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Réponse à un intervenant qui m’accuse de soutenir la « mafia juive »

 

« L’antisémitisme n’est jamais un but, il n’est qu’un moyen, il est la mesure des contradictions sans issues. L’antisémitisme est le miroir des défauts d’un homme pris individuellement, des sociétés civiles, des systèmes étatiques. Dis-moi ce dont tu accuses les Juifs et je te dirai ce dont tu es, toi-même, coupable », Vassili Grossman dans « Vie et Destin ».

 

Léon Askénazi (1922-1996)

 

Suite à la publication d’un article sur le présent blog, article intitulé « Israël bullying, ou la voix de la masse », https://zakhor-online.com/?p=18449, un intervenant m’a envoyé cette réponse : « Pourquoi tant de rationalisation, de psychologie d’autrui, de dérision ? Pourrais-je vous suggérer un peu plus d’auto-contemplation et un peu moins de psychonévrose freudienne et pseudoscience adornienne ? (…) Vous tomberez toujours dans le même piège dialectique d’auto-justification, qui justifie les crimes de la mafia juive. Votre refus de vous rendre aux faits – cette innocence, de fait – semble être est une flamme qui vous anime nuit et jour. »

Face à une telle mise en garde, il me faut répondre par l’euphémisme – understatement dirait l’Anglais, mot qui a une tonalité particulière, plus suggestive que le mot « euphémisme » ou « litote ».

Tout d’abord, j’espère que ledit intervenant ne s’est pas senti visé par cet article. Je l’ai écrit suite à une remarque lâchée au cours d’un repas par un invité. Je ne règle pas des comptes, je prends des notes. Et je réponds sans illusion car quelqu’un qui évoque « les crimes de la mafia juive » est enfoncé dans un tel bourbier mental qu’au moindre mouvement il s’y enfonce un peu plus – comme dans des sables mouvants.

Les Juifs ne constituent en rien une mafia, sauf dans les imaginations hallucinées. Il y a bien eu des mafias juives, parmi tant d’autres mafias. Rappelons que le mot « mafia » dans son acception première est né dans la très catholique Italie et qu’il rassemblait des Catholiques et affiliés.

Il y a bien eu des mafias juives, comme par exemple la Zwi Migdal, particulièrement active en Argentine dans les années 1920, une organisation dirigée par des Juifs contre des Juives, traite des Blanches à partir de l’Europe centrale et orientale, de la Pologne surtout – son premier nom, « Varsavia ». A noter que ces Juifs étaient tenus en horreur par l’ensemble des communautés juives. Ces marginaux se voyaient même refuser l’inhumation dans les carrés israélites. Je vous rapporte cette histoire (et je pourrais en rapporter d’autres, comme celle de Meyer Lansky ou Bugsy Siegel, qui ne sont pas à la gloire des Juifs ou, plus exactement, de certains Juifs) afin que vous compreniez que mon intérêt pour l’histoire du peuple juif, que je qualifierais de peuple-monde, n’est en rien une névrose obsessionnelle, un aveuglement et une naïveté, mais qu’il procède d’une étude soutenue, enthousiaste, d’une rencontre avec une histoire qui d’une manière ou d’une autre m’interroge et m’engage. Je ne maîtrise malheureusement pas l’hébreu, ce qui limite l’étude à laquelle je me livre. Et je doute de m’y mettre sérieusement tant je suis occupé sur différents fronts, si je puis dire.

 

Adin Steinsaltz (1937-2020)

 

Cet intérêt que j’ai commencé à développer dès un jeune âge s’explique en partie par les remarques anti-juives que j’ai pu saisir autour de moi, souvent prononcées en passant, comme s’il s’agissait d’une affaire entendue, un antisémitisme « distingué » qui se gardait de tout propos ordurier mais qui, de ce fait, me semblait plus diffus, plus pénétrant, plus inquiétant. L’antisémitisme clean

Il y a eu ma découverte de la Shoah, une sidération, un assassinat de masse inédit par son ampleur mais plus encore par ses méthodes. Certes, les Juifs ne sont pas les seuls à avoir massivement souffert (je précède ceux qui m’accuseront d’instrumentaliser la Shoah, à des fins sionistes par exemple), mais les méthodes d’extermination mises en œuvre ont introduit dans l’histoire humaine une radicalité nouvelle.

