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Quelques documents visuels et auditifs parmi mes favoris 

 

J’ai choisi de rassembler ici quelques documents, certaines tragiques, d’autres comiques, d’autres tragicomiques. Ils ont tous un point commun : je les visionne toujours avec un même plaisir :

1 – Le plaisir jamais démenti que j’ai à suivre les évolutions des avions, du décollage à l’atterrissage. A-380, A440M, Canadair CL-415… Avions à hélices ou avions à réaction, sans oublier les hélicoptères. Ci-joint des F-15C au Mach Loop, un paysage fortement vallonné du Pays de Galles qui sert aux entraînements à basse altitude :

https://www.youtube.com/watch?v=JultKcPcKjk

 F-15Un F-15 à l’entraînement, au Mach Loop (Wales) 

 

Des pilotes admirables à bord d’avions-navires aux lignes spécifiques :

http://www.dailymotion.com/video/x14t7ty_quatre-avions-francais-engages-sur-les-feux-de-forets-au-portugal_news

Beauté des catapultages et des appontages :

http://www.dailymotion.com/video/x73l84_rafale-marine_news

 

2 – La frégate de lutte anti-sous-marine Latouche-Tréville dans la tempête. On jugera non seulement de la pertinence des prises de vue mais aussi de celle du rapport entre la musique et l’image, une pertinence qui ne peut qu’évoquer la collaboration Sergio Leone –  Ennio Morricone mais aussi Vangelis. Il sera question d’eux à la fin de cet article :

http://www.dailymotion.com/video/xpw93t_fregate-latouche-treville-en-pleine-tempete_creation

En visionnant cette frégate dans la tempête, j’ai pensé à l’escorteur d’escadre Jauréguiberry, au film de Pierre Schoendoerffer, « Le crabe tambour », l’un des films préférés de mon père, un film qui rejoignait certaines de ses préoccupations militaires :

http://www.dailymotion.com/video/x3317s_le-crabe-tambour-1_shortfilms

Les remorqueurs de haute mer me remettent en mémoire l’admiration — la vénération — d’un cousin, navigateur en solitaire autour du monde par les trois caps. Il évoquait leur puissance et leur dévouement avec les larmes aux yeux. Je le comprends. Ci-joint, l’Abeille Bourbon, en souvenir de ce cousin qui demanda à ce que ses cendres soient dispersées au large de l’île de Groix. Il m’écrivit dans une lettre, deux ans avant sa mort : « Tu peux évoquer ton admiration pour l’Abeille Liberté ainsi que pour tous les remorqueurs de haute mer. J’éprouve le même sentiment que toi. Ce sont des navires magnifiques avec des équipages hors du commun, de véritables marins prêts à prendre la mer par tous les temps, pour des missions souvent dramatiques. Si tu as l’occasion de voir le film de Hervé Hamon dont le titre est « Chasseurs de tempêtes », regarde-le ! Tu l’aimeras comme je  l’ai aimé. Magnifique ! Je t’embrasse » :

https://www.youtube.com/watch?v=kTKokuV5uwg

Abeille FlandresL’Abeille Flandres, autre remorqueur de haute mer, en opération de sauvetage dans le passage du Fromveur (entre l’archipel de Molène et l’île d’Ouessant) par Jean Guichard dont je mets en lien le site officiel, avec ses splendides photographies de phares : 

http://www.jean-guichard.com

  

3 – De tous les grands événements de la Seconde Guerre mondiale, le débarquement de Normandie — D-Day — reste celui qui me fascine le plus, avec cette formidable attente face au vide, au silence. Cette fascination répond à celle que j’ai éprouvée en lisant  « Le Désert des Tartares » de Dino Buzzati ainsi que « Un balcon en forêt » de Julien Gracq. L’attente ! :

https://www.youtube.com/watch?v=rS24mmOtAlc

 

4 – Une scène particulièrement subtile et complexe, très cérébrale, le meilleur des Marx Brothers : « The Mirror Scene », extrait de « Duck Soup » :

https://www.youtube.com/watch?v=j5lU52aWTJo

 

5 – Jerry Lewis as a typewriter, ses merveilleuses facéties que ma chère grand-mère me fit découvrir dans les salles obscures de Paris lorsque j’étais enfant. Une fois encore, on prendra note de la parfaite synchronisation entre le son et l’image, synchronisation qui se retrouve dans les dessins animés de Tex Avery, l’un des plus grands créateurs de tous les temps :

http://www.dailymotion.com/video/x1mxmia_jerry-lewis-as-typewriter_fun

Et une version plus ancienne de Jerry Lewis as a typewriter, résolument délirante, toujours avec « The Typewriter song » de Leroy Anderson :

https://www.youtube.com/watch?v=GQM-0kaxgmE 

Jerry LewisJerry Lewis as a typewriter dans « Who’s Minding the Store » (1963) de Frank Tashlin. 

