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« L’Affaire Georges Bensoussan »

 

« Le problème n’est pas de savoir si Georges Bensoussan est coupable mais de savoir s’il dit vrai », Alain Finkielkraut

 

Dans cette affaire, « L’Affaire (Georges) Bensoussan », j’ai été frappé et, pour tout dire, peiné par l’attitude de Juifs de France, certes minoritaires mais néanmoins bien visibles, ces Juifs étant considérés comme des « notables ». Leur attitude a été comparée par certains à celle d’autres notables israélites (comme on le disait) lors de l’Affaire Dreyfus, plus simplement « L’Affaire ». Parmi ces « notables » d’aujourd’hui, Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah.

Dans un article sans concession, « Georges Bensoussan : lâché par les Juifs de cour, innocenté par la justice », Sarah Cattan rappelle qu’au moment de « L’Affaire », le Consistoire Central se montra bien timide et que le Grand Rabbin de France, Zadoc Kahn, limita son engagement sous couvert du devoir de réserve. Il est vrai que lorsqu’un Juif est accusé, à tort ou à raison, qu’importe, c’est toute la communauté juive qui l’est, sinon explicitement du moins implicitement, et qui se retrouve désemparée. Ainsi, à tout moment, tout Juif peut être tenu de répondre de la faute, réelle ou supposée, d’un autre Juif. Il n’est pas nécessaire que j’insiste. Il est vrai que les Juifs ne sont pas les seuls dans cette situation qui est généralement celle des minorités, hier et aujourd’hui, là-bas et ici ; mais ils ont été et restent de ce point de vue plus exposés que la plupart. La naissance de l’État d’Israël et le rassemblement d’une partie des Juifs ont apporté une protection à ces derniers mais a augmenté le danger qui pèse sur les Juifs de la diaspora, volontiers accusés des « crimes sionistes », sans compter qu’Israël reste le Juif des Nations.

 

Georges Bensoussan

 

Je ne puis décidément cacher que dans cette Affaire, le lâchage de Georges Bensoussan par une partie de la communauté juive – et plus particulièrement par des responsables du Mémorial de la Shoah – m’a particulièrement peiné ; il ne m’a pourtant pas vraiment surpris. Pourquoi ? Georges Bensoussan a servi le Mémorial de la Shoah durant plus d’un quart de siècle. Mais voilà, on aurait aimé qu’il ne s’intéresse qu’à la Shoah et surtout pas aux Territoires perdus de la République (voir « Les territoires perdus de la République. Antisémitisme, racisme et sexisme en milieu scolaire », publié en 2002, sous le pseudonyme d’Emmanuel Brenner) et à l’expulsion des Juifs des pays arabes (voir « Juifs en pays arabes : le grand déracinement 1850-1975 », publié en 2012). Il y a d’autres livres dérangeants de Georges Bensoussan, dans la France d’aujourd’hui, mais ces deux titres constituent l’essentiel de ce qui est reproché à l’historien. J’ai dans mes documents un épais dossier de presse au sujet de ces deux ouvrages, le premier surtout. Je ne vais pas me perdre en références (consultables sur Internet), simplement, un certain Dominique Vidal ouvre son article dans le numéro de mai 2003 du « Monde diplomatique » par : « Voici un livre schizophrénique » et ainsi de suite. Quand on connaît la manière dont cette vaste enquête a été conduite, on ne peut que serrer les poings en lisant cet article écrit par une personne qui ne fait qu’obéir aux mots d’ordre de ce mensuel et qui n’en a probablement guère quitté les bureaux. Mais j’allais oublier : Georges Bensoussan a « récidivé » et « aggravé son cas », plus récemment, en 2017, avec la « La France soumise. Les voix du refus ».

J’ai très vite senti, d’une manière d’abord diffuse puis de plus en plus précise, que l’on tiendrait rigueur à Georges Bensoussan pour ces livres, d’être en quelque sorte allé mettre son nez là où il n’aurait pas dû… L’historien de la Shoah aurait dû s’en tenir à son sujet, et le Mémorial de la Shoah n’a pas été le dernier à le lui faire savoir.