Vous m’accusez d’être victime de « la mafia juive », de « justifier ses crimes », voire de les favoriser. Je pourrais vous congédier mais je préfère vous observer. Je vous trouve bien triste.

Les propositions juives au monde sont tellement vastes et fondamentales que tout homme devrait s’y arrêter et les étudier. Il pourrait ainsi se sentir juif à des degrés divers, ce que nous sommes tous, sans le savoir, sans vouloir le savoir. Vous devriez cesser de vous sentir le jouet de puissances occultes, en particulier de « la mafia juive ». Vous pourriez commencer par vous plonger dans la lecture de Léon Askénazi, d’Adin Steinsaltz ou de Bernard Chouraqui – mais il y en a tant d’autres –, des penseurs qui vous aideraient à amplifier votre souffle et à aiguiser votre regard. Le monde juif est aussi divers que le monde, c’est pourquoi je qualifie volontiers le peuple juif de peuple-monde, un peuple très spécifique qui est peuple-monde par sa spécificité même. Vous devriez entreprendre l’étude du Talmud, ce qui est faisable sans nécessairement maîtriser l’hébreu, ce que rappelle Léon Askénazi, ou se laisser pousser la barbe.

Vous évoquez cette flamme qui m’anime jour et nuit. L’image est quelque peu forcée mais il est vrai que mes interrogations au sujet de l’antisémitisme et de l’antisionisme sont régulièrement réactivées par les médias de masse (la plupart financés par l’argent public, l’argent de nos impôts donc) et par des réflexions en passant. « Neighborhood Bully » de Bob Dylan reste bien actuel. Comment est-il possible que de braves citoyens pris entre leur profession (lorsqu’ils ne sont pas retraités) et la consommation soient à ce point préoccupés par Israël où ils n’ont le plus souvent jamais mis les pieds et dont ils ignorent tout hormis le pré-cuisiné que leur servent les appareils du pouvoir, comme le Quai d’Orsay ou l’A.F.P. ?

Il y a la doucereuse et incessante propagande, il y a aussi que bien des têtes sont préparées à accepter une telle propagande, préparées par des images séculaires pour ne pas dire millénaires qui montrent le Juif comme un individu qui ourdit une conspiration, qui manœuvre en sous-main, membre d’une société occulte, d’une mafia. Vous n’étouffez pas dans votre placard mental ? Ouvrez-en la porte ou enfoncez-la si elle est fermée à clé ! L’histoire du peuple juif et d’Israël est aussi l’histoire du monde, une invitation à une réflexion sans cesse amplifiée, comme ces cercles qui se propagent à la surface d’un lac après qu’une pierre en a touché la surface.

 

Le philosophe Bernard Chouraqui en 1993  (né en 1943)

 

Je vous laisse méditer ces lignes de Shmuel Trigano (dans « Les frontières d’Auschwitz ») : « Dès les lendemains de l’Émancipation, on voit en effet se développer un peu partout en Europe l’antisémitisme, une forme inédite de la haine des Juifs dont les motifs n’étaient plus religieux mais politiques et laïques et qui se déclinait dans toutes les langues idéologiques, selon que l’on fustige, à gauche, la ploutocratie, ou, à droite, le communisme. Or, quelle est la cible de l’antisémitisme sinon le peuple juif ? C’est à travers la figure du “complot” qu’il est en effet (mé)connu dans la modernité, façon dévoyée de le désigner, quand il n’existe aucune catégorie politique moderne pour le penser ».

