J’ai devant moi un beau livre, un livre qui se glisse aisément dans une valise ou un sac à dos, un livre pour le voyageur, cadeau d’un Iranien de Shiraz, Seyed Mohammad Reza Javadi, que j’appellerai simplement « Reza », un prénom plus spécifiquement iranien que Mohammad.
Ce livre a été écrit en français. Reza est fin connaisseur de la langue française qu’il a durablement étudiée à l’université. Il la parle avec plaisir, savoure chaque mot, et c’est un plaisir de converser avec cet homme modeste, attentif, délicat et qui sait transmettre sans ostentation l’amour qu’il a de son pays à la culture plusieurs fois millénaire.
La première édition de ce livre remonte à septembre 2016. Il en est aujourd’hui à sa troisième édition (février 2018) et j’espère qu’il en connaîtra de nombreuses autres. Il a été publié aux Éditions Razbar, Yasuj, Iran. C’est un livre d’une grande concision intitulé « La maîtrise millénaire de la terre, de l’eau et du vent en Iran » et qui s’articule en cinq chapitres ; soit : 1. Glacière. 2. Moulin à vent. 3. Qanat. 4. Tour du vent. 5. Réservoir d’eau. C’est un petit livre richement illustré, avec photographies (la plupart sont de Reza) et croquis explicatifs. C’est un livre à caractère didactique qui se lit avec émotion et émerveillement considérant tant d’ingéniosité et de travail. C’est par ailleurs une excellente préparation au voyage. La présence de ces cinq réalisations de l’engineering iranien, engineering millénaire, est très marquée dans tout le pays, au point qu’elles pourraient être présentées, ensemble ou indépendamment, comme des symboles de l’Iran à l’égal des plus belles mosquées du pays.
Outre leur utilité vitale, la glacière, le moulin à vent, la tour du vent et le réservoir d’eau sont d’une beauté parfaite, soit une beauté exclusivement déterminée par une fonction spécifique, une beauté qu’ont célébrée chez nous les plus grands architectes du XXe et du XXI siècles. De fait, cette parfaite adéquation fonction/forme en fait des œuvres étonnamment modernes, des œuvres ultra-modernes.
Dans son introduction, Reza rappelle que si l’Iran compte de vastes zones steppiques et désertiques, c’est néanmoins un pays au climat varié considérant sa topographie, ses chaînes de montagnes, parfois très hautes, et leur orientation. Il écrit : « Ces chaînes de montagnes faisant office de châteaux d’eau ont permis l’implantation humaine dans leurs piémonts grâce à la mise en œuvre du système de galeries drainantes, les qanats, portant l’eau et la vie aux confins des déserts ». Les moins visibles des travaux de l’antique engineering des Iraniens, les qanats, sont aussi ceux qui ont exigé les efforts les plus considérables, un travail discret (exclusivement souterrain) qui ne peut que stupéfier celui qui les étudie.
Reza a voulu suppléer à un manque : les guides touristiques dédiés à l’Iran présentent ces merveilles d’ingéniosité d’une manière généralement trop succincte, lorsqu’ils les présentent, pour ne considérer que les grandes mosquées (leurs merveilleuses surfaces colorées) et des paysages. Pourtant, ces merveilles iraniennes qui sont aussi des merveilles de l’humanité méritent toute notre attention car elles ont aidé (et aident encore, bien que dans une moindre mesure) les hommes à vivre dans des milieux très hostiles, principalement par manque d’eau, l’eau étant la vie. L’Iran, pays central dans l’histoire de l’humanité, carrefour prodigieux, n’est pas qu’un foisonnement de philosophies et de religions, un centre d’écoles de pensée, c’est aussi un pays où des techniques particulièrement élaborées ont accompagné la vie des hommes et les ont aidés au quotidien, au point que nombre de pays se sont inspirés de ces techniques, des techniques parfaitement écologiques, ultra-modernes et dont l’étude devrait être à l’ordre du jour ; et je pense en particulier aux tours du vent qui outre leur intérêt spécifique pourraient contribuer à embellir villes et villages. A l’heure du tout-écologique, ces créations iraniennes méritent l’attention de nombreuses nations.
