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1/2 – A propos de la France et de son vote en faveur d’une résolution du Conseil exécutif de l’UNESCO (niant tout lien historique entre le peuple juif et ses deux sites les plus sacrés à Jérusalem) 

 Dry Bones

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https://bokertovyerushalayim.wordpress.com,

j’ai fait parvenir à son auteur le courrier ci-joint :

« Bien que je sois non-juif, chaque phrase de votre article me va droit au cœur. Nous sommes à présent entrés dans le déshonneur et sans possibilité de retour, (me) semble-t-il. La France est un pays mûr pour l’esclavage. Que dis-je ! Elle y est déjà entrée ; car ce vote est bien l’une des marques (et probablement la plus profonde) d’une flétrissure — d’une atteinte à l’honneur. Au moins puis-je me réconforter en me répétant que mes engagements au Sar-El m’épargnent la marque des esclaves.

Votre texte met en exergue cette si multiforme et si doucereuse Théologie de la Substitution, tant chrétienne que musulmane, l’une et l’autre avec leur particularité et leur mode opératoire. Lorsqu’il s’agit de « faire chier » les Juifs et Israël, Chrétiens (et post-Chrétiens) et Musulmans sont capables de s’adonner entre eux à de véritables partouzes. »

Ce que je n’ai pas précisé dans ce courrier, c’est que par « France » j’entendais « les dirigeants de la France ». La France ne se réduit pas à ses dirigeants, surtout à ceux d’aujourd’hui qui, je persiste à le croire, termineront sur les rayonnages d’une bimbeloterie. Mais il est possible que je fasse preuve d’un optimisme immodéré.

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http://fim13.blogspot.com.es/2016/04/les-interventions-illegales-de-lunion.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+France-isralMarseille+(France-Israël+Marseille),

j’ai fait parvenir à son envoyeur le courrier ci-joint :

« Je ne vais rien t’apprendre ; et je ne fais probablement que radoter ; mais la France (en pointe dans la dénonciation d’Israël) est un pays ficelé par les capitaux saoudiens et qataris qui dictent aux mass-media ce qu’ils ont à dire et donc aux masses ce qu’elles ont à penser. Il y a bien d’autres dangers mais celui-ci est tellement chez nous qu’à présent « il fait partie des meubles » si je puis dire. Ajoute une forte présence arabo-musulmane nouvelle génération, capable de fournir des hommes de main bon marché (des martyrs à l’occasion) aux tendances mortifères que sont le wahhabisme et le salafisme (financés par l’Arabie Saoudite), sans oublier les très astucieux Frères musulmans (financés par le Qatar), et la boucle est bouclée.

La dénonciation d’Israël (il n’est bien sûr pas question de la critique féconde et empreinte de sympathie) est l’une des marques de notre entrée en esclavage. France pays d’esclaves, oui, dans sa dénonciation d’Israël. La France est la voix de ses maîtres… Et parmi ces esclaves, je place ces Juifs qui ont oublié — qui veulent oublier — qu’ils sont juifs dans l’espoir de recevoir un susucre après avoir donné la papatte. A ce sujet, je viens d’écrire deux articles (plus exactement, un article en deux parties) que je publierai prochainement sur cette mentalité que dénonce… Franz Kafka, deux textes qui rendent compte d’un livre « pas très tendance » : « Variations autour de K., pour une lecture juive de Franz Kafka » de Laurent Cohen. Franz Kafka sioniste, pour déplaire à nos intellectuels autorisés. Une fois encore, lorsque j’écris « la France » je pense non pas à la population française mais à nombre de ses actuels dirigeants, des petits gredins.

Ce refus d’entrer en esclavage peut se traduire de diverses manières ; l’une d’elles : revêtir quand on le peut l’uniforme de Tsahal, que nous soyons juifs ou simplement sionistes. C’est une manière (bien modeste certes) d’aider Israël mais aussi de s’aider soi-même, de se laver d’une certaine crasse, d’aérer le réduit dans lequel on veut nous confiner.

 

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Lorsque l’on est sioniste, on est à tout moment tenu de s’expliquer — à moins de cacher cette « coupable » inclinaison. Les masses sont taraudées par des mass-media de plus en plus dépendants des capitaux arabes — venus exclusivement du pétrole. Ces mass-media sont d’autant plus influents qu’ils titillent agréablement un vieux fond antijudaïque et antisémite (l’antijudaïsme, l’antisémitisme et l’antisionisme tenant l’un à l’autre par des liens complexes) bien de chez nous.