Vous me suggérez un peu plus d’auto-contemplation et un peu moins de psycho-névrose freudienne et de pseudo-science adornienne. Je vous en remercie mais le message d’Israël au monde m’est vital et lorsque je lis Léon Askénazi, Adin Steinsaltz ou Bernard Chouraqui (il y en a beaucoup d’autres, je le redis), je reconnais non seulement des maîtres mais aussi des amis. Le monde est vaste Monsieur « Nostradamus » – et je sais que le choix de ce pseudonyme n’est pas un hasard. L’air que vous respirez est vicié (vicié par votre propre respiration) avec ces miasmes de « nazis crypto-juifs » et de « mafia juive ». J’espère ne pas vous avoir manqué de courtoisie.

Olivier Ypsilantis

22 thoughts on “Réponse à un intervenant qui m’accuse de soutenir la « mafia juive »”

  1. Quant à moi, je prends la liberté de vous écrire que pour la toute première fois, un de vos textes (dont j’aime la clarté, et la passion dont ils témoignent, aussi) me surprend. A tel point que les premiers fragments passés, il m’a fallu le survoler, tant une lecture méthodique m’était difficile à… comprendre.
    Pour aller droit au but : répondre à un psychopathe qu’on peut se figurer salement nécrosé par sa monomanie judéophage, un type qui parle de “crimes”, de “mafia juive”, et qui pour mieux donner encore dans le grotesque, mobilise Freud et Adorno – me paraît absolument superflu, dans le meilleur de cas.
    Salutations sionistes – et remerciements pour les articles, la constance et l’érudition.

    1. Hanna,
      A mon tour de vous remercier d’avoir des amis comme vous.
      Ivri,
      J’ai failli ne pas répondre, mais l’antisémitisme étant pour moi un sujet d’inquiétude constant, je tente par l’écriture d’alléger ce sentiment. Merci pour votre courrier.

  2. Bonsoir,
    Merci pour ces mots. Pour ma part, je ne puis que réitérer notre gratitude (je ne suis pas seul à vous lire ici) pour la qualité de vos textes.
    Ce doit être une tâche bien compliquée, parfois ingrate et douloureuse : tenter de dire, comme vous le faites, le nom d’Israël et tous ses possibles, en ces temps de régression, de mensonges et de ténèbres.
    Paix et lumière, donc – à vous-même ainsi qu’aux vôtres et à toute notre pauvre famille humaine.
    Ivri

    1. Ivri,
      Je vous remercie pour ces mots et c’est à mon tour de vous exprimer ma gratitude. Ma tâche n’est ni compliquée, ni ingrate, ni douloureuse, elle me passionne. Le peuple juif et l’État d’Israël sont les derniers principes romantiques du monde, soit des principes nourris par une énergie fondamentale, substratique. Quand on aime Israël, on n’est jamais vraiment seul tout en évitant la foule, ce qui n’est pas pour me déplaire. Ainsi que je le dis volontiers, je préfère la compagnie de quelques amis à celle de hordes de potes, ces hordes qui ne soutiennent les « pauvres Palestiniens » et autres « opprimés » que par haine (dissimulée) de tout ce qui touche à Israël et au peuple juif.

  3. Shalom,
    Je suis très touché par les mots que vous prenez le temps de m’adresser. Merci.
    En dépit de l’inélégance du procédé, dont je vous prie d’emblée de m’excuser, j’aimerais esquisser – tenter d’esquisser – point par point une sorte de réponse :