 

6 – Darry Cowl l’impertinent et Jean Levebvre l’ahuri en hommes de loi. Deux bègues, une cascade de trouvailles. A écouter et à réécouter :

https://www.youtube.com/watch?v=OmZEb56_pmk

Autre sketch où le langage est malmené mais différemment : « Le Proverbe », un one man show de Gérard Jugnot. Le langage méthodiquement dévoré par une force externe — ou interne. Drôle et inquiétant :

https://www.youtube.com/watch?v=QBEKQh6OqKs

Eddie Izzard s’interroge sur les langues et leur enseignement. Il faut écouter ses parodies de la Bible (l’Arche de Noé ou les lettres de saint Paul, par exemple) ou des Grecs anciens :

https://www.youtube.com/watch?v=1hJQsvoY6VU

Le langage ? Il y a ce passage émouvant et d’une belle densité extrait de « Dance with Wolves » de Kevin Costner (voir le roman de Michael Blake), un film intelligent et donc beau :

https://www.youtube.com/watch?v=KwCrUPz9Rgs

 

7 – Un sermon chrétien, et prononcé en chaire s’il-vous-plaît :

http://www.dailymotion.com/video/x19e56_notre-dame-des-courants-d-air_fun

 

8 – Benny Hill, ses gaudrioles et ses galipettes. Son humour à la saveur joliment british, avec ce petit côté vase grec, Satyres et Nymphes. Courses-poursuites volontiers en accéléré, accompagnées du Benny Hill Theme (does make everything funny) de Boots Randolph, non moins entêtant que le Pink Panther Theme de Henry Mancini. Une fois encore, la parfaite adéquation de l’image et du son :

https://www.youtube.com/watch?v=hJC4HvpWewM

 Benny HillLorsque rien ne va plus, je visionne Benny Hill… et lis Ralph Waldo Emerson.

 

Et une saveur « Monthy Python », toujours avec Benny Hill :

https://www.youtube.com/watch?v=ylfZfZD6kSw

Monthy Pithon ! Je pourrais envahir cet article de liens relatifs au sujet. Mais écoutez simplement « Always look on the bright side of life », just to get the flavor :

https://www.youtube.com/watch?v=VOAtCOsNuVM

 

9 – Visionnez « The Exam » avec Mr. Bean (Rowan Atkinson) :

https://www.youtube.com/watch?v=98V9cEYe6-A

Visionnez cette scène du « Gendarme se marie », avec le maréchal des logis-chef Cruchot (Luis de Funès), et comparez :

https://www.youtube.com/watch?v=hdBujrrrUOU

 

10 – Et puisque cette suite se veut comique mais aussi tragique, j’en viens à l’un des plus beaux films de Romy Schneider (un film peu connu, probablement oublié), un film où cette femme d’une beauté parfaite est encore plus belle que dans ses autres films : « Le Train » de Pierre Granier-Deferre, tiré du roman de Georges Simenon. Romy Schneider avait une relation très personnelle avec le peuple juif et Israël, ce que j’ai appris tardivement et ce qui explique probablement aussi pourquoi cette femme a occupé d’emblée une telle place dans mon cœur :

http://club.doctissimo.fr/2698741/videos-preferees-505351/video/schneider-trintignant-train-20820263.html

 

11 – L’une des plus belles ouvertures de films, celle de Michel Legrand pour « The Go-Between » de Joseph Losey, d’après le roman de L. P. Hartley :

https://www.youtube.com/watch?v=7BD1rAzJgzI

Et l’un des plus beaux trailers d’un film beau entre tous, « A Summer of ’42 » de Robert Mulligan, avec soundtrack de Michel Legrand — encore lui —, d’après un scénario de Herman Raucher. Et il est vrai que in everyone’s life there’s « A Summer of ’42… »  

http://www.dailymotion.com/video/x198ln9_summer-42-un-ete-42-french-subtiles-sous-titres-francais_shortfilms

 Jennifer O'Neill

Jennifer O’Neill dans « A Summer of ’42 »

 

12 – L’intelligence en action, calme, courtoise, mais constituée en rigoureux dispositifs de combat… Écoutez Raphaël Draï sur Akadem :

http://www.akadem.org/magazine/2014-2015/une-lecture-juive-de-l-evangile-avec-raphael-drai-09-12-2014-65583_4556.php

