L’action de Jean-Paul II contre l’Empire soviétique doit être mise en rapport avec celle d’un autre Polonais, tout aussi hostile au communisme, Zbigniew Brzezinski, « Zbig », conseiller de Jimmy Carter, sans oublier celle du cardinal Stefan Wyszyński, primat de l’Église polonaise, qui assura Zbigniew Brzeziński de son soutien. Il n’est pas déraisonnable de dire que la « connexion polonaise » entre Washington et le Vatican a contribué au démantèlement de l’Empire soviétique, notamment avec l’activation de Solidarność en 1980.
On a jugé (et j’ai jugé) la présidence de Jimmy Carter comme faible et indécise. Elle l’a été d’un certain point de vue. J’ai par ailleurs fortement réprouvé l’attitude de ce président envers Israël. Il n’en reste pas moins que (et je l’ai appris tardivement) que l’administration Carter pilotée par Zbigniew Brzeziński a été des plus efficaces dans la lutte contre les Soviétiques, notamment lorsqu’elle conçut le piège (mortel) destiné à attirer les Soviétiques en Afghanistan. Voir l’opération « Cyclone ». Dans une interview en 1998, Zbigniew Brzeziński révèle que l’aide américaine aux moudjahidines n’a pas commencé en 1980, suite à l’entrée des Soviétiques en Afghanistan (24 décembre 1979) mais le 3 juillet 1979, lorsque le président Jimmy Carter signa la première directive sur l’assistance clandestine aux ennemis du régime prosoviétique de Kaboul, une aide qui était aussi, et d’abord, conçue pour attirer les Soviétiques dans un guêpier qui allait devenir leur guerre du Vietnam. Cette guerre de presque dix ans a activé la chute de l’Empire soviétique. Il est vrai qu’elle allait avoir bien d’autres conséquences, avec l’aide apportée aux moudjahidines par l’Arabie saoudite (entre autres pays) et l’activation du militantisme islamique. Oussama Ben Laden a fait ses armes en Afghanistan, avec la bénédiction américaine – il est vrai que l’URSS était l’ennemi numéro un des USA. Il n’en reste pas moins qu’avec du recul on peut dire que les responsables politiques américains ont joué aux apprentis sorciers.
Amin Maalouf dans son bureau à l’île d’Yeu, le 18 juillet 2011.
La richesse des idées véhiculées par la révolution conservatrice anglo-américaine (voir Ronald Reagan et Margaret Thatcher). Idem avec l’anarcho-capitalisme et ses multiples nuances qui jouent essentiellement sur la question de l’État. La dénonciation des Welfare Queen par Ronald Reagan. Amin Maalouf signale l’un des écrits emblématiques de cette révolution conservatrice, « Atlas Shrugged » d’Ayn Rand (Alissa Z. Rosenbaum, 1905-1982) qui raconte une grève organisée non par des ouvriers mais par des entrepreneurs et des créateurs exaspérés par les réglementations étatiques, une fiction à thèse publiée en 1957. Ce fut le livre de chevet de nombreux conservateurs américains et on peut dire que la fiction qui y est rapportée a été dépassée par la réalité. Le soulèvement des possédants contre l’État redistributeur a bien eu lieu même s’il ne s’est pas produit de la manière imaginée par Ayn Rand. J’aime beaucoup Ayn Rand, cette femme que d’aucuns jugeront dure et probablement implacable parce qu’ils ne veulent pas la comprendre ou, tout simplement, prendre la peine de l’écouter, forts de leurs préjugés, écouter cette disciple de Ludwig von Mises. Ci-joint, Ayn Rand interviewée en 1959 par Mike Wallace :
https://www.youtube.com/watch?v=MA1gKCD1h30
Amin Maalouf : « Autrefois, ceux qui haïssaient les Arabes étaient suspects de xénophobie et de nostalgie colonialiste : aujourd’hui, chacun se sent autorisé à les haïr en toute bonne conscience, au nom de la modernité, de la laïcité, de la liberté d’expression ou des droits de la femme ». Je comprends et respecte Amin Maalouf, cet Arabe chrétien, mais ce passage suscite en moi plusieurs objections. Tout d’abord, je crois pouvoir dire qu’il existe, en France notamment, toute une classe de petits-bourgeois orpheline du communisme qui a fait de l’Arabe (en particulier du Palestinien) un substitut – un fétiche – à la disparition du prolétariat, des petits-bourgeois en voie de déclassement et, de ce fait, aux abois et qui aboient. Lorsque vous n’acceptez pas l’intégralité de leur saint catéchisme, ils vous lancent des anathèmes, certains venus directement du lexique stalinien, comme « fasciste ». Parmi leurs anathèmes derniers-nés, « souverainiste » et « islamophobe ». Il n’y a pas si longtemps ils assénaient à l’envi, « libéral » ou, mieux, « ultra-libéral ». Mais j’en reviens au propos d’Amin Maalouf qui, me semble-t-il, ne tient pas compte d’un phénomène massif. Certes, l’Arabe est déconsidéré mais ne l’est-il pas d’abord par sa propre faute ? Je refuse catégoriquement la victimisation de l’Arabe ; elle est activement pratiquée comme arme politique par des partis et des lobbyings aux idées précises, une arme très efficace et qui n’a pas fini de faire ses preuves.
Je comprends qu’Amin Maalouf défende sa communauté et qu’il évoque dans un ample mouvement l’histoire du marxisme dans le monde arabe, visant d’abord à rappeler la « normalité » de ce monde « en soulignant que celui-ci avait longtemps caressé les mêmes rêves et les mêmes illusions que le reste de la planète » ; et il retrace son parcours récent qui va du nationalisme (avec Nasser en figure de proue) au marxisme-léninisme à l’islamisme politique. Fort bien ; mais parallèlement à la normalité du monde arabe, n’aurait-il pas fallu évoquer ses spécificités, comme cette extraordinaire difficulté qu’ont les Arabo-musulmans à séparer le politique du religieux, ou leur rapport avec ceux des autres religions, chrétiens et Juifs en particulier, sans oublier le statut de dhimmi qui est bien l’une des pierres fondatrices de ce monde ? J’apprécie le regard ample et mesuré qu’Amin Maalouf porte sur le monde et le monde arabe en particulier. Il est précieux et je le recueille ; mais, et je le dis avec respect, il me semble que par moments il met un peu trop de sucre dans ses propos, probablement, et je le comprends, pour ne pas énerver, lui l’Arabe chrétien, les Arabes musulmans, très susceptibles, prompts à la menace, voire à la violence, et assez peu doués (hormis une infime minorité) pour l’autocritique et l’autodérision. Et me revient l’immense somme de Georges Bensoussan le grand enquêteur, « Juifs en pays arabes – Le grand déracinement, 1850-1975 ». Par ailleurs, n’oublions pas que les guerres arabes contre Israël se sont toujours voulues guerres d’éradication voire d’extermination et non simple conquête. La défaite de juin 1967 que l’auteur évoque largement, défaite qui a prostré le monde arabe, il revient à ce monde de l’admettre et d’admettre Israël, un immense exercice d’humilité, difficile pour un monde qui s’est élevé sur l’humiliation de l’autre, à commencer par celle du Juif. Voilà ce qui doit être dit et redit. Voilà ce que presque personne ne veut entendre.
Question cynique en regard de ce qu’écrit Amin Maalouf : le monde arabe n’irait-il pas mieux s’il avait remporté la victoire contre Israël en 1967 ? Poser une telle question revient à y répondre. L’animosité tantôt silencieuse tantôt bavarde que je note au sujet d’Israël (et pas seulement chez les Arabo-musulmans et les musulmans, loin s’en faut) ne tiendrait-elle pas à une vue très largement partagée : le monde arabe et le monde en général iraient mieux si Israël n’avait pas été, si les Juifs n’avaient pas été. Plus spécifiquement, le Juif qui n’est pas soumis, encagé dans la dhimmitude, est tout bonnement insupportable aux sociétés arabo-musulmanes, je dis bien les sociétés car il y a des Arabes qui considèrent qu’il faut secouer les chaînes de l’ochlocratie et remiser d’atroces schémas mentaux. Ces Arabes, pas si nombreux, sont nos amis et rachètent un monde misérable.
Amin Maalouf pose la question : « Pour quelle raison les Arabes n’arrivent-ils pas à surmonter leur défaite ? » Et il est plus spécifiquement question de celle de 1967, la plus massive et la plus fulgurante des défaites arabes, au point que, nous rappelle l’auteur, les Arabes jugent humiliante la désignation guerre des Six Jours, précisément parce qu’elle rend compte de la fulgurance de cette défaite. Mais il y a plus, et je reprends ce que j’ai écrit quelques lignes plus haut. Les Arabes ne parviennent pas à surmonter leur défaite parce qu’ils ont été défaits par des Juifs, précisément par des Juifs, leurs dhimmis, par ceux qui étaient tolérés parce que humiliés. Or, quand l’humilié de toujours, quand le souffre-douleur (lisez la somme de Georges Bensoussan et vous comprendrez la pertinence de l’expression souffre-douleur en la circonstance) se redresse et envoie son poing dans la gueule de celui qui a pris l’habitude de disposer de lui et de passer ses humeurs sur son dos, il y a problème. Lorsque le maître reprend ses esprits, il éprouve une colère qui le fait littéralement suffoquer. Se faire assommer par un égal, soit ; se faire assommer par un soumis et un humilié est tout bonnement insupportable. Voilà ce qu’on ne dit pas assez dans les rapports entre les pays arabes et Israël – l’État juif.
Ce n’est en rien un hasard si après la guerre des Six Jours, Israël qui bénéficiait d’une relative sympathie (ou indifférence) dans les opinions publiques internationales fut déconsidéré et plutôt systématiquement. Il ne faut pas qu’Israël – le Juif – soit trop fort, et mettez dans ce trop ce que vous voudrez. Aujourd’hui encore combien de braves gens s’émeuvent lorsqu’Israël riposte à un tir venu de Gaza. Le pays se voit alors accusé de faire un usage disproportionné de la force. Il n’y a vraiment qu’Israël qui ait à subir un tel reproche. Il n’y a vraiment qu’Israël sur lequel on se penche inlassablement pour lui susurrer ou lui hurler tant de reproches, inlassablement.
Nuit du 9 au 10 avril 1973, Beyrouth. Des dirigeants palestiniens sont abattus par des commandos israéliens. Amin Maalouf, alors journaliste, se rend sur place et découvre le corps de Kamal Nasser, porte-parole officiel de l’O.L.P., né dans une famille d’Arabes chrétiens. L’opération a été conduite par Ehud Barak qui s’est déguisé en femme afin de simuler une scène d’amour dans une voiture et attirer les gardes postés dans la rue afin de les abattre silencieusement puis se ruer dans l’immeuble et achever le travail. Deux mois auparavant, une « romancière » américaine de trente-sept ans avait loué un appartement en face de l’immeuble visé. Elle était supposée travailler à la rédaction d’un livre inspiré de la vie de lady Hester Stanhope, une aventurière anglaise. De sa table de travail, elle pouvait apercevoir celle de Kamal Nasser. Quarante ans plus tard, elle révélera sa vraie histoire, sous un pseudonyme, dans un livre intitulé « Yaël, une combattante du Mossad à Beyrouth ». Elle y rapporte que pour se rendre plus crédible à sa table de travail, ses supérieurs l’avaient envoyée faire un stage chez un historien, Shabtai Teveth, afin qu’il lui apprenne des gestes et des postures d’écrivain et à parler de son activité littéraire… Sa mission : surveiller les dirigeants palestiniens de sa fenêtre afin de s’assurer qu’ils seraient chez eux dans la nuit prévue pour l’opération. Le soir du 9 avril, un officier du Mossad invita « Yaël » à prendre un verre à dix-neuf heures au bar d’un grand hôtel. « Tes voisins sont là ? » lui demanda-t-il ; elle lui répondit : « Oui, tous les trois » ; et l’opération fut déclenchée dans la nuit avec succès.
Et puisqu’il est question du problème des « territoires occupés » (appellation engagée et discrètement partisane) dans ce bel essai d’Amin Maalouf, il me semble qu’on ne peut débattre de cette question sans présenter d’une manière exhaustive l’histoire des frontières de la Palestine (puis d’Israël) au moins depuis la chute de l’Empire ottoman. Amin Maalouf fait donc usage de la dénomination « territoires occupés ». Il évoque « les membres d’un mouvement messianique », ceux qui fondent des « colonies juives ». Il écrit : « Il ne fait pas de doute que l’établissement de colonies juives en Cisjordanie a constitué un tournant décisif ». Une fois encore, il me semble que l’emploi du mot « colonies » ne facilite pas le dialogue et je ne suis pas convaincu, mais vraiment pas convaincu, qu’il s’agisse d’« un tournant décisif » ; ou si tel est le cas, il s’agit d’un tournant décisif dans une très longue suite de tournants décisifs… Parvenu à ce point, et pour être honnête, je fais également usage d’un lexique de combat, puisque je refuse par exemple d’appeler « combattants » les activistes palestiniens, préférant l’appellation de « terroristes », ou que je refuse celle de « Cisjordanie » pour celle de « Judée-Samarie ».
Sabra et Chatila ne sont qu’un épisode dans un cycle de vengeances, un massacre en amenant un autre et ainsi de suite. Il ne s’agit en aucun cas d’amoindrir l’horreur de Sabra et Chatila et de justifier implicitement la vengeance contre les Palestiniens mais l’honnêteté, oui l’honnêteté, la simple honnêteté, exige que cet enchaînement d’horreurs soit évoqué. Des Chrétiens ont massacré des Palestiniens, des Palestiniens ont massacré des Chrétiens, le symbole de l’horreur absolue ne se limite pas à ces deux noms, Sabra et Chatila, il en porte d’autres qui s’inscrivent dans cet enchaînement. Mais j’y pense ! Cette attention particulière portée à ces massacres et leur impact dans les médias tiennent probablement (euphémisme) à ce que « des miliciens libanais, appartenant à une faction chrétienne, s’étaient acharnés sur des civils palestiniens avec la complicité active de l’armée israélienne », ainsi que l’écrit Amin Maalouf. Je précise que c’est moi qui ai mis ces mots en italique, en manière d’insistance. J’étais en Israël peu après ces massacres et j’ai très vite compris que l’occasion était trop belle pour les médias de masse, à savoir qu’il était possible de lancer des accusations plus ou moins directes en direction d’Israël et son armée, et en particulier d’Ariel Sharon, devenu la tête à claques des opinions publiques occidentales. Amin Maalouf évoque non seulement une complicité de l’armée israélienne mais une complicité active… Il aurait été plus honnête d’écrire que l’armée israélienne n’a pas fait preuve de complicité active mais, peut-être, d’une complicité passive.
Depuis 1967, le Liban était entré dans une zone de turbulences, avec décomposition communautaire et fragilité des institutions. Suite à la victoire israélienne, le mouvement armé palestinien, nouveau-né, cherchait une base arrière. Il avait tenté de s’implanter en Jordanie et au Liban. La Jordanie était pour les Palestiniens la base idéale. Mais le roi Hussein refusa de laisser s’établir un État dans État, ce qui conduisit à Septembre noir (septembre 1970). Les Palestiniens choisirent alors de s’installer au Liban, un pays particulièrement complexe avec tant de confessions, de factions, de clans et de chefferies héréditaires, un pays autrement plus complexe que la Jordanie avec sa population à moitié palestinienne. Les Palestiniens allaient sans tarder tirer parti de cette complexité et en faire un tremplin à leurs ambitions. Parmi les innombrables complexités de la vie politique libanaise : que le président de la République soit obligatoirement maronite, idem pour le commandant en chef de l’armée. Cette pratique a été jugée abusive par la plupart des musulmans qui se méfiaient d’une armée nationale et lui reprochaient de ne pas avoir participé à la guerre contre Israël aux côtés des autres armées arabes. Ainsi, lorsque les fédayins se montrèrent au grand jour, une partie de la population libanaise s’identifia à eux et leur apporta de l’aide. Les autorités libanaises durent se résigner car elles se sentaient incapables de les en empêcher. Les maronites étaient un peu mieux représentés dans l’état-major, mais l’institution militaire était plus ou moins à l’image de la société et elle risquait de se désintégrer si elle s’engageait dans une lutte contre les fédayins. C’est pourquoi le gouvernement libanais ne put réagir comme l’avait fait le roi de Jordanie lorsque les Palestiniens s’étaient montrés trop remuants ; et il accepta avec un traité en bonne et due forme l’implantation des mouvements armés palestiniens sur son territoire. L’accord fut signé au Caire, en novembre 1969, à la va-vite et en catimini. Cet accord, écrit Amin Maalouf, « restera dans les annales comme l’exemple même de ce qu’un État doit éviter de signer s’il entend conserver sa souveraineté et sa paix civile ». Cet accord stipulait « que les camps de réfugiés palestiniens situés sur l’ensemble du territoire libanais passeraient désormais sous l’autorité de l’Organisation de Libération de la Palestine ; et que celle-ci serait désormais libre de mener son action armée contre Israël à partir du territoire libanais ». L’accord du Caire permit donc aux organisations palestiniennes de se rabattre au Liban après qu’elles eurent été chassées de Jordanie ; et Beyrouth deviendra pour une douzaine d’années non seulement la capitale de l’État libanais mais aussi des Palestiniens. On connaît la suite avec, notamment, la réaction israélienne et l’intervention militaire en 1982, les empiétements incessants des Arabes qui disloquèrent le pays et l’appel aux Syriens qui plaça le pays durant trois décennies sous la tutelle de Damas.
L’accord du Caire achevait de retirer à l’armée libanaise une partie de ses prérogatives, à la paralyser. L’État libanais allait ainsi se convertir en champ de bataille intercommunautaire, avec victimes en grand nombre et destructions considérables, sans oublier les victimes collatérales des affrontements entre Palestiniens et Israéliens. L’affaiblissement de l’armée nationale, devenue incapable de tenir son rôle, amena les communautés (aux objectifs divergents) à s’armer. Pour les unes (les musulmans et les partis de gauche), il fallait s’opposer aux Israéliens ; pour les autres (les chrétiens), il fallait s’opposer aux Palestiniens. Les chrétiens savaient que, noyés dans le monde musulman, il leur fallait trouver un allié et un puissant allié. Certains, peu nombreux, pensèrent à Israël ; d’autres, malgré leur peu d’enthousiasme, pensèrent à la Syrie, ce qui leur évitait de se compromettre avec Israël et subir la vindicte de l’immense monde arabe. Lorsque des dirigeants chrétiens tapèrent à la porte de Hafez el-Assad, celui-ci fut comblé car sa volonté d’être en situation de force dans toute négociation relative au Proche-Orient en ayant en main la carte palestinienne – un atout majeur – se voyait satisfaite. Les troupes syriennes entrèrent au Liban sans tarder et rossèrent les Palestiniens et leurs alliés de gauche joliment nommés « islamo-progressistes » sitôt qu’ils leur tenaient tête. Bien des chrétiens applaudirent l’armée syrienne venue les « libérer » des milices palestiniennes, tandis que d’autres se demandaient déjà qui les « libérerait » de l’armée syrienne…
Olivier Ypsilantis