Si par malheur vous êtes sioniste, vous devez vous épuiser en explications, à moins de choisir le silence. Si par bonheur vous êtes un défenseur ou un ami du « peuple palestinien », aucune explication ne vous est demandée. Vous pouvez rester dans votre canapé ou votre fauteuil, vautré et somnolent. Vous êtes l’ami des opprimés…

On peut être anti-sioniste aussi bien autour d’une bouteille de pinard et d’une tartine de pâté de campagne qu’autour d’un méchoui et de merguez. La dénonciation d’Israël est à présent le plus formidable des liants (liant : produit qui sert à agglomérer en masse solide des particules solides) : elle est promesse de copulation planétaire, tous s’accouplant avec tous au nom du peuple palestinien contre l’entité sioniste. Il faudrait faire donner les cataphractaires contre ces masses.

Le Palestinien s’est substitué au Prolétaire, aux « damnés de la terre » et tutti quanti. Le Palestinien est un totem autour duquel ça tournicote et ça braille. Le camarade qui ne sait plus où est son Prolétaire (il appartient à l’histoire celui que Constantin Meunier a décrit dans tout son pathétisme) a trouvé un autre totem ou, plus exactement, un autre fétiche (le totem se distingue du fétiche en ce qu’il n’est pas un objet unique, mais le représentant d’une catégorie d’objets au sens large) : le PALESTINIEN !

Combien parmi ceux qui défendent la « cause palestinienne » se sont-ils donnés la peine d’étudier l’histoire de cette région, simplement, sans parti pris, l’histoire de cette région dans toute sa complexité ? Mais à quoi bon se fatiguer, s’épuiser ?! Il suffit d’ingurgiter jour après jour la pitance que servent les mass-media diversement hostiles — et dans leur quasi-totalité — à Israël, des mass-media qui réactivent plus ou moins astucieusement — plus ou moins subliminalement — des préjugés que nombre d’intéressés ne peuvent appréhender comme tels puisque : « En fait, la religion est l’angle mort de votre regard d’Occidental » ainsi que l’écrit Élie Barnavi dans « Les religions meurtrières », une phrase que je reprends volontiers tant elle me semble importante. Par dégoût de la religion, ils ne se sont pas donnés et ne veulent pas se donner la peine d’étudier le fait religieux. En conséquence, ils sont contournés, attaqués par l’angle mort de leur regard — leur arme — et capturés.

Théologie de la Substitution, volonté théologique de pousser de côté l’héritage juif après s’en être emparé. En fait, le christianisme et l’islam « collent au cul des Juifs ». Idem avec les Palestiniens, ce peuple inventé et chéri des masses pour les besoins d’une propagande qui fut d’abord soviétique. Shoah a été déclinée en Nakba et ainsi de suite ; il y aurait de quoi remplir un lexique. L’inversion des valeurs est une constante des entreprises totalitaires ; et l’antisionisme est bien une entreprise totalitaire.

Je reste stupéfait de l’intérêt que portent à la « question palestinienne » des masses en constante augmentation, des citoyens d’origines ethniques, religieuses et sociales si diverses, affichant par ailleurs des opinions politiques plutôt bigarrées, mais qui sur la « question palestinienne » se retrouvent tous à la queueleuleu. C’est pour moi un sujet d’étonnement et de dégoût, d’étonnement dégoûté, de dégoût étonné. « Aaaaaaah Aaaaah Aaah Ah / Tout l’monde s’éclate / À la queuleuleu / Tout l’monde se marre / À la queuleuleu / Tout l’monde chante / À la queuleuleu / Tout l’monde danse / À la queuleuleu… » Mais vous connaissez la chanson.

Ce vote en faveur d’une résolution du Conseil exécutif de l’UNESCO — COCORICO ! — est la voix de la Gidouille et de la défécation satisfaite, de la masse toujours plus massive, de la stabulation dans la gadoue, de la régurgitation et ingurgitation de nourritures pré-digérées. Il faut entrer en résistance, gagner les montagnes, les hauteurs pures, se laver et boire à la source, être sioniste.

 (à suivre)

Olivier Ypsilantis

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