Georges Bensoussan a été qualifié, et de diverses manières, de trouble-fête, d’empêcheur de danser en rond, d’incitateur à la haine, de porter atteinte au sacro-saint « vivre ensemble ». Et puis à quoi bon se préoccuper du « grand déracinement » ? Pourquoi salir la belle image de la convivialité en pays arabes où, affaire entendue, les Juifs ont coulé des jours plutôt heureux ? La Shoah, pourquoi ne pas s’en être tenu à la Shoah – une « vieille histoire » et une « affaire entendue » – qui ne suscite plus guère de polémique en dehors du cercle restreint des révisionnistes et des négationnistes ?

Au cours de cette Affaire, Georges Bensoussan est « gentiment » écarté de ses activités liées au Mémorial de la Shoah, dont ses fonctions de formateur auprès des policiers, magistrats et professeurs. Il a été accusé d’islamophobie, un mot de propagande destiné à écraser toute opposition selon une méthode qui avait prouvé toute son efficacité (et je ne me laisse pas entraîner à la facilité d’une comparaison) dans l’U.R.S.S. de Staline. Une démocratie comme la France sait utiliser l’air de rien cette bonne vieille méthode, toujours très efficace.

Des responsables du Mémorial de la Shoah lui reprochèrent d’engager la respectabilité de cette institution – et de lui porter préjudice – avec la publication de son enquête sur les Territoires perdus de la République. Ces responsables oubliaient, ainsi que le signale Sarah Cattan, « qu’Alain Finkielkraut l’avait invité au micro de France Culture pour la nouvelle édition des “Territoires perdus de la République”, et que c’est à ce titre seul qu’il s’exprima ». Ce sont donc des propos tenus sur France Culture, le 10 octobre 2015, au cours de l’émission « Répliques », que le tribunal jugea en première instance puis en appel, suite à la relaxe de Georges Bensoussan. On sait que sa métaphore inspirée du sociologue français d’origine algérienne Smaïn Laacher ne fait appel à aucun essentialisme, à aucun racialisme et qu’elle est exclusivement culturelle, contrairement à ce que les ennemis de l’historien se sont efforcés et s’efforcent de faire accroire. Des Musulmans de grande culture et à l’intelligence libre confirmèrent la pertinence des propos reprochés à Georges Bensoussan. Peine perdue. On voulait la peau de l’historien ou, tout au moins, le mettre au pilori. On l’accusa donc d’islamophobie, un mot de propagande particulièrement efficace comme nous venons de le dire.

Étrange affaire. Georges Bensoussan a été un précurseur en désignant les Territoires perdus de la République, une vaste enquête sur le terrain et non un ouvrage écrit dans la quiétude d’une bibliothèque par un idéologue bien décidé à préparer la « Shoah des Musulmans » pour une France Musulmanenrein, une enquête menée par des professeurs de lycées et de collèges sous la direction de Georges Bensoussan (Emmanuel Brenner), par ailleurs auteur de la postface. Lors du procès en appel, l’avocat de la Ligue des droits de l’Homme (L.D.H.) déclara tout de go que les propos reprochés à l’historien étaient « pré-génocidaires ». Et vas-y, hardi-petit ! C’est ainsi, on jalouse aux Juifs jusqu’à leurs souffrances d’où nombre de considérations dans le genre : les Musulmans en Europe vivent ce que les Juifs y ont vécu en 1930, d’où aussi le glissement vers Israël et le jeu des sonorités qui séduit tant les antisiomites (néologisme né de la fusion d’antisioniste et d’antisémite), Gaza / Auschwitz. On guettait donc l’historien qui-aurait-dû-s’en-tenir-à-la-Shoah. La publication du « Manifeste contre le nouvel antisémitisme », dans le numéro du 21 avril 2018 du Parisien, aggrava le cas de Georges Bensoussan. Sarah Cattan, femme de courage, fit part de son étonnement indigné et posa la question : pourquoi le Sépharade (Georges Bensoussan est d’origine marocaine) est-il écarté de l’establishment ashkénaze de la mémoire de la Shoah ? (N’oublions pas que des centaines de milliers de Sépharades ont été assassinés par les nazis). Et Sarah Cattan questionne la vanité sociale d’un certain establishment juif. Peut-il choisir l’arbitraire et trahir par lâcheté, une « lâcheté qui emprunte à ces vieux mécanismes des Israélites français qui auront trahi pour des raisons de classe depuis l’Affaire Dreyfus jusqu’aux missives adressées au maréchal Pétain, en 1940 ? »

