J’étais en Israël il y a peu et je connais la force de ce pays dont ils sont trop nombreux à parler sans y avoir mis les pieds. Israël est fort mais on doute de sa survie lorsqu’on n’y est pas ; il suffit pourtant de s’y rendre et d’y travailler pour sentir passer en soi la force de tout un peuple et de s’en trouver requinqué.
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La propagande palestinienne est la plus efficace des propagandes, efficace parce qu’elle rencontre et active de vieux préjugés. Et si tel n’était pas le cas, elle ne serait pas, et de loin, la plus efficace des propagandes. Ainsi que je le dis et le redis, cette propagande atteint même les petits bourgeois vaguement socialisants avant tout soucieux de leur pouvoir d’achat et du résultat de leurs analyses coprologiques et coloscopiques. C’est ainsi, et je ne fais pas ce constat à la légère. La dénonciation a priori d’Israël est un phénomène de masse ; elle transcende les cultures, les religions, les nationalités, les milieux sociaux et j’en passe ; elle est révélatrice d’une misère intellectuelle, affective, psychique, spirituelle et j’en passe.
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D’une lettre envoyée par un ami d’Ashdod :
En relisant ce que j’ai relevé la semaine dernière, je me rends compte de l’importance de la réforme judiciaire qui, hélas, a été présentée l’an dernier sans discernement. L’institution judiciaire a besoin de nombreuses et profondes réformes. Les juges s’attribuent des pouvoirs incroyables et à chaque fois que l’on s’adresse (non sans mal) à la Cour suprême c’est un festival de refus, de rejets sous les prétextes les plus divers. Mais le pire ce sont ces décisions prises alors que le pays est en guerre ; nous avons des personnes enlevées, des ennemis à nos frontières mais ces braves gens qui se nomment entre eux n’en ont que faire. Nous avons une ”conseillère juridique auprès du Gouvernement” (cette fonction était jusqu’alors plus ou moins bien assumée) avec une dame venue de nulle part, parachutée par le ministre de la Justice du précédent gouvernement (Bennett-Lapid), Gideon Sa’ar, qui ainsi remerciait pour un service accordé par le mari de cette ”conseillère” à un proche de ce brave ministre – un détail pour la petite histoire. Le fait est que par ses décisions cette dame franchit les limites de ses attributions et assez souvent surpasse même la fonction de Premier ministre. Quel est le problème ? Il faut la virer… bien sûr, mais si une telle décision était prise la Cour suprême l’annulerait, la composition de cette institution étant faite de telle façon que chacun coopte quelqu’un d’autre. La solution, supprimer ce poste inutile et à la limite nuisible, cette dame gardant une fonction sans mission.
Hier, à la Knesset, une Loi a été discutée, punissant toute personne politique qui porterait atteinte à la réputation de l’armée, ainsi qu’une loi annulant la possibilité pour les assassins du 7 octobre de bénéficier d’une couverture judiciaire payée par les citoyens israéliens. L’opposition s’est insurgée contre ces lois, certains prétendant que nous sommes dans un pays où tout homme a droit à un avocat ; mais a-t-on vraiment en face de nous des hommes ?
Le scandale est que depuis neuf mois aucun de ces terroristes n’a été jugé. La solution, nommer un tribunal militaire qui enjamberai les méandres juridico-politico-administratifs et ainsi serait plus rapide dans ses décisions ; à situation exceptionnelle mesure adéquate.
Depuis des décennies, l’idée que l’annexion de la Judée, de la Samarie et de Gaza donnerait la citoyenneté israélienne aux Arabes et signifierait la fin d’Israël par submersion démographique a été considérée comme une vérité incontestable. Pourtant, le projet de loi sur les Domaines d’Israël vient renverser cette perception. Parmi les nombreuses batailles menées par le Rabbi de Loubavitch, Menachem Mendel Schneerson, pour la cause juive, ses idées sur le shleimut ha’aretz – la préservation de l’intégrité territoriale d’Israël – restent d’une brûlante actualité.
Décédé il y a juste trente ans, le Rabbi de Loubavitch, leader du mouvement Chabad, était fermement convaincu que l’abandon de toute partie du territoire israélien mettrait en péril la sécurité des Juifs et des non-Juifs. Cette vision résonne particulièrement en ces temps.