    1) Je suis particulièrement sensible à ce que vous écrivez sur “l’énergie fondamentale” qui fait qu’Israël, justement, existe. Pour aller très, très vite, car ce cadre dialogique ne nous permet guère davantage – je tiens le sionisme – non pas seulement celui des Pionniers, des Amants de Sion et de Pinsker – mais aussi celui qui vit et palpite aujourd’hui dans les rues d’Israël – pour l’unique principe révolutionnaire en acte à l’heure où nous échangeons. Une révolution est quelque chose qui fait bouger les gens en esprit, mais également au niveau des corps. Oui. Or chaque mois, chaque jour, des milliers de gens se mettent en mouvement vers Sion. Ils montent – quand la créature morbide qui vous accusait de faire “le jeu de la mafia juive” et ses frères en psychose descendent, eux, s’enlisent, et par leur obsession du Juif, s’interdisent de “prendre le risque de l’âme” (Nelly Sachs), et ainsi, d’accéder à l’être. (Je l’admets : j’espère qu’il lira ces mots)
    2) Malgré ses apparences un peu formelles – l’Agence Juive est le moteur même de cette énergie révolutionnaire. Etrange, n’est-ce pas ? On s’attendrait plutôt à des rebelles hébreux intrépides surgis des monts de Judée – mais non : une institution, des employés “carrés” – mais une action radicale. Elle est là, aujourd’hui – la révolution permanente.
    3) Révolutionnaire, Israël l’est par sa vocation universelle – et cela aussi préoccupe, attire de plus en plus de monde. Etant très au fait de ce qui existe dans le domaine du renouveau des études juives – à l’échelle européenne, notamment – je puis vous dire que les versets d’Isaïe (et autres) sur l’unité que forment Israël et les Nations, à travers un dépassement du politique qui mènerait à l’émergence d’une humanité-vraiment-humaine, interpellent des gens venus d’à peu près toutes les disciplines, langues et cultures.
    Merci à vous
    Ivri

    1. Hanna ,
      Mais le révolutionnaire et le romantique ne se contiendraient-ils pas mutuellement ? Plus exactement ne seraient-ils pas dans un rapport Yin/Yang si je puis dire ? Comme les deux triangles équilatéraux en intersection parfaite qui donnent l’étoile de David ?

  4. Hanna,
    “Donc notre communauté ne veut pas de révolution : elle est révolution”
    (Buber / Ed. de l’Eclat, “Communauté”, petit recueil de textes anarcho-hébreux !)

  5. דוב קרבי dov kravi

    Shalom mitnadev,
    je salue ton équanimité.
    Pour ma part, je n’aurais voulu répondre à un énergumène capable d’évoquer ” la mafia juive ” pour caractériser le peuple hébreu.
    C’est l’avantage du clavier pour ces fâcheux : ils s’évitent ainsi quelques séjours aux urgences et autres désagréments.
    ! מגעיל

    1. Dov Kravi,
      J’aurais pu ne pas répondre, mais l’antisémitisme suscite en moi un tel questionnement – comme une hébétude – que je m’efforce autant que possible de lui faire face comme on fait face à une attaque.

  6. שלום דוב קרבי,
    בהחלט מסכים איתך, ואני מוסיף כי גם כשהם מסתתרים מאחורי המחשבים שלהם – עדיין ניתן לצוד אותם
    יום טוב לך
    עברי

