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Entrevue avec Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur d’Israël en Espagne, Alon Bar.

 

Tout d’abord, une video You Tube intitulée : «La negociación directa es a solución al conflicto» :

http://www.youtube.com/watch?v=1jHssa8kt-0


 
 
 
Palacio Real, Madrid, 19 octobre 2011. Juan Carlos 1er, Alon Bar et Trinidad Jiménez, ministre des Affaires étrangères. 
 

 

Alon Bar a donc remplacé Raphaël Schutz qui a quitté son poste d’ambassadeur à la mi-juillet 2011, en laissant sur la page web de l’Ambassade d’Israël à Madrid une lettre où il fait part de son amertume tant envers la société espagnole qu’envers son gouvernement, le Gouvernement Zapatero. Il dit avoir souffert personnellement de l’antisémitisme dans ce pays. «También el hecho de haber vivido en carne propia parte del odio y del antisemitismo que existen en la sociedad española es algo que me llevo conmigo». Raphaël Schutz a été en poste sous le néfaste Gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero que l’Espagne vient de congédier sans ménagement, un gouvernement néfaste tant en politique intérieure qu’extérieure. Cet ambassadeur eut à subir les pleurnicheries d’un gouvernement élu à l’arrachée, suite aux attentats d’Atocha, d’un gouvernement qui prônait béatement l’Alliance des Civilisations tout en cultivant ouvertement l’antisionisme. Ce gouvernement de benêts, inculte jusqu’au trognon et démagogue à tout-va y est donc allé de ses jérémiades à l’occasion de l’attaque israélienne contre les terroristes du Hamas dans la bande de Gaza (janvier 2009) et des déconvenues subies par la flottille dite de «la Liberté» (mai 2010). Cette démagogie flattait l’antisémitisme autant que l’antisionisme, des fonds de commerce très lucratifs.

 

En lien le site «Patria judía» rend compte des déboires de Raphël Schutz sous le titre : «El embajador isrealí, Raphael Schutz, deja España lamentando ‘’el odio y antisemitismo’’ vividos» :

http://bajurtov.wordpress.com/2011/07/16/el-embajador-israeli-raphael-schutz-deja-espana-lamentando-el-odio-y-antisemitismo-vividos/

 

Ci-dessous, la traduction d’un entretien avec Macarena Gutiérrez, Madrid, le 9 octobre 2011 :

Quel objectif vous êtes-vous fixé pour les quatre années à venir ?

L’objectif que je me suis fixé, resserrer les liens entre les deux pays. Outre le dialogue politique qui a sensiblement progressé, il me semble que l’on peut mettre l’accent ailleurs afin de mieux nous connaître.

 

Comment jugez-vous l’initiative du Gouvernement Zapatero d’appuyer l’adhésion de la Palestine à l’Unesco ? 

Je ne pense pas qu’il soit bénéfique d’obtenir la reconnaissance d’un État palestinien quelque part à l’ONU alors que l’on débat de la question au Conseil de Sécurité. Le changement de statut palestinien doit se faire par des négociations avec Israël.

 

La construction de nouvelles implantations reste-t-elle le principal obstacle à la paix entre Israéliens et Palestiniens ? 

Je ne le pense pas. Les implantations n’ont en rien changé la position tant israélienne que palestinienne quant au tracé des frontières.

 

Leur construction se poursuit donc, sans marquer la moindre pause ?

Il y a quelque temps la construction d’implantations a été gelée pendant dix mois, ce qui n’a en rien aidé les négociations. Les implantations font partie des négociations, elles ne doivent cependant pas être présentées comme la condition sine qua non à la reprise des négociations.

 

Mahmoud Abbas a-t-il l’appui des Palestiniens ou bien a-t-on affaire à un leader fatigué ? 

Il me semble que son discours à l’ONU et son idée de porter l’affaire devant le Conseil de Sécurité lui a redonné un peu de force.

 

Comment négocie-t-on avec un État divisé entre l’autorité du Fatah en Cisjordanie et celle du Hamas à Gaza ? 

C’est difficile. Quand nous négocions avec Mahmoud Abbas, nous ne savons pas s’il représente les Palestiniens de Gaza, s’il y a un accord entre ces derniers et ceux de Cisjordanie, s’il soutient les actions terroristes du Hamas. Malgré notre doute, nous espérons qu’un jour l’autorité revienne à l’ANP.

 

Où en sont les choses avec la Turquie après qu’Erdogan vous ait accusés d’être un État terroriste ? 

Nous attendons patiemment un discours plus constructif. Erdogan a choisi d’emprunter un chemin qui ne conduit pas à la paix. Néanmoins, les contacts au niveau militaire ne sont pas rompus.

 

La communauté internationale fait-elle preuve de tiédeur envers la Syrie ? 

Les changements dans le monde arabe sont importants. Mais où vont-ils mener ? La Syrie a été et reste un ennemi d’Israël, un ennemi qui a aidé le Hezbollah et le Hamas et qui est quasiment un allié de l’Iran Nous serions heureux qu’un changement en Syrie modifie une telle politique mais…

 

Le curriculum vitae d’Alon Bar :

http://www.embajada-israel.es/docs/laembajada/Embajada_CV_Alon_Bar.pdf

 

Et un long entretien César Vidal – Alon Bar, une video You Tube du 19 septembre 2011 :

http://www.youtube.com/watch?v=3e1chb8S8JY

 

 

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