Je redoute que cette guerre annoncée avec l’Iran ne soit la marque inéluctable d’une massification du monde, d’une marche vers l’abrutissement final. Car cette stratégie d’encerclement est menée avec le concours les Arabes, et les pires d’entre eux : l’engeance saoudienne, le sunnisme radical, l’ordure salafiste qui dégorge chez nous ses capitaux, ses mosquées, ses prosternations et son radotage de possédé. Je ne nie pas le danger iranien mais n’allons pas nous embobiner avec les Arabes ! L’Arabie saoudite, cœur spirituel du monde sunnite, majoritaire au sein de l’islam, doit être congédiée. Marquons la distance ! Un peu de tenue !
Nous avons parié lamentablement sur l’Irak puis sur la Libye. J’ai toujours dénoncé ces guerres, non parce que je suis un pacifiste — si j’aime les hommes de paix, j’ai toutes les raisons de me méfier des pacifistes — mais parce qu’il ne faut jamais se mêler des histoires des Arabes, de leurs tribus, de leurs clans. En Espagne, on ne se mêle pas des histoires des Gitans. On les salue mais on garde ses distances. Et tout le monde y trouve son compte. J’avoue toutefois ne pas avoir été mécontent au cours de la guerre d’Irak de voir les Kurdes (maîtres du pétrole) se fortifier au détriment des Arabes, tant chiites que sunnites. Ceux qui me lisent savent que je rêve d’un grand État kurde, ami d’Israël, mais ceci est une autre histoire.
Il ne faut surtout pas intervenir en Syrie. Le mieux que nous puissions espérer est une partition du pays (comme au Soudan, récemment), avec un État qui regrouperait les Alaouites, les Chrétiens de diverses obédiences et les Druzes, tous séparés de la masse sunnite repoussée à l’intérieur des terres.
Dans ce foutoir tant islamique qu’islamiste, sachons choisir ! L’Iran est aux mains d’une caste d’apparatchiks religieux mais je reste convaincu que c’est avec ce pays qu’il nous faut avant tout compter. Au désespoir sur le court terme, j’oppose l’espoir sur le long terme. Ces apparatchiks passeront, le peuple iranien lui ne passera pas. Ne nous trompons pas d’ennemi, habitués que nous sommes à n’envisager que l’immédiat !
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Ce qui se passe entre la Chine et Israël confirme l’intuition que je porte en moi depuis des années. Il m’arrive régulièrement d’inviter des Juifs désespérés par le déchaînement de haine toujours croissant envers Israël à prendre patience et à observer la Chine… et l’Inde, les deux superpuissances de demain. La Chine et l’Inde recherchent l’excellence. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’est pas du côté des Arabo-musulmans qui peuvent se vanter de la culture de la paresse à l’état pur. Mais lisez cet article sur le blog d’Arnold Lagémi :
http://www.arnoldlagemi.com/?p=5446
L’Inde est probablement le plus religieux des pays ; mais c’est un pays non-prosélyte ; je parle des Hindous bien sûr, majoritaires, soit près d’un milliard d’individus… Patience, patience. Les musulmans tapent sur les nerfs des Hindous, pour cause de Pakistan et de Cachemire mais aussi pour cause de prosélytisme. Je le redis, l’islam est en phase d’effondrement gravitationnel. Cette période de grands dangers est aussi une période de grands espoirs. Le monde est entré dans une formidable phase d’accélération. Des pays colossaux qui n’ont pas été souillés par l’antisémitisme et que l’islam n’a pas trop contaminés considèrent Israël avec intérêt voire sympathie.
J’écris sur le mode intuitif, ce qui peut déplaire ; mais il ne s’agit pas de vouloir plaire, il s’agit d’exprimer avec sincérité et précision des inquiétudes et des espoirs. L’espoir ? Observez. Le Hezbollah, ennemi juré d’Israël, se bat à présent contre ses frères musulmans. L’islam va se saigner à mort lui-même. Y’a d’la rumba dans l’ouma !
Olivier Ypsilantis
On ne peut qu’espérer! Des signes encourageants viennent d’Extrême Orient car c’est une région qui n’a pas connu l’antisémitisme chrétien ou musulman. Mais pourquoi la diaspora iranienne n’envoie pas des signaux dans ce sens? Les seuls musulmans qui osent le faire sont des Arabes (http://islamsioniste.over-blog.com/) et non pas des Perses.