  7. Toujours les mêmes causes produisent les mêmes effets

    La question juive travaille tout le monde. Sans doute est-ce dû au fait que les espérance du judaïsme (religieux ou athée) sont diamétralement opposées à celles des gentils (religieux ou athées). Les uns sont messianiques et désirent que l’alliance dont ils croient être dépositaires se réalise ici-bas dans un sens pratique et matériel, leur assurant un rôle de peuple sacerdotal, soit spirituellement, comme intermédiaires entre dieu et les hommes, soit comme avant garde éclairée de l’humanité s’ils sont simplement progressistes ou marxistes. Ces idéaux juifs ont déteint parmi les gentils sous la forme des Lumières et de fermentations révolutionnaires diverses et variées. Les autres désirent avant tout réaliser la prospérité de leur peuple particulier sur son territoire particulier, en cultivant leurs traditions particulières, et en s’épanouissant dans un bien commun au sein de cités particulières. Le nationalisme correspond mieux à ces aspirations et il constitue la tendance première des peuples. Les deux affects et les deux aspirations sont antagonistes, inconciliables et le clash ressurgit périodiquement à tous les détours de l’histoire quand les gentils perçoivent l’existence d’un pouvoir juif organisé, qui certes n’est pas monolithique et qui certes est divisé contre lui-même, mais dont à certains moments l’existence et la tyrannie devient impossible à ne pas voir. C’est le cas actuellement en France où se produit une prise de conscience populaire du fait que les objectifs poursuivis par la communauté juive organisée, sioniste ou non, sont contraires à l’intérêt national du peuple français de souche. À chaque fois au cours de l’histoire qu’une telle prise de conscience se fait jour, c’est l’antisémitisme qui revient. Les Juifs de pouvoir ne peuvent même pas imaginer que le fait qu’ils détiennent à un moment donné un pouvoir décisionnel prépondérant au sein d’une nation hôte, ne saurait être ressenti par ladite nation que comme une intrusion insupportable et une domination étrangère. Ces hommes de pouvoir et d’influence s’imaginent naïvement que leur rôle éminent devrait être applaudi par les goyim et accepté avec reconnaissance, car cela est porteur de progrès pour eux. C’est ce que s’imaginait par exemple le fameux Isaac Abravanel, appartenant à une caste qui avait accaparé l’administration des finances dans le royaume d’Espagne et qui était convaincu que tout le monde s’en félicitait car c’était, pensait-il, pour le bien de tous, et qui a été sidéré quand Isabelle la Catholique lui a signifié, par le décret de l’Allambrah en 1492, qu’il en était autrement. Visiblement Isaac Abravanel pensait comme Doc Kravi que ne pas être enchanté de subir l’emprise juive est un “profond désordre mental”. La personne qui écrit ses réflexions a fait des recherches généalogiques sur sa propre famille récemment et découvert avec étonnenment qu’il avait passablement d’ascendances juives du XIVe au XIXe siècle. Cela n’a pas changé pour lui le constat énoncé plus haut qui ne lui fait aucun plaisir. Mais c’est un constat historique factuel. On souhaiterait une entente, ou un modus vivendi au moins, entre les deux éléments antagonistes, entente dans laquelle l’élément minoritaire (juif) pourrait se voir concéder un rôle utile au sein des peuples, s’en satisferait et ne tenterait pas d’en abuser. En échange le pouvoir lui garantirait la sécurité. Malheureusement au cours de l’histoire cela n’a jamais été possible, cet élément minoritaire estimant comme un dû que soit créé un état de fait qui lui donne à lui le contrôle de la situation et lui permette de fixer lui-même la règle du jeu, ce qui lui permet ensuite de liquider à son gré tous les pouvoirs, même ceux qui ont été ses meilleurs bienfaiteurs, qui ne lui donnent pas entièrement satisfaction, dès qu’une occasion se présente d’un changement révolutionnaire dont le pouvoir juif escompte des avantages pour lui. D’ailleurs Ivri le confirme lui-même dans ce fil de discussion en citant Martin Buber: “Notre communauté ne veut pas de révolution: elle est la révolution”. Le projet de la démocratie libérale, avec le pluralisme et la diversité, notamment sous la forme du mélange des races et du multiculturalisme, a été vanté comme une solution permettant aux Juifs de vivre dans une certaine quiétude au milieu des non juifs, en oubliant qu’il représente aussi une souffrance pour les “locals” priés de subir et accepter leur dépossession. Malheureusement le “vivre ensemble” a toujours été à sens unique et actuellement les éléments allogènes importés parmi les peuples européens ci-devant chrétiens pour fracturer leurs sociétés (par l’immigration massive et le regroupement familial, mais c’était déjà la même combine dans l’Espagne du 8ème siecle, dès 711) se retournent eux mêmes contre l’élément juif qui les avait fait venir. Dieudonné incarne ceci en France aujourd’hui et si Dieudonne n’était pas né, un autre aurait fait le même travail. M. Ypsilantis aura sans doute noté l’incident de l’autre jour en Espagne où une petite passionaria de 18 ans, belle comme l’amour, et s’appelant Isabel Médina Peralta, a fait des déclarations incendiaires à l’occasion d’une manifestation commémorative du sacrifice de la division Azul. C’est un signe inquiétant dans un sens, mais surtout révélateur de l’époque dans laquelle on entre, et pas du tout surprenant. Aussi longtemps que le monde juif considérera que son droit à l’existence implique qu’il doit mener une guerre inexpiable contre les nations, de tels faits se reproduiront toujours.