Ce petit livre à la présentation agréable est un ouvrage de vulgarisation, la vulgarisation étant une forme d’exposé pédagogique dont le but est de transmettre de la connaissance auprès de non-spécialistes, notamment dans les domaines scientifiques et techniques. Ce petit livre rigoureux peut être une excellente introduction à nombre d’ouvrages plus étoffés (des thèses par exemple) sur ces techniques élaborées dans les steppes et les déserts iraniens.
Je vais très brièvement rendre compte de ces cinq chapitres en espérant que mes lecteurs auront l’envie de se procurer l’étude de Reza et peut-être même de voyager en Iran, l’un des pays les plus passionnants au monde.
La glacière. De grandes dimensions, elle est implantée en dehors des villes. Sa typologie se divise en : 1. La glacière souterraine avec des murs à ombrager (c’est la plus simple des glacières). 2. La glacière souterraine et voûtée sans murs à ombrager. 3. La glacière à dôme et murs à ombrager (c’est la plus élaborée, avec sa cavité tronconique coiffée d’un dôme). 4. La glacière à dôme sans murs à ombrager.
Les matériaux utilisés : l’adobe (brique crue), la brique cuite, la pierre, le pisé et un mortier imperméable fait de sable, de chaux, de cendre et de fleurs de roseau-massue – qui pouvait être remplacée par de la laine de mouton ou du poil de chèvre. Je passe sur bien des détails concernant notamment la fabrication, le prélèvement et l’utilisation de la glace et me contenterai de rapporter ce détail : des grains de grenade étaient à l’occasion incorporés à la glace, ce qui lui donnait un bel aspect rouge, de la glace destinée aux tables des riches.
Les glacières ont commencé à être abandonnées dans les années 1940. Parmi les plus belles glacières d’Iran, celle de Meybod (XVIIe siècle), une glacière à dôme et murs à ombrager.
Le moulin à vent. Les moulins à vent sont soit isolés, soit alignés en une ligne serrée. Les mieux conservés sont visibles à Nashtifan avec ses trente-trois moulins (ils étaient quarante-quatre) au pied desquels on voit encore des logements destinés à abriter la population (et ses animaux) venue parfois de loin pour moudre son blé. Il fallait parfois attendre plusieurs jours considérant l’affluence ou l’absence de vent.
Je passe sur les détails du mécanisme interne pour m’en tenir à l’aspect extérieur de ces moulins, un aspect caractéristique, fort différent de celui de nos moulins d’Europe, dont les plus célèbres sont probablement ceux contre lesquels s’est élancé Don Quijote dans les plaines de Castille. A propos des moulins d’Iran, Reza écrit : « Ces moulins comportent un mécanisme fort simple puisque les pales et la meule tournante sont placées aux deux extrémités d’un même axe et que la commande du premier élément sur le second est directe tandis que les systèmes d’axes horizontaux utilisent un mécanisme d’engrenage ». Les systèmes d’axes horizontaux sont ceux auxquels nous sommes habitués en Europe tandis que l’Iran utilise des systèmes d’axes verticaux qui déterminent une architecture très particulière, emblématique du paysage de ce pays. Le long de l’arbre de transmission (vertical donc) fait de bois de pin, huit pales rectangulaires sont fixées à intervalles réguliers ; elles sont faites de bois de tamaris ou d’orme, de roseau ou de feuille de palmier.