Sarah Cattan termine son article en nous entraînant au Mémorial de la Shoah. Elle livre quelques intéressants éléments en toute discrétion, des éléments qui suggèrent la complexité d’un certain imbroglio. Elle évoque la structure pyramidale du Mémorial de la Shoah, une structure qui fait courir le risque à ses responsables (pensent-ils) d’être mis au pilori (après avoir été marqués au fer rouge du sceau de l’infamie) en compagnie d’un « islamophobe », Georges Bensoussan en l’occurrence. Bref, il s’agit de préserver l’institution dont ne peut que saluer par ailleurs le travail remarquable, travail dont Georges Bensoussan aura été l’un des maîtres d’œuvre, notamment par le poste de rédacteur en chef et de responsable éditorial (qu’il occupait depuis 1993) de la Revue d’histoire de la Shoah, revue qui se présente ainsi : « Seul périodique européen consacré à l’histoire de la destruction des Juifs d’Europe, et première revue d’histoire sur le sujet, cette publication est essentielle pour tout étudiant ou chercheur travaillant sur cette césure de l’histoire. Elle entend donner un aperçu des chantiers actuels de l’historiographie du judéocide. La Revue d’histoire de la Shoah ouvre également son champ d’étude aux autres tragédies du siècle : le génocide des Tutsi au Rwanda, celui des Arméniens de l’Empire ottoman et le massacre des Tsiganes. »

Sarah Cattan confirme cette crainte que je portais en moi depuis quelque temps, à savoir que l’homme libre, Georges Bensoussan, était guetté par des groupes postés en embuscade et désireux de le ligoter et de le bâillonner. Je le redis, je savais que sa vaste enquête (« Juifs en pays arabes : le grand déracinement 1850-1975 ») dérangeait, une somme que j’ai lue et relue, une somme nourrie de documents inédits et originaux dont une part importante provient des immenses archives de l’Alliance israélite universelle (A.I.U.). Georges Bensoussan a apporté des notes discordantes, et à plusieurs reprises, dans la sérénade suave qui nous compte l’idylle juive en pays arabes et, plus généralement, musulmans. Voilà qui méritait une sévère correction ! Cette embuscade avait commencé à s’organiser bien avant, avant 2012, date de la parution de ce livre. J’avais quitté la France depuis des années lorsque fut publiée l’enquête « Les territoires perdus de la République », en 2002 donc. Je n’avais guère accès à Internet, alors bien aléatoire là où je vivais, et je ne lisais pas la presse française. J’ai donc été en quelque sorte déconnecté de la France pendant des années. Mais depuis que j’ai rétabli un contact plus soutenu (grâce en grande partie à Internet), je reprends et suis le fil de l’aventure de Georges Bensoussan, l’homme qui a choisi de dire la vérité dans un monde qui veut faire taire certaines voix et pour des raisons que je vous laisse deviner. La publication de cette minutieuse enquête, « Les territoires perdus de la République », commença à rendre Georges Bensoussan suspect. Ce fut son premier « faux pas ». L’enquête plus récente, « Une France soumise » sous-titrée « Les voix du refus » et qui porte en couverture, inscrite sur fond rouge, cette information : Après « Les territoires perdus de la République », cette enquête, avec préface d’Elizabeth Badinter, fit de lui un récidiviste… Encore une note discordante dans la sérénade suave…

Les différends entre l’historien et l’Institution (le Mémorial de la Shoah, en l’occurrence) ne datent pas de l’Affaire Georges Bensoussan (ce que nous dit Sarah Cattan). Mais je ne dispose pas d’assez d’éléments pour les évoquer, d’autant plus que Sarah Cattan reste discrète à ce sujet. Par ailleurs, je sais que la majorité des Juifs de France et que de nombreux non-Juifs supportent Georges Bensoussan. Outre ses qualités d’historien, je salue en lui, et j’insiste, un homme libre, c’est-à-dire un homme courageux, car il faut avoir du courage dans la France d’aujourd’hui pour dire publiquement ce qu’il dit. Je salue en lui un homme qui poursuit son chemin, sans jamais craindre les passages les plus escarpés, un homme qui porte cette belle devise, devise qui signifie aussi et d’abord la fidélité à soi-même – soit la liberté – : Etiam si omnes ego non, devise qui fut aussi celle d’un résistant au nazisme, Philipp von Boeselager, devise radicale de fidélité à soi-même, à une vérité et à la mission qu’elle implique, ce qui revient dans tous les cas à entrer en résistance, en démocratie comme en dictature…