  8. דוב קרבי dov kravi

    Le seul fait d’évoquer ” l’emprise juive ” témoigne de votre profond désordre mental. Tout autant que le délire sur les prétendues menaces nucléaires de l’état hébreu envers les capitales européennes.
    Je vous conseillerais bien de ne pas oublier vos gouttes à l’avenir, mais je sais cette pathologie incurable.

  9. “Aussi longtemps que le monde juif considérera que son droit à l’existence implique qu’il doit mener une guerre inexpiable contre les nations, de tels faits se reproduiront toujours”.

    La personne qui vient d’avoir ces mots doit passer par sa bouffée délirante dominicale (ouais, je psychiatrise) pour se figurer que je vais lui répondre…
    Pour le reste, voyons un peu :

    – politique de vaccination en Israël = réussite maximale, écrasante, efficacité phénoménale.
    – Alyah : malgré la pandémie, des chiffres à foutre la rage (j’ai décidé de rester poli) à la “personne” (?) qui a commis la phrase précitée.
    – Culture : livres, musiques, arts, philo, cinéma : décidément, la pensée juive, l’histoire juive, ont encore des milliers de chefs-d’œuvre à inspirer.
    – Tsahal : j’invite les sceptiques à s’informer sur l’entraînement “surprise” (tiens donc !) effectué il y a deux jours par l’armée de l’air à la frontière du Liban : 3000 cibles détruites en 24 heures. Suis d’avis que les fans du douzième imam & les hordes du Hezbollah ont reçu le message 5 sur 5 : une seule frappe sur une localité israélienne, et c’est toute l’infrastructure du Hezb qui sera rayée de la carte (et ce seront TOUTES et TOUS les démocrates du Liban qui jubileront aussi)(pour toute info, rdv sur ynet, par exemple – bonne lecture !).
    – Quoi d’autre ? Ah oui, la paix avec de plus en plus de pays arabes qui prendront un plaisir extrême, un plaisir dément, à démantibuler tout ce qui se fait de shiite dans la région……………. un Biden plus sioniste qu’Herzl……….. des projets dans tous les sens, une énergie époustouflante et… et dieudonné, c’est vrai, et soral, oui encore… et des types comme celui qui vient de déféquer (car je dirai qu’au plan historiosophique, il s’agit bel et bien d’une sorte de défécation) les mots cités en ouverture… Des types qui ont très obscurément capté (et qui en crèvent littéralement) que de leur haine, le peuple juif sort toujours plus fort, plus haut, plus grand.
    Un nouveau spectacle de dieudonné ? Parfait. Dix juifs indifférents qui tout à coup se réveillent, se mettent à lire, à dévorer – et quand un Juif se réveille, c’est la réalité elle-même qui doit prendre garde…
    Une nouvelle publication hitléro-soralienne ? Encore mieux. Dix juifs supplémentaires qui jusque-là se contentaient de “songer” à l’Alyah – et qui décident subitement de faire le pas.
    Merci soral, merci dieudonné. La vérité, c’est que vous roulez pour NOUS.
    Qui dit mieux ?
    Qui fait plus fort ? Et si Gainsbourg avait raison, et qu’en fin de compte, Dieu lui-même était juif ?
    Salut
    Ivri