Après de longs mois de discussions sur le futur de Gaza après la guerre, le gouvernement a dévoilé un plan. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dans une interview récente, a évoqué une nouvelle stratégie élaborée par son conseiller à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi. Cette stratégie, présentée lors de la conférence de Herzliya, prévoit une gouvernance locale de Gaza par une coalition de nations arabes modérées et de pays occidentaux. Tzachi Hanegbi a expliqué que, bien que l’idéologie du Hamas soit difficile à éradiquer, le nouveau plan visait à offrir une alternative capable de neutraliser cette idéologie. Cependant, au lieu d’éliminer cette idée, cette approche semble nourrir la lutte armée. La gestion de Gaza par une coalition internationale cherchant à promouvoir un État palestinien pourrait mener à deux scénarios : soit Israël résiste à une Palestine indépendante, justifiant ainsi la poursuite de la lutte armée, soit il accepte cette indépendance et la lutte se poursuit car le concept de « Palestine » signifie, pour beaucoup, un territoire allant « du fleuve à la mer ». Tzachi Hanegbi a raison de vouloir en finir avec l’idéologie du Hamas, mais la seule véritable alternative est celle prônée depuis longtemps par le Rabbi de Loubavitch : l’annexion et la prise en charge complète des territoires et de leurs habitants par Israël. Pendant des décennies, la question démographique a été mise en avant pour repousser cette solution, affirmant qu’accorder la citoyenneté aux habitants des régions annexées mènerait à une majorité arabe et à la fin d’Israël en tant qu’État juif.
Récemment, la Global Policy Initiative a proposé le cadre des Domains of Israel (DoI) qui résout cette problématique démographique. Ce plan, rapporté par Israel National News, propose qu’Israël annexe la Judée, la Samarie et Gaza tout en créant des territoires d’intérêts régis par des constitutions locales mais sous souveraineté israélienne. Les habitants de ces domaines auraient une citoyenneté locale, garantissant leurs droits mais sans qu’ils n’obtiennent la citoyenneté israélienne.
Le cadre des DoI permettrait ainsi de mettre fin à « l’occupation », d’assurer les droits, l’égalité devant la loi et une gouvernance efficace, tout en maintenant la souveraineté israélienne. Il s’agit d’une solution novatrice qui pourrait transformer la réalité pour les Arabes vivant dans ces régions, en offrant une alternative à ceux qui recherchent la paix et la prospérité sous l’autorité israélienne, tout en isolant ceux qui prônent la violence.
L’acceptation de ce plan reste toutefois incertaine, comme l’a souligné Tzachi Hanegbi, car toute acceptation d’une proposition israélienne pourrait être perçue comme une trahison par les Gazaouis. Cependant, si Israël offrait des droits et la citoyenneté dans le cadre des DoI, cela pourrait changer la donne. Après 1967, l’expérience en Judée-Samarie a montré que certains Arabes étaient disposés à gouverner leurs communautés sous contrôle israélien malgré l’occupation et l’absence de citoyenneté.
En fin de compte, le cadre des Domains of Israel propose une vision claire et durable : annexer, établir des domaines autonomes, garantir des droits et une bonne gouvernance, et créer une nouvelle réalité faite de sécurité et de prospérité pour tous les habitants de la Terre d’Israël. Il est temps de dépasser les illusions et de considérer sérieusement des solutions qui permettent à Israël de prendre pleinement en charge son destin, conformément aux idées visionnaires du Rabbi de Loubavitch.
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Il y a quelques années, le Hamas décida d’envoyer « un cadeau » au président de l’État d’Israël, soit une belle boîte accompagnée d’une carte. Le président ouvrit la boîte ; elle contenait des matières fécales. Sur la carte il était écrit : « Pour vous et le fier peuple d’Israël ». Le président de l’État d’Israël, Shimon Peres, personne expérimentée et sage, décida de répondre et d’envoyer au Hamas un très joli cadeau accompagné d’une carte. Les leaders du Hamas furent très surpris et l’ouvrirent avec beaucoup de précautions craignant qu’il ne contienne une bombe. Ils y découvrirent une puce rechargeable à l’énergie solaire, pouvant stocker 1800 Terabyte, et un écran 3D capable de fonctionner sur n’importe quel type de téléphone mobile, tablette ou PC, autrement dit l’invention technologique la plus avancée développée en Israël. Les leaders du Hamas lurent alors la carte qui disait : « Chaque leader offre le meilleur de ce que son peuple produit. »
Olivier Ypsilantis