Un alignement de moulins à vent
La typologie du moulin à vent se divise en trois catégories : 1. Le moulin simple. Les murs qui entourent l’arbre de transmission et ses pales délimitent un carré (voir Nashtifan). Une ouverture est ménagée sur un côté du carré pour que le vent s’y engouffre. 2. Le moulin avec un mur oblique ou courbe. Les murs d’enceinte ne forment plus quatre angles droits ; le mur qui reçoit le vent est légèrement rentrant, avec un angle à 75°. Au nord de Sistan, on a trouvé un moulin avec un mur courbe pour conduire le vent dans l’ouverture. 3. Le moulin solitaire. Même principe que pour les deux autres mais en plus élaboré. Ce sont des merveilles d’esthétique (avec, une fois encore, cette parfaire adéquation entre la fonction et la forme), malheureusement pas assez connues et devant lesquelles se seraient exclamés des architectes tels que Le Corbusier. Deux murs sont construits en biais à chaque coin de la façade réceptrice afin de mieux capter le vent et de l’augmenter par compression, un effet qu’augmente par ailleurs l’ouverture divisée en deux canaux parallèles. Considérant la force du vent, le nombre de pales peut être augmenté.
Le qanat. Le qanat est une technique de captage et d’amenée d’eau. L’Iran est un pays de sécheresse. Le désert couvre un quart de sa superficie où la précipitation moyenne est de 250 mm par an. Le manque d’eau est séculaire en Iran, millénaire même. Reza écrit : « Afin d’utiliser au mieux les terres cultivables au pied des montagnes arides et d’étendre au maximum les possibilités de culture, les Iraniens sont passés maîtres dans la conception du qanat. Cette technique consiste à creuser des galeries souterraines en captant l’eau des nappes phréatiques de piémont et, par une pente légère vers l’aval, d’alimenter la plaine afin d’apporter l’eau par gravité jusqu’à la surface, où elle peut être utilisée pour les besoins domestiques ou agricoles. »
Les premiers qanats (galerias en espagnol) remontent au début du premier millénaire av. J.-C., dans le centre de l’Iran. Le qanat est la plus importante des avancées technologiques de l’histoire de l’irrigation en Iran. Sans le qanat, l’implantation des villes et des villages dans le pays serait bien différente. Par exemple, Téhéran (devenue capitale de l’Iran en 1795) ne serait pas ce qu’elle est (et n’existerait peut-être pas même à l’état de village) sans l’Alborz qui la domine de ses hauteurs formidables et volontiers enneigées, l’Alborz et ses qanats. La technologie iranienne des qanats s’est diffusée dans nombre de pays et jusque sur le continent américain, par les Espagnols via les Musulmans d’Espagne.
Vue aérienne d’alignements de qanats
Le qanat n’est visible en surface que par l’ouverture de ses puits, variables en nombre ; et il faut être averti pour les repérer. Par contre, ils sont bien visibles des airs, avec leurs lignes en pointillés tantôt rectilignes tantôt courbes. On pourrait croire à du Land Art, en particulier dans la plaine de Yazd. Les ouvertures sont soulignées par les déblais qui ont été disposés sur leur pourtour, formant ainsi une sorte de cône tronqué. Les puits des qanats encore en activité sont fermés par une sorte de plaque en béton. Contrairement à ce que pourrait penser un Européen non averti, on ne puise pas l’eau à ces puits (l’eau est captée au débouché, au pied de la pente) qui sont destinés à permettre aux équipes chargées de leur construction et de leur maintenance de respirer, d’évacuer la terre et d’accéder à la galerie. Ces puits sont indispensables à partir d’une certaine profondeur et leur construction précède celle de la galerie qui draine la nappe phréatique vers le débouché. Reza écrit : « La construction des puits d’aération permet d’accélérer les travaux parce qu’elle offre la possibilité de travailler en même temps de part et d’autre de ces derniers. Une équipe continuera le tunnel vers le débouché et une autre vers le puits d’essai. Ces puits permettent aux deux équipes de respirer sans difficulté, ce qui n’est pas possible avec un seul. Il est à signaler que le tunnel doit relier les puits déjà forés en respectant la pente définie à l’avance. »
Je passe sur le surcroît de travail relatif à l’aération de qanats respectivement de plus de cinquante et de plus de cent mètres de profondeur, ainsi que sur bien d’autres détails relatifs aux qanats, des réalisations qui mériteraient de figurer parmi les merveilles du monde, tant pour l’ingéniosité que pour la somme de travail qu’elles supposent. Ce chapitre relatif au qanat est riche en précisions ; par exemple : comment choisir un site favorable, les étapes de la construction, le calcul de la pente, la manière d’augmenter le débit, le personnel du qanat, etc. Je ne les rapporterai pas ici et, une fois encore, j’invite ceux qui me lisent à lire ce livre écrit par un Iranien amoureux de son pays et qui nous invite à la connaissance de ces maîtrises millénaires de la terre, de l’eau et du vent en Iran.