  10. ערב טוב דב
    מסכים איתך לגמרי !
    אולם טוב להזכיר להם, כל כמה זמן, עד כמה עם ישראל חי וקיים !
    אור ושלום לך
    לכל בית ישראל
    ל-OLIVIER
    ולכל החברים\חברות שלנו בעולם
    עברי

  11. Toujours les mêmes causes produisent les mêmes effets

    @Ivri

    Vous vantez les réussites d’Israël. Vous avez peut-être raison. Je ne connais pas Israël et je ne le critique pas. Je suis plus dérangé par les conséquences néfastes de l’action juive dans la diaspora, c’est à dire dans nos pays. Mais il y a quand même un point que vous relevez, qui semble sujet à caution. Vous écrivez: “politique de vaccination en Israël = réussite maximale, écrasante, efficacité phénoménale.”

    C’est curieux, mais il semble que votre triomphalisme ne soit pas partagé par tout le monde.

    https://www.la-croix.com/Monde/En-Israel-vaccination-progresse-contamination-explose-2021-01-29-1201137839

    Bon, à pert ça, la tonalité générale de votre mot c’est que les antisémites roulent pour vous, sionistes, puisqu’ils créent un climat favorable à l’alyah.

    Ca c’est une réflexion très intéressante. En somme le sionisme aurait intérêt à maintenir vivant l’antisémitisme, l’hostilité aux Juifs, pour les inciter à aller tous se réfugier en Israël. Il y a beaucoup d’apparence en effet que cela soit la pensée de nombreux Juifs. Il faut que leurs coreligionaires soient le plus détestés possibles, comme ça au moins ils ne pourront pas s’assimiler et, maintenant qu’il y a Israël, ils seront incités à faire leur alyah.

    Bon, c’est une façon de voir les choses. Cela expliquerait ces provocations incessantes et ces propos haineux envers les non juifs dans les médias. Cela expliquerait aussi le rôle du CRIF et de la Licra comme fourriers de l’immigration depuis le début, et même aujourd’hui que l’antisémitisme des banlieues est connu, les institutions communautaires juives se retournent contre Georges Bensoussan qui dit la vérité, car elles veulent maintenir l’immigration incontrôlée et la présence musulmane massive pour mieux détruire la France.

    Tout ce que je peux dire, vu de l’extérieur, c’est que cette politique est cynique, sans scrupules, qu’elle exacerbe l’antisémitisme. Et surtout elle met en danger les Juifs ordinaires qui ne demanderaient qu’à vivre tranquillement parmi nous.

  12. – ça ne sait ni lire, ni établir des distinctions basiques (vaccination, contamination, premières réactions attendues, prévues, annoncées)… ;
    – ça n’est même pas foutu de déchiffrer un vulgaire papier correctement (l’article de La Croix ne parle en rien “d’échec”, mais confirme au contraire l’ampleur exceptionnelle de la vaccination en Israël, parle des “deux mois” d’attente avant les premiers vrais résultats et même des “tout premiers signes (qui) se montrent encourageants”)… ;
    – dès lors, comment s’étonner que ça fasse une fixette mortelle sur le Peuple du Livre ?
    J’ajouterai que ça sent la vieille culotte, l’onanisme aigri.
    Ca sent le néant.
    Le simple fait d’écrire à des juifs/juives, aux ami-e-s du peuple d’Israël, met la très vilaine chose en question dans tous ses états.
    Le simple fait d’être lu par eux, par elles, lui offre une jouissance que rien au monde ne viendra jamais remplacer, ni surpasser. Jamais. La suite est ici – rédigée dans un langage simple, avec notions élémentaires et définitions : https://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours/cours-psychiatrie-la-nevrose-obsessionnelle.html

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