 

13 – Je vous propose cinq ivresses musicales :

Brian Boru’s March. Une légende rapporte que le roi irlandais Brian Bóruma mac Cennétig (941-1014) fut porté en terre sur cet air :

https://www.youtube.com/watch?v=dCu1UulgzPA

Henryk Mikołaj Górecki, Symphony No. 3, Op. 36 — « Sorrowful Songs ». Une lenteur majestueuse, infiniment majestueuse qui conduit à un authentique tsunami avec cette voix de soprano :

https://www.youtube.com/watch?v=v_pn_cVqGJQ&list=RDv_pn_cVqGJQ#t=2774

Un extrait de la Symphonie No. 3 en ut mineur, Op. 78 de Camille Saint-Saëns. Où la puissance symphonique est appuyée par les grands orgues :

https://www.youtube.com/watch?v=4_9J32lV81Q

Johnny Cash, « Ghost Riders in the Sky », un appel aux grands espaces, aux chevauchées, à la respiration à pleins poumons. La country music ! :

https://www.youtube.com/watch?v=SmxB2BwVufA

Cet air qui me met les larmes aux yeux, « Ain’t Got No, I Got Life » de Nina Simone, une version de 1968. La plainte et sa litanie puis changement de rythme avec tout ce que j’ai, moi qui n’ai rien : « Got my hair, got my head / Got my brains, got my ears / Got my eyes, got my nose / Got my mouth, I got my smile / I got my tongue, got my chin / Got my neck, got my boobs / Got my heart, got my soul / Got my back, I got my sex… »

https://www.youtube.com/watch?v=L5jI9I03q8E

 

14 – La touche érotique dans cet extrait de « Banditsky Peterburg » (Бандитский Петербург), une série télévisée russe avec Olesya Sudzilovskaya. Pertinence de la suggestion sans laquelle il n’y aurait pas d’érotisme, et beauté de cette actrice que confirme la beauté de la langue russe qui passe sur ses lèvres — et inversement :

https://www.youtube.com/watch?v=lcSbsz_T_pI

Deux séquences magistrales — mais c’est tout le film qu’il me faudrait faire figurer ici, en lien, un film plein à craquer de subtilités, de sous-entendus, de trouvailles : « The Graduate » de Mike Nichols. Être à chaque instant de sa vie Benjamin face à Mrs. Robinson, Dustin Hoffman face à Anne Bancroft… Pas mal non ? Et ces airs de Simon & Garfunkel qui enjambent les générations ! :

https://www.youtube.com/watch?v=-3lKbMBab18

https://www.youtube.com/watch?v=WbIpbjiw_Zs

 Anne Bancroft

Anne Bancroft (1931-2005), l’irrésistible Mrs. Robinson. 

 

15 – Vangelis, un Grec né à Volos, autre musicien en prise avec l’image. Les films qu’il accompagne semblent procéder de sa musique même. Vangelis est un créateur d’images, comme l’ont été nombre de musiciens russes, de Tchaïkovski à Moussorgski et de Prokofiev à Chostakovitch pour ne citer qu’eux. Et je pourrais en venir à Wagner.  Vangelis, une dimension épique. Pensez à « Chariots of Fire », « Conquest of Paradise » ou « Alexander » :

https://www.youtube.com/watch?v=EJgrzJlHXT4&list=RDEJgrzJlHXT4#t=74

Et parmi les grands créateurs de musiques épiques et cinématographiques, n’oublions pas l’Écossais Dougie MacLean, à commencer par « The Gael » (« The Last of the Mohicans » de Daniel Day-Lewis). Ci-joint une interprétation proposée par The Royal Scots Dragoon Guards :

https://www.youtube.com/watch?v=U89Qtbnk-Q4

Parmi les génies universels, Tex Avery mais aussi Sergio Leone et Ennio Morricone. Et je me retiens pour ne pas saturer cet article de liens relatifs à ces créateurs. Ci-joint, Clint Eastwood (cet autre géant) dans « Et pour quelques dollars de plus », le duel final, dans ce paysage où j’ai vécu une dizaine d’années, avec cet endroit précis où je faisais volontiers halte, le cercle du dernier duel :

https://www.youtube.com/watch?v=0JPnR7C8mZQ

Clint EastwoodClint Eastwood dans « Et pour quelques dollars de plus » (1965). Ce film est le deuxième volet d’une trilogie avec « Pour une poignée de dollars » (1964) et « Le Bon, la Brute et le Truand » (1966).  

 Olivier Ypsilantis

 

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