménage avec les Arabes — et quels Arabes ! — pour attaquer l’Iran reviendrait à sombrer dans un avilissement définitif.
Je sais que c’est du côté du plus grand danger — l’Iran — que se trouve le plus grand espoir. Je persiste à croire qu’une coopération avec ce pays (débarrassé de ses chancres par une révolution intérieure) ouvrira de larges possibilités au monde, à l’Occident en particulier. Je crois que dans ces temps d’apocalypse, le substrat iranien saura nous enrichir. Et dans ce substrat figurent entre autres peuples les Hébreux et les Macédoniens d’Alexandre le Grand.
L’Iran des ayatollahs représente un très grand danger. La partie engagée est particulièrement inquiétante. Les Iraniens sont meilleurs joueurs d’échecs que les Arabes. Ils sont tout simplement plus doués en tout, plus mobiles dans leur tactique et leur stratégie. Je sais qu’il ne faut pas écrire une chose telle que : ‟Je juge l’Iranien supérieur à l’Arabe”, ce que je ne cesse de faire avec une joie féroce et assurée, c’est politically uncorrect. Les chiens de garde antiracistes veillent. Ils croient avoir décelé en moi un émule des nazis. Je me moque de ces bons chiens toujours à la recherche d’un maître… à penser. Je n’ai jamais pataugé dans le concept de race. Ceux qui me lisent comprendront pourquoi je ne cesse de répéter que si la race juive n’existe pas, il existe bien un peuple juif, avec toute la densité que suppose le mot PEUPLE.
Plus sérieusement. Je renouvelle ma confiance dans l’État d’Israël et dans le peuple juif car je sais qu’ils feront le bon choix. Je prie pour que cette guerre n’arrive pas grâce à l’action des Iraniens eux-mêmes, tant de l’exil que de l’intérieur. Je prie pour que le Perse et l’Hébreu se serrent la main comme ils l’ont déjà fait et qu’ils travaillent ensemble dans tous les champs de la connaissance humaine… y compris dans le nucléaire.
Soyons romantiques ! Soyons prophétiques ! Tout ce qui a été reste agissant. Que Cyrus II, que la reine Esther et qu’Alexandre le Grand nous guident en ces heures de danger !
En lien, un entretien en français avec Son Altesse Impériale le Prince Reza Pahlavi (durée 51 minutes) :
Un autre lien à lire attentivement. Il fait écho à ce que je viens d’écrire :
“Tu choisiras la vie pour que tu vives, toi et ta descendance, en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix et en t’attachant à Lui.”( 30 19 et 20)”
Voilà d’où vient notre force, inscrite au plus profond de notre âme.
Voilà sans l’ombre d’un doute pourquoi lorsque les islamistes glorifient la mort ou bien lorsque le Coran énonce sans arrêt que la vie ici-bas n’est rien et que tout sera accordé au Paradis, nous pensons que c’est ABOMINABLE !
Laisser croire à des arriérés que leurs vies n’ont aucune importance, qu’ils pourront boire le vin dans l’au-delà est criminel et les pousse à acter de façon atroce.
La culture du “mektoub” est la négation de la vie puisqu’elle ne laisse aucune place à la réflexion ou pire encore à la RAISON
Je prie aussi pour que cette guerre n’ait pas lieu, ou soit repoussée, c’est drôle l’expression qui me vient “renvoyée aux calendes grecques” jusqu’au changement de régime inéluctable qui adviendra en Iran. C’est déjà incroyable qu’elle n’ait pas encore eu lieu grâce à tous ces délais supplémentaires de l’ordre du miracle, il faut croire aux miracles. En attendant, voici un graffiti réjouissant sur un mur iranien : LO LA MIL’HAMA, non à la guerre en hébreu, anglais, iranien c’est ici : http://iranenlutte.wordpress.com/2012/09/16/teheran-non-a-la-guerre/