 

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Dans un article intitulé « Procès Georges Bensoussan : séisme et répliques », Danielle Khayat (magistrate à la retraite) écrit : « Pour ceux qui le pourchassaient, ce gibier était la proie rêvée : un spécialiste mondialement reconnu de l’étude de la Shoah, un Juif par surcroît, et sioniste en plus, qui a osé décrire la condition précaire et misérable des Juifs en terres arabo-musulmanes et ainsi anéantir le mythe de l’âge d’or d’Al-Andalous, le faire condamner comme raciste « islamophobe ». De quoi combler tous les fantasmes des antiracistes qui ont enterré la lutte contre l’antisémitisme – au point de faire disparaître ce mot de leur dénomination, comme l’a fait le M.R.A.P. ». C’est exactement la conclusion que j’ai tirée dès le début de l’Affaire Georges Bensoussan ; aussi ai-je lu ces lignes en manière de confirmation.

L’Affaire Georges Bensoussan aura permis d’étranges rapprochements, comme celui d’islamistes du C.C.I.F., et d’associations fondées pour lutter contre l’antisémitisme, comme la L.D.H. et la L.I.C.R.A.

Parmi mes amères surprises relatives à cette Affaire, une surprise et non des moindres, la suppression sur le site Akadem (l’un de mes sites favoris) d’un entretien Georges Bensoussan et Antoine Mercier. A ce propos, j’avais apprécié la très haute tenue d’un interview d’Antoine Mercier avec le regretté Raphaël Draï. Dans l’entretien Georges Bensoussan et Antoine Mercier mis en ligne le 31 mai 2018, il était question de l’article de Sarah Cattan, « Georges Bensoussan : lâché par les Juifs de cour, innocenté par la justice ». Le lendemain, 1er juin, la vidéo de cet entretien fut supprimée et on expliqua que « suite à des pressions de dirigeants communautaires envers la direction d’Akadem pour réaliser des coupes, la direction a préféré retirer la vidéo dans son intégralité plutôt que de se soumettre à la réalisation d’un montage qui aurait rappelé, etc., etc. ». La vidéo fut donc supprimée tandis que l’enregistrement vocal resta quelques jours en ligne avant d’être à son tour supprimé.

Depuis le début des années 2000, Georges Bensoussan se bat pour faire connaître et reconnaître l’existence des Territoires perdus de la République. Cet historien est pionnier dans la dénonciation d’un antisémitisme bien différent du « bon vieil » antisémitisme, l’antisémitisme arabo-musulman appuyé par divers supplétifs, un antisémitisme pas si nouveau, avatar de cette haine et de ce mépris séculaire que suscite la seule existence du peuple juif, d’Israël. Des faits, et en grand nombre, sont venus confirmer les enquêtes supervisées par Georges Bensoussan.

Ainsi que le souligne Georges Bensoussan, le refus d’affronter la réalité est la chose la mieux partagée au monde, un refus qui n’est en rien limité à un lieu et à une époque. Proverbe hindou cité par Georges Bensoussan : « Racontez-nous de belles histoires et nous vous croirons ». L’accusation d’islamophobie (et autres accusations dans le genre) est destinée à paralyser et à faire taire les timorés, soit le gros de la troupe. Pascal Bruckner évoque à raison un « racisme imaginaire » élaboré par les islamistes pour imposer le silence et, enfin, soumettre.

Chantage intellectuel et conformisme, conformisme prêt à tous les renoncements et à toutes les compromissions pour un peu de tranquillité. Confort et conformisme ne font qu’un. Afin de se protéger, afin de perdurer, le conformisme élabore un monde binaire, un monde qui éprouve, par exemple, quelque difficulté à envisager qu’un opprimé puisse être aussi un oppresseur (tant individuellement que collectivement), que des victimes du racisme puissent être des racistes, etc., etc. Il y a enfin ce refus de désigner le danger comme si le désigner le faisait exister, une attitude naïve, puérile même, et assez répandue. Cacher le danger ne revient pourtant pas à le faire disparaître. La fermeté peut le plus souvent épargner la violence aux uns et aux autres. La fermeté, c’est d’abord savoir nommer et ne pas savoir nommer conduit aux violences extrêmes, à l’affrontement a sangre y fuego. La paix sociale (et autres paix) n’est pas le produit de concessions ou, plus exactement, n’est pas que le produit de concessions. L’homme libre n’a que faire de l’antiracisme et de l’antifascisme instrumentalisés par des coteries qui se sont érigées en garantes du Bien.

Olivier Ypsilantis

17 thoughts on “« L’Affaire Georges Bensoussan »”

  1. Le travail d’historien de Georges Bensoussan est irréprochable.
    L’ostracisme qui a frappé son livre (les Territoires perdus de la République) est symptomatique de la trahison des gouvernements successifs jusqu’aux vagues d’attentats récents. Comme par hasard on ” redécouvrit ” cet ouvrage indispensable, complété depuis par la parution de la France soumise.
    Les manipulations du Mémorial de la Shoah mettent en évidence les postures des Pet Jews de l’establishment ” communautaire “. La plupart des Juifs français ne sont pas dupes : ces organisations ne les représentent pas.

  2. Les Juifs ne sont malheureusement pas immunisés pour résister au rouleau compresseur des fake news propagées par les médias. C’est aussi moins dangereux et plus confortable d’aller dans le sens de la meute antisémite et anti-israélienne.
    Le constat de Ben Soussan est très intéressant mais il s’agit d’une description des symptômes d’une maladie et aussi de ceux qui sont atteints par cette maladie.
    Le plus important est de s’attaquer aux médias et politiciens qui propagent ce virus.
    La seule manière efficace est de les sanctionner par des peines de prison ferme.
    Récemment en Russie, un internaute a été condamné à 5 ans de prison pour appel au meurtre. IL N’Y A PAS D’AUTRE SOLUTION . Ensuite , on peut parler d’éducation,….

  3. Malheureusement ce n’est qu’une partie d’entre nous qui ont pris fait et cause pour soutenir Georges Bensoussan et l’ont fait savoir. Même dans notre milieu l’information circule mal et la proportion de ceux qui ignore les procès intentés à GB est importante. Ceci est logique dans la mesure où les media communautaires sont aux mains d’un establishment qui a choisi d’être dans la ligne de l’UGIF et du politiquement correct c’est a dire ni critiques ni meme dire la verite concernant les musulmans . Par définition ils sont malheureux et le bon peuple de France a le devoir de les protéger et les soutenir.
    Pour ce qui est de Mr Bensoussan nous sommes pris entre deux feux: le soutenir parce qu’il dit la vérité ou l’ignorer pour continuer a être dans une ligne communautaire.
    Contre vents et marées pour notre honneur, notre dignité et la Vérité nous devons soutenir Georges Bensoussan, cesser de soutenir sinon le Memorial de la Shoah tout du moins son equipe dirigeante, ne plus contribuer financièrement aux structures ayant participé a l’attaque contre l’historien et l’aider dans son proces en cassation.

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  5. Ne pas rester eternellement dans des constats, comme cela se produit constament, mais exploiter ces injustices contre les juifs pour creer des tribunaux populaires puis attaquer et juger les responsables gouvernementaux pour leur laxisme voulu et persistant nous laissant a la vindicte des populations hostiles

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  7. Un autre livre peu connu mais fondamental, une somme de documents là aussi, sur la vie des juifs en terre islamique :

    ” L’Exil au Maghreb – La condition juive dans l’Islam”, de Paul B. Fenton et David G. Littman.

    Malheureusement, et peut-être à cause du décès de l’un des auteurs, une suite était prévue sur les pays du Proche-Orient mais semble abandonnée.

    1. Merci André,
      Je repense souvent à ce magnifique petit-déjeuner israélien auquel vous m’avez invité dans les docklands de Tel-Aviv. J’espère pouvoir faire un séjour au Sar-El dès que possible. Je ne manquerai pas de vous en avertir. Mes amitiés à vous et votre famille. Et vive Israël !

  8. J’espère que mon commentaire ne choquera pas trop ceux des lecteurs de ce blog qui sympathisent avec GB et désapprouvent la façon dont il a été lâché par les autorités communautaires.

    Je ne suis pas juif et je suis un de ces nombreux Français de droite qui ont toujours été opposés à l’immigration, qu’ils perçoivent comme un péril mortel pour leur patrie, et qui doivent faire un effort pour ne pas glisser dans l’antisémitisme, tant la collusion entre les institutions juives comme le CRIF et la Licra et la politique immigrationiste folle menée depuis plus de 40 ans est massive et évidente.

    De quoi s’agit-il ici? Voici un historien juif de bonne foi, GB, qui a fait carrière dans précisément l’institution de culpabilisation numéro un (le mémorial de la Shoha) dont les autorités communautaires font un usage abusif, dévoyant la mémoire des souffrances juives en en faisant un instrument d’oppression du peuple français, et se servant de la Shoha pour criminaliser l’attitude de ces Français qui ne souhaitent pas devenir minoritaires dans leur propre pays. GB a donc bien servi la cause de la culpabilisation des Gaulois. Mais voilà, sépharade lui-même, connaissant la haine et le mépris viscéral qu’ont pour les Juifs ces populations que les antiracistes communautaires ont importées massivement en France, il prend conscience du danger que représentent la présence de millions d’antijuifs rabiques dont la présence en France a été voulue et encouragée par les Jean Pierre-Bloch, Julien Dray, Lionel Stoleru, Simone Veil, Dany Cohn-Bendit, Alain Finkielkraut dans sa jeunesse, Bernard Henri Lévy, Romain Goupil, Jean-Jacques Goldmann, le CRIF. La Licra, SOS racisme, et tous ces Juifs professionnels.

    Donc cet historien honnête dit ce qu’il voit et ce qu’il sait: la vérité. Ce faisant il nuit à l’entreprise antifrançaise du lobby en question. Et que se passe-t-il? Ces institutions le trahissent, dénoncent et traînent en justice le Juif sincère, qui n’avait même pas l’intention de leur nuire, qui a servi leur cause loyalement, mais parlait au nom de son peuple, qu’eux ont trahi, et le faisait sincèrement.

    Alors que voulez-vous que pense le Français de base ?

    Je m’arrête là car je n’ai pas le temps d’allonger. Celà vaut peut-être mieux. À ma question chacun pourra faire sa propre réponse.

    1. Perplexe.
      Nous allons finir par tourner en rond. Les Juifs sont infiniment divers, il ne sert à rien de les accuser EN TANT QUE JUIFS de ce dont vous les accusez. Vous êtes de droite, pas de problème, j’aime la droite telle que la définit Gabriel Marcel, philosophe existentialiste chrétien (d’origine juive), dans un article intitulé « Qu’est-ce qu’un homme de droite ? ». Vous vous déclarez gaulois. Méfiez-vous ! Je me suis amusé à faire faire une analyse génétique (pour répondre à une curiosité, rien de plus) et j’ai découvert qu’une partie de ma famille que je croyais parfaitement gauloise portait un code génétique très rare en France mais très très présent dans le nord du Pakistan et de l’Inde. Mais oublions la génétique et venons-en à la culture. S’il me fallait désigner un Français très français, plus français que presque tous les Français, je désignerais… Rachi de Troyes, au moins autant que Chrétien de Troyes. Car si Rachi de Troyes est un penseur majeur du judaïsme, il est aussi un témoin majeur de la langue française de son époque, soit le XIe siècle.

  9. Et bien pourtant, vous m’avez choquée !
    Je vous cite :
    Georges Bensoussan travaillait pour « l’institution de culpabilisation numéro un (le mémorial de la Shoha) dont les autorités communautaires font un usage abusif, dévoyant la mémoire des souffrances juives en en faisant un instrument d’oppression du peuple français, et se servant de la Shoha pour criminaliser l’attitude de ces Français »
    Alors selon vous, l’étude historique de ce que nous avons vécu serait un instrument d’oppression du peuple français dont nous voulons criminaliser l’attitude ?
    Mais, ce genre de propos, nous l’entendions déjà dans les années 50, alors qu’il n’y avait ni Mémorial, ni commémorations…!
    Ensuite et je cite toujours : « la présence de millions d’antijuifs rabiques dont la présence en France a été voulue et encouragée par les Jean Pierre-Bloch, Julien Dray, Lionel Stoleru, Simone Veil, Dany Cohn-Bendit, Alain Finkielkraut dans sa jeunesse, Bernard Henri Lévy, Romain Goupil, Jean-Jacques Goldmann, le CRIF. La Licra, SOS racisme, et tous ces Juifs professionnels… »
    Vous prenez une liste de personnes qui n’ont rien en commun ni d’être de la même génération, ni d’avoir les mêmes convictions politiques et vous les accusez de vos maux actuels ! Ah si ! Tous ces gens (sauf Romain Goupil) sont tous des Juifs ! Il est évident que pour vous c’est suffisant.
    Quelques Juifs ne vous plaisent pas ? Alors vous citez le LOBBY juif si puissant qu’au cours des siècles, il n’a jamais pu nous protéger des expulsions et autres pogroms.
    De plus, en parlant de lobby, aucun des Juifs cités précédemment n’a eu de poste dans les instances communautaires et les dirigeants du Mémorial, qui ont maltraité honteusement Georges Bensoussan, sont de bons serviteurs de la république française.
    J’ai beaucoup de chance, j’habite en Israel et enfin ici, je ne suis plus accusée d’en faire trop lorsque j’étudie la Shoah ou d’être de mèche avec les nouveaux envahisseurs. Nous les Juifs sommes bien conscients de cette permanence de l’antisémitisme qu’il soit policé ou brutal, qu’il vienne du Nord ou du Sud.

  10. @HANNA

    L’étude historique de ce que les Juifs ont vécu est légitime. L’usage de cette étude pour réduire au silence ceux qui s’opposent à l’immigration ne l’est pas.

    C’est un dévoiement des buts légitimes d’une institution telle que le Mémorial de la Shoha. C’est également une oppression du peuple français, puisque le peuple français :(y compris les Français juifs) subit une oppression du fait de l’immigration massive.

    En d’autres termes il s’agit d’un double jeu: d’un côté une recherche historique légitime, de l’autre une action antifrançaise (la promotion de l’immigration et le musèlement de ceux qui s’y opposent, en les accusant de nazisme).

    Les institutions communautaires juives ont beaucoup trop trempé dans la promotion de l’immigration. Elles ne peuvent plus s’exonérer de l’accusation d’en être complices.

    Dans ce contexte, pourquoi est-ce que l’institution Mémorial de la Shoha s’associe à la persécution d’un historien honnête : Georges Bensoussan, qui avait dit la vérité sur les conséquences de l’immigration (c’est à dire la présence en France de masses antijuives issues de l’immigration, et des actions violentes qui se produisent désormais régulièrement en France: assassinat d’Ilam et de Sarah Halimi, de Mireille Knoll, tuerie de l’école Ozar Hatorah, affaire de l’hyper casher, etc., mais aussi climat antijuif général dans les banlieues).

    Il faut nous expliquer le pourquoi de cette attitude choquante de cette instution.

    De fait ce comportement est la preuve que ce genre d’institution travaillent contre le peuple français, et non pas seulement pour la défense de la mémoire juive.

    Georges Ben Soussan, qui était de bonne fois, dans son travail pour la mémoire de la Shoha, et dans sa dénoncialtion de l’antisémitisme des banlieues, s’est trouvé victime, pris en otage de la contradiction entre les deux faces de la politique voulue par l’institution qu’il a servie.

    Ce comportement d’une institution communautaire juive emblématique prouve la vérité de mon propos.

    La duplicité de ces institutions communautaires est l’une des principales causes de la montée de l’antisémitisme en France.

    L’affaire Ben Soussan critallise en ce moment la prise de conscience de ces réalités dans l’opinion française.

  11. Le travail d’historien de Georges Bensoussan est irréprochable, il ne fait qu’énoncer les faits. Il est évident qu’aujourd’hui les juifs ne peuvent pas se balader avec une kippa, poser une mezouza ou porter un pendentif juif. Malheureusement tout le monde trouve ça normal…

  12. Merci pour ce rappel des faits car je n’ai pas eu l’occasion de suivre cette affaire depuis le début. Il est fort dommage que la communauté juive de France soit incapable de faire un seul bloc pour défendre Israël!

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