La blogosphère se déchaîne en ce moment. On se déchire quand on peut refourguer un commentaire car l'hôte du moment censure allègrement.
L'histoire brièvement : L’Express sans doute énervé de ne pas avoir depuis longtemps imiter son grand frère le Nouvel Obs avec une image ou une controverse bien de chez nous en Gaule sur le « conflit », a inséré dans un diaporama des images qui comptent dans la semaine, une photo totalement bidonnée. L'ENDERLINADE du moment sur laquelle un faux prisonnier est tenu en joue par des bronzés par reluisants en uniformes informes qu'on attribue à Tsahal.
Gros malaise, immense colère exprimée ici et là avec des plaintes auprès du journal l'Express.
L’Express retire ce faux grossier sans daigner se fendre d'excuses mais en chargeant le brave Rapetout Eric Mettout de faire son mea culpa au nom de la rédaction.
Le texte de Mettout dont le titre est : « Non, nous ne sommes pas antisémites » est non seulement une forme de putasserie rare mais peut encore exciter les plus revêches d'entre nous. Et nous...en revêchitude (nous sommes dans l'ère socialiste, n'ayons pas peur de nous la jouer néo-logisme à la Royale), on s'y connait à mort because cela fait depuis une bonne petite quinzaine d'années qu'on nous fait chier en désinformation et images truquées.
Le texte d'excuses d'Eric Mettout, se scinde en deux parties distinctes :
Il s'excuse, ouais...bof ! Le mal est fait, la photo a fait le tour du net, donc on s'en cogne vraiment.
La seconde partie est plus intéressante. Le mec commence à nous jouer le coup de la culpa du style : « ouais...Enderlin, vous l'avez sali alors que ce type est un IMMENSE professionnel, courageux, beau intelligent et tout et tout."
D'un coup les excuses à Mettout on en a envie de se les mettre vraiment ailleurs.
Ce mec, journaliste si on veut, était un obscur connard qui zonait à l'Express et perso, je n'en avais jamais entendu parler.
Comme le filon est bon pour se faire un nom « dans la profession », il faut fournir un truc bien glauque, totalement mensonger, totalement fabriqué et pour ça y a qu'à se fournir auprès de l'AFP, et prendre la responsabilité de l'édition dans son propre journal.
Si tout fonctionne bien (et cela n'a pas raté), les juifs, outrés iront lui pourrir la vie et celle du journal et créer ainsi le « buzz ».
Jusque là, tout le monde suit ?
Normalement, chez les gens bien élevés, dans une démocratie même bringuebalante, le journal en question, l’Express aurait du se fendre d'excuses auprès des lecteurs DANS SES PROPRES COLONNES.
Que nenni les aminches !
L’Express aura donné le SAV au gentil con-con de la rédaction Sieur Eric Mettout sur son blog perso.
http://blogs.lexpress.fr/nