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José Antonio Primo de Rivera y Sáenz de Heredia – 2/2

 

« Nous voulons un paradis difficile, dressé, implacable. Un paradis où l’on ne se repose jamais et qui ait dans l’embrasure des portes des anges avec des épées. » José Antonio Primo de Rivera

 

Au cours de l’été 1934, un aventurier monarchiste, Juan Antonio Anselmo, s’efforce de muscler la F.E. y de las J.O.N.S. jusqu’à ce que la police découvre une importante quantité d’armes, de munitions et d’explosifs au siège de l’organisation. De nombreux militants se retrouvent derrière les barreaux. José Antonio est vivement critiqué par Juan Antonio Anselmo et ses partisans. Il en est informé et expulse aussitôt l’aventurier en juillet 1934. La tension entre José Antonio et Ramiro Ledesma Ramos perdure Ce dernier reste irrité par les origines et la fortune de José Antonio mais aussi par ses qualités d’orateur alors que lui-même souffre d’un problème de prononciation (de la erre), ce dont José Antonio se moque à l’occasion.

Du 4 au 7 octobre 1934 se tient à Madrid la première réunion du Consejo Nacional de la Falange qui confirme José Antonio dans le rôle de jefe nacional. Suite à cette réunion, le programme du parti est élaboré. Un brouillon est rédigé, deux hommes y participent dont Ramiro Ledasma Ramos au nom de la Junta Política présidée par José Antonio. Par ce programme, Ramiro Ledesma Ramos espère faciliter une alliance avec les anarcho-syndicalistes de la C.N.T./F.A.I. José Antonio révise ce programme, en améliore le style et, surtout, lui donne une tournure abstraite et, ainsi, moins radicale. La mésentente entre les deux hommes se prolonge. En janvier 1935, Ramiro Ledesma Ramos veut réorganiser les J.O.N.S. hors de la F.E. José Antonio réagit aussitôt et ordonne son expulsion. Ramiro Ledesma Ramos accusera José Antonio d’avoir fait avorter la mission révolutionnaire des J.O.N.S. De son côté, José Antonio accusera Ramiro Ledesma Ramos de sécessionnisme. Seuls quelques membres des J.O.N.S. suivent ce dernier qui ne tarde pas à reprendre son emploi dans les Postes.

L’évection des éléments radicaux ne contribue cependant pas à rapprocher ce parti des couches supérieures de la société et l’aide financière reste très limitée. Fin avril 1935, José Antonio est de retour en Italie où il obtient enfin des fonds de Mussolini, un soutient conséquent mais ponctuel (entre juin 1935 et janvier 1936). José Antonio s’efforce de radicaliser le ton de ses discours afin de séduire Mussolini. Il faut lire le discours prononcé au cine Madrid, le 19 mai 1935, dans lequel il déclare que la F.E. se démarque de la « reacción Monárquica ». Mais le 17 novembre de la même année, le ton change et, toujours au cine Madrid, il dénonce la Révolution bolchevique comme la « invasión de los bárbaros » dans l’espoir de mieux séduire les classes supérieures car, une fois encore, il se rend compte qu’il ne peut aller de l’avant sans l’appui financier de l’oligarchie. Le 2 octobre 1935, José Antonio s’exprime aux Cortes (Congreso de los Diputados) en faveur de l’attaque italienne contre l’Italie, une manière de remercier Mussolini pour son aide, tout en formulant l’espoir que ce faisant il réduise l’hégémonie de l’Angleterre et de la France. L’occupation de Gibraltar l’irrite.

 

Symbole de Falange Española

 

L’armée (à commencer par Franco) reste indifférente aux propositions phalangistes. Franco, cet astucieux ambitieux, pense avant tout à sa promotion au sein de l’appareil militaire et il n’est pas question de se lancer dans des tentatives de coups d’État jugées pour l’heure hasardeuses. Lorsque José Antonio et Franco se retrouvent à la mi-février 1936, juste avant les élections, José Antonio propose à ce dernier d’organiser un coup d’État. Franco refuse en se montrant évasif. Par ailleurs, en dépit des efforts de José Antonio, notamment auprès de José-María Gil-Robles de la Confederación Española de Derechas Autónomas (C.E.D.A.), la F.E. ne parvient pas à conclure un accord avec la droite conservatrice pour les élections de la mi-février. Juan Antonio se démène en se présentant comme étant ni de droite ni de gauche. Il a toujours un besoin urgent de financement. Et il n’attire pas les foules, contrairement à Manuel Azaña, un cérébral pourtant, qui en 1935 parvient à attirer des centaines de milliers d’Espagnols au cours de ses meetings. Avec ses discours à caractère scolastique et philosophique, José Antonio brille dans les salons et les tertulias. Ses résultats électoraux sont médiocres et il ne parvient à obtenir un siège parlementaire que grâce à une ample coalition de droite. Toutefois, la victoire du Frente Popular augmente l’audience de la F.E. y de las J.O.N.S., avec notamment nombre de transfuges, essentiellement des jeunes militants de la C.E.D.A. Mais José Antonio ne parvient pas à capitaliser ce changement. Il exprime sa sympathie pour les militaires conspirateurs, parmi lesquels le général Mola, et il les assure de l’appui de la F.E.

Début mars, à Madrid, diverses violences se produisent entre des phalangistes et des militants de gauche avec notamment une tentative d’assassinat contre un professeur d’université par ailleurs député du P.S.O.E., Luís Jiménez de Asúa, tentative au cours de laquelle son garde du corps est tué. José Antonio et deux autres responsables de la F.E. y de las J.O.N.S. sont arrêtés car suspectés de complicité et détenus à la Cárcel Modelo (Madrid). Les trois hommes ne tardent pas à s’enfuir à bord d’un petit avion. Ils arrivent en France où ils sont arrêtés et extradés vers l’Espagne. Ils sont jugés le 8 avril 1936. Tous sont condamnés à des peines de prison, six années pour José Antonio. En représailles, des phalangistes abattent le magistrat de la Audiencia de Madrid le 13 avril. De la Cárcel Modelo, José Antonio continue à diriger son mouvement. Il propose au général Mola une force de choc de quatre mille hommes. Des responsables de la F.E. y de las J.O.N.S. sont envoyés dans des régions d’Espagne afin de préparer le soulèvement contre la République. « Carta a los militares de España », rédigée le 4 mai 1936, par José Antonio est un document fort intéressant. L’auteur invite au coup d’État tout en craignant que la F.E. y de las J.O.N.S. ne soit absorbée par les forces conservatrices de l’armée en cas de succès du levantamiento et en accusant les généraux d’active de n’être que des « gallinas », avec le général Franco comme « gallina mayor ».

 

Dernière photographie de José Antonio (prise dans la prison d’Alicante)

 

Dans la nuit du 5 juin 1936, José Antonio et son frère Miguel sont transférés de Madrid à Alicante car le gouvernement craint une nouvelle évasion. Cette prison est moins confortable que la Cárcel Modelo mais son directeur fait tout ce qui est en son pouvoir pour leur rendre la vie agréable. Ils peuvent recevoir la presse, du courrier (très abondant), et José Antonio reçoit tant de visites (sans aucune surveillance) qu’il demande au directeur de la prison de les organiser. Des membres de la famille s’installent à Alicante pour s’occuper des deux frères et de la femme de Miguel. Au cours du mois de juin et de la première moitié du mois de juillet 1936, José Antonio fait tout ce qu’il peut pour préparer le soulèvement militaire. Il est par ailleurs convaincu que le succès du soulèvement lui permettra de retrouver la liberté. L’assassinat de José Calvo Sotelo le 13 juillet l’incite à demander au général Mola de précipiter le coup d’État. Dans un manifeste du 17 juillet (la guerre civile commencera le lendemain), il réaffirme la participation inconditionnelle de la F.E. y de las J.O.N.S. à ce soulèvement.

Dans la prison d’Alicante, ce même jour, José Antonio, son frère et sa belle-sœur Margareta (Margot) et tous les phalangistes détenus célèbrent l’événement. Mais il apparaît vite que le soulèvement ne touche pas Alicante. 9 août, José Antonio écrit au président de las Cortes pour qu’il lui envoie un émissaire, ce qui est fait. José Antonio le presse de le faire passer dans la zone tenue par les Nationalistes afin de mettre fin à la guerre ; et il lui donne sa parole d’honneur qu’il regagnera la prison d’Alicante, une manière implicite de reconnaître la légalité républicaine. Les autorités de la République refusent sa proposition. Que dire ? On peut raisonnablement penser que cette mission de paix, même conduite par José Antonio, n’aurait pas eu de succès auprès des militaires rebelles. Il était trop tard, bien trop tard ; la violence était partout en Espagne, pareillement promue et activée par les droites et par les gauches.

Parmi les très nombreuses questions que je me pose encore au sujet de la personnalité de José Antonio, personnalité occultée et déformée car utilisée par Franco et le franquisme, personnalité que je m’efforce d’entrevoir avec le plus de netteté possible à partir de documents de première main : comment aurait réagi José Antonio confronté au comportement particulièrement violent des phalangistes s’il avait pu se rendre dans la zone tenue par les Nationalistes dès les débuts du soulèvement, plus précisément à Salamanca où se trouvait Franco ? Par ailleurs, s’il avait vécu quelques années de plus, il aurait certainement suivi avec dégoût l’incorporation au Movimiento Nacional de son mouvement. Il n’aurait guère apprécié de voir la F.E. y de las J.O.N.S. convertie par Franco en Falange Española Tradicionalista y de las Junta de Ofensiva Nacional-Sindicalista.

La mort de José Antonio ne pouvait qu’arranger les affaires de Franco, ce qui explique qu’il ne se soit pas démené pour le sauver. Comme nous l’avons dit, les deux hommes ne s’appréciaient guère et, à ce propos, je dois redire que ma sympathie pour José Antonio est en partie activée par mon antipathie pour Franco. José Antonio sacré « martyr » par Franco ne pouvait que rehausser le médiocre Franco, médiocre tant intellectuellement que physiquement, médiocre mais astucieux. Et le martyr, on le sait, fait recette auprès des masses. Son exécution a été une grave erreur de la part de la République, et pour diverses raisons dont une, la plus grave de ce point de vue : elle a été utilisée par Franco et lui a permis d’asseoir plus encore sa « légitimité ». De plus, ne l’avait-on pas jugé au moins autant pour son indéniable participation au soulèvement que pour ce qu’il aurait fait s’il n’avait pas été emprisonné ? On le condamnait donc aussi sur la base d’une supposition.

On fait des plans d’évasion. Des échanges sont proposés, dont un avec le fils du Premier ministre Francisco Largo Caballero, mais en vain. D’autres échanges réussiront, comme celui de son frère Miguel avec le fils du général Miaja. Parmi les efforts entrepris pour le libérer, ceux du consul allemand d’Alicante, Hans Joachim Kindler von Knobloch.

 

Le lieu précis où José Antonio a été exécuté, à l’intérieur de la prison d’Alicante.

 

Que dire ? Franco craignait que José Antonio ne lui fasse de l’ombre. Par ailleurs, en l’absence de José Antonio, Franco avait tout loisir d’utiliser la Falange à sa guise. Redisons-le, les deux hommes ne s’appréciaient guère et José Antonio craignait que la Falange ne soit utilisée comme chair à canon où comme ornement politique en défense du vieil ordre. Dans sa dernière entrevue, le 3 octobre 1936, avec le journaliste Jay Allen (publiée quelques jours plus tard dans The Chicago Daily Tribune), José Antonio insiste sur la volonté de son organisation de promouvoir des changements sociaux.

Le 16 novembre 1936, les frères José Antonio et Miguel comparaissent devant un Tribunal Popular constitué de trois magistrats et d’un juré de quatorze membres autorisé à poser des questions aux accusés et aux témoins. Je n’entrerai pas dans les détails de ce procès ; simplement, le jugement se termine à trois heures du matin le 18 novembre. Le verdict de culpabilité tombe : peine de mort pour José Antonio, réclusion perpétuelle pour Miguel et six ans et un jour de réclusion pour Margarita, sa femme.

Avant même que le Consejo de Ministros ait pu éventuellement accorder la grâce ou la commutation de peine, le Comité de Orden Público local demande à ce que l’exécution se fasse dans la matinée du 20 novembre. A six heures trente, José Antonio est fusillé dans la cour de la prison d’Alicante. Tous les témoignages mettent l’accent sur sa dignité et son élégance face à la mort.

L’annonce de son exécution arrive peu après au quartier général de Franco qui durant deux années fera comme s’il était encore vivant. En effet, José Antonio est plus utile « vivant » pour servir ses plans politiques. Franco récupère le décorum de la F.E. y de las J.O.N.S. pour masquer la pauvreté doctrinaire du franquisme. Des écrits de José Antonio sont mis au placard et son successeur, Manuel Hedilla, est emprisonné, condamné à mort puis gracié. Manuel Hedilla avait refusé la fusion de la Falange avec les Carlistes décidée par Franco. Une fois la mort de José Antonio officiellement annoncée, Franco élaborera le culte de l’Absent – el Ausente – pour mieux dominer la Falange.

On peut supposer avec Paul Preston que si José Antonio avait pu passer dans la zone tenue par les Nationalistes, il aurait fait tout son possible pour arrêter ce bain de sang. Les témoignages et les documents relatifs à ses quatre mois de prison laissent supposer qu’il avait mûri. La perspective d’une Espagne réconciliée l’obsédait, chose que Franco, cet homme habité par l’esprit de vengeance, n’envisagera jamais. Dans le testament de José Antonio figure cette phrase : « Ojalá fuera mía la ultima sangre española que se vertiera en discordias civiles » (Si seulement le dernier sang espagnol versé pour des discordes civiles pouvait être le mien). Au cours de ses dernières heures, il travailla à des ébauches relatives à la constitution d’un gouvernement de « concordia nacional » dont le premier acte aurait été une amnistie générale. Quant à la victoire de Franco, il jugeait qu’elle ne ferait que consolider le passé, avec ces généraux d’une « desoladora mediocridad politica » et l’impossibilité après quelques années de franquisme d’édifier une Espagne moderne.

Si José Antonio n’avait pas été assassiné, l’utilisation de la Falange comme base politique par Franco aurait été autrement plus compliquée. Qu’aurait fait Franco l’astucieux, maître dans l’art de se débarrasser de ses rivaux ? José Antonio avait confié à Jay Allen que si les forces conduites par Franco s’avéraient être réactionnaires, il retirerait sa Falange du jeu, ce qui lui vaudrait d’être incarcéré.

José Antonio ne doit pas être jugé à partir de la récupération qu’en fit Franco et le franquisme, un régime dont la durée de vie aura été particulièrement longue, 1939-1975, sans oublier les années de guerre civile, 1936-1939. Il ne peut être jugé en regard des très nombreux crimes perpétrés par les phalangistes au cours de cette guerre civile. Posons-nous des questions simples mais essentielles (qui resteront sans réponse) : José Antonio aurait-il pu s’opposer à l’astucieux Franco, à sa froideur calculatrice, Franco qui refusa toute réconciliation en faisant par exemple tomber sa vengeance sur les enfants des Républicains, sur leurs femmes aussi, des enfants qui à l’école endurèrent un bullying institutionnalisé parce que fils ou filles de Rouges ? Mon dégoût de Franco le calculateur et le rancunier est total. Bartolomé Bennassar a fort bien suggéré dans ses pages sur Francisco Franco Bahamonde la formation de ce caractère.

La Falange telle qu’elle se comporta alors que José Antonio était emprisonné et après sa mort n’avait que peu à voir avec ce qu’elle avait été avant son incarcération puis sa mort. Quelle autorité aurait-il eu sur elle ? Et, surtout, Franco lui aurait-il permis de l’exercer ?

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José Antonio Primo de Rivera le fondateur de la Falange a été fusillé el 20 novembre 1936, dans le patio n° 5 de l’infirmerie de la prison d’Alicante. Des gouvernements socialistes de l’après-franquisme (en commençant par celui de José Luis Rodríguez Zapatero) ont orienté la mémoire de l’Espagne dans leur sens. La Ley de Memoria Histórica (votée par le Congreso de Diputados le 31 octobre 2007), a priori honorable, a servi de paravent pour se livrer à des trafics sur la mémoire. L’actuel gouvernement, une alliance P.S.O.E. – Podemos, poursuit sur cette lancée. Il a notamment ordonné le transfert de la dépouille de Franco de la basilique du Valle de los Caídos au cimetière de Mingorrubio (el Pardo), le 24 octobre 2019. Ce transfert ne m’a guère ému, il m’a même plutôt satisfait, non que j’aie la moindre estime pour le Gouvernement de Pedro Sánchez et pour Pedro Sánchez lui-même, mais je ne suis pas mécontent que Franco ne repose plus à côté de José Antonio Primo de Rivera. Je reconnais par ailleurs que ce gouvernement, toujours prompt à se présenter comme le défenseur de la Liberté face aux « fascistas » (soit tous ceux qui ne partagent pas ses vues), n’a jamais évoqué un transfert de la dépouille du fondateur de la Falange qu’il daigne considérer comme une victime. José Antonio Primo de Rivera continuera donc à reposer au milieu des plus de trente mille corps de victimes de la Guerre Civile d’Espagne, victimes de tous bords, Républicains et Nationalistes, avec les gammes de nuances que recouvrent ces appellations trop commodes.

 

El Valle de los Caídos

 

Ajouté un mois après la rédaction de cet article :

A l’heure où le pouvoir socialo-communiste dirigé par Pedro Sánchez, le plus néfaste chef de Gouvernement de l’Espagne démocratique, se préoccupe du transfert des restes de José Antonio Primo de Rivera du El Valle de los Caídos, alors que le pays est en ruine et que les priorités se multiplient, je terminerai cet article sur une traduction d’un article publié le 24 octobre 2019 par Falange Auténtica, article qui, à sa manière, se moque du pouvoir en place puisqu’il le remercie en quelque sorte de lui rendre service :

FALANGE AUTÉNTICA demande l’exhumation des restes de José Antonio Primo de Rivera du mausolée de El Valle de los Caídos afin que sa famille puisse choisir un lieu mieux approprié à son repos définitif.

FALANGE AUTÉNTICA considère que l’actuel emplacement de la sépulture du fondateur de la Phalange perpétue la farce d’un lien idéologique entre les idéaux de la dictature et ceux du national-syndicalisme de José Antonio alors que la Phalange n’a apporté aucun élément substantiel de son idéologie aux quarante années de franquisme : ni nationalisation de la banque, ni partage des terres entre les paysans, ni propriété syndicale des moyens de production, rien que la façade esthétique d’un régime qui poursuivait et épurait les authentiques Phalangistes tandis qu’il couvrait de prébendes les traîtres.

FALANGE AUTÉNTICA affirme d’autre part que José Antonio n’aurait jamais accepté que ses restes soient déposés dans cette grotte de mégalomane de la sierra de Madrid pour y être honorés, en particulier par ces traîtres qui avaient accepté et facilité la falsification de leurs idéaux, les volant ainsi aux générations futures.

Par cette pétition, FALANGE AUTÉNTICA donne une suite au phalangisme qui depuis les années de la Transición proclame cette devise : “Libertad para José Antonio, último preso de la cárcel franquista del Valle de los Caídos”. Ces authentiques Phalangistes ont refusé le lugubre pèlerinage nocturne à Cuelgamuros pour rendre hommage à leur chef exécuté à Alicante où ses restes furent d’abord déposés dans une fosse commune, anonymement, Alicante d’où ses restes n’auraient jamais dû sortir.

En conséquence, FALANGE AUTÉNTICA s’appuie sur une tradition clairement phalangiste afin d’exiger que les restes de José Antonio soient exhumés de El Valle de los Caídos, une démarche qui n’a rien à voir avec les intentions revanchardes du Gouvernement envers les restes du dictateur et le futur de l’abbaye bénédictine de El Valle de los Caídos.

Olivier Ypsilantis

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