La tour du vent. C’est l’un des éléments les plus caractéristiques et esthétiques du paysage iranien. Tour du vent ou, plutôt, « capteur du vent » pour mieux respecter la traduction de l’iranien. On la trouve dans de nombreux pays du Moyen-Orient mais elle est d’origine iranienne. Les tours du vent ont été construites dans un premier temps pour ventiler des réservoirs (et éviter que l’eau n’y stagne) puis le mihrab de mosquées. C’est au XVIIIe siècle que des habitations en sont équipées, dont la première, au palais du jardin de Dovlat Abad à Yazd (1747). Contrairement à d’autres tours du vent, cette dernière a été construite en même temps que le palais, ce qui donne à l’ensemble une unité qui en fait l’une des merveilles du pays.
La tour du vent est une tour de hauteur et de section variées qui capte le moindre souffle d’air pour le faire passer dans les pièces. L’ouverture basse se trouve au ras du plafond, un double canal permet un mouvement de l’air, descendant/ascendant ; l’ouverture haute adopte des formes très variées, avec ouvertures verticales devenues de plus en plus raffinées, volontiers esthétiques comme le sont les cheminées de l’Algarve, au sud du Portugal qui, de fait, ressemblent pour certaines à des petites tours du vent iraniennes. Je passe sur la typologie de ces tours, un thème qui pourrait faire l’objet d’un magnifique recueil de photographies.
Notons simplement que ces tours peuvent avoir une ouverture sur une seule face (comme à Ardakan, de fait une baie), sur deux, trois ou quatre faces. Ces tours peuvent être carrées ou rectangulaires (les formes les plus courantes), hexagonales aussi (notamment pour les réservoirs d’eau) et, plus rarement encore, octogonales ou circulaires. « Plus la tour du vent est haute plus elle capte l’air, raison pour laquelle elle doit avoir plus d’ouvertures pour résister davantage à la pression des vents. »
La typologie des tours du vent est déterminée par la force et les particularités du vent dans une région donnée. Ainsi, dans les ports du golfe Persique ces tours sont-elles plus volumineuses afin de mieux capter un vent presque toujours très faible. Il existe également des tours du vent aux ouvertures multilatérales (hexagonales, octogonales ou circulaires) afin de mieux capter les vents multidirectionnels. La division verticale à l’intérieur d’une tour du vent (généralement par un rideau de briques) a pour effet de comprimer l’air, lui donner de la vitesse et propager sa diffusion. Dans les tours du vent multidirectionnelles, les flux ascendants et les flux descendants sont canalisés séparément et symétriquement. Il arrive que des tours du vent fonctionnent par paires : face au vent : une tour pour courant descendant ; dos au vent : une tour pour courant ascendant (l’évacuation de l’air chaud contenu dans l’habitation). Le courant d’air (qui arrive par une ouverture dans le plafond) est réglable par un système de volets.
Palais-jardin de Dovlat Abad à Yazd
Je passe sur les détails de leur fonctionnement (une fois encore, on se reportera au livre de Reza) et me contenterai d’ajouter que ce système de ventilation ne nécessite aucun système mécanique, qu’il ne consomme aucune énergie, comme nos appareils à air conditionné qui, outre divers inconvénients, dévorent de grosses quantités d’énergie et font monter les factures l’électricité. Ces cinq technologies naturelles iraniennes exposées dans la présente étude pourraient magnifiquement convenir à notre monde ultramoderne, de plus en plus soucieux d’épargner la planète Terre. De plus, elles peuvent être d’une grande pertinence esthétique avec cette parfaite adéquation fonction/forme qui leur donne un aspect moderne, ultra-moderne, indémodable.
Une précision encore ; elle aidera à mieux prendre conscience de l’ingéniosité millénaire iranienne. Afin de rafraîchir l’air venu de l’extérieur (il peut être plus chaud que l’air des pièces d’habitation) un bassin est à l’occasion implanté sous le débouché de la tour du vent ; ainsi, au contact du souffle d’air, l’eau s’évapore, humidifie et rafraîchit l’air. Mieux encore, la combinaison qanat/tour du vent. Une fois encore, je passe sur les détails et vous laisse imaginer la somme de réflexion et de travail que suppose l’élaboration d’une telle technologie. Sachez simplement, et à titre d’exemple, que la température de la maison Rassoulian (à Yazd) a été mesurée entre le 10 juin et le 4 juillet 2002. Alors que la température extérieure était de 39,8°C, 38,7°C et 37,1°C, elle était à l’intérieur de cette demeure respectivement de 19,7°C, 19,5°C et 19,4°C.
Le réservoir d’eau. Nous avons vu que la moyenne des précipitations annuelles dans ce pays grand comme trois fois la France est de 250mm. La seule région du pays à recevoir assez de pluie est la mince bande du littoral de la mer Caspienne, au nord de Téhéran.
Afin de souligner l’importance de ces constructions, leur aspect extérieur est particulièrement soigné, avec des entrées décorées, surtout sous les Qajars (1795-1925). Leurs toitures sont généralement à coupole rendant ainsi l’aération plus efficace que dans les réservoirs d’eau à toit plat, généralement de période safavide. La cuve est enterrée et de forme variée ; les cylindriques ont l’avantage de contenir la pression de l’eau de manière homogène. La citerne de Kal est la plus volumineuse d’Iran avec ses 13 000 m3. Des cuves n’ont pas d’escaliers, d’autres en ont un et d’autres plusieurs, des escaliers qui peuvent compter jusqu’à soixante-dix-sept marches. Dans ces profondeurs fraîches, des espaces sont parfois aménagés le long des escaliers pour le repos, avec à l’occasion maison de thé et réfrigérateur. Considérant l’acoustique, on y chantait et on y récitait volontiers des poèmes. Ces lieux particulièrement agréables étaient aussi des lieux de rencontre et de nombreux couples s’y sont formés.
Réservoirs d’eau du village d’Asr Abad près de Yazd.
Les réservoirs d’eau sont souvent pourvus dans les régions les plus chaudes d’Iran de tours du vent afin d’éviter la stagnation de l’eau comme nous l’avons dit. Elles permettent par ailleurs de lutter contre l’humidité et donc la dégradation des bâtiments. Dans les réservoirs d’eau à coupole, des ouvertures pour ventilation sont également pratiquées. Je passe sur la topologie de ces constructions qui pourraient elles aussi faire l’objet d’un superbe recueil de photographies.
Nécessaire à la vie de tout homme, l’eau est particulièrement vénérée en Iran et d’abord parce que le pays en manque et qu’il a fallu aux Iraniens des prodiges d’ingéniosité et des travaux immenses pour en disposer. Dans l’Iran préislamique, la déesse Anahita (que cite Reza et à plusieurs reprises), déesse de l’eau, était centrale. Dans l’Iran musulman, essentiellement chiite, on se souvient qu’à la bataille de Kerbala (680) l’imam Hossein, sa famille et ses compagnons furent massacrés par les Omeyyades et que les mains d’Abbas, le frère de l’imam Hossein, furent tranchées alors qu’il tentait de désaltérer ce dernier et ses proches privés d’eau.
Olivier Ypsilantis
Bonjour, à l’occasion d’un récent voyage en Iran j’ai à l’occasion de la visite d’un musée de l’eau, pu feuilleter ce remarquable ouvrage de Eyed Mohamed Reza Javadi.
Comment se le procurer en France?
Avec tous mes remerciements.
Cher Monsieur,
Je ne sais comment vous aider. L’auteur avec lequel j’ai fait un voyage en Iran me l’a offert. Il me semble qu’il n’est pour l’heure disponible qu’en Iran. Bonne journée Olivier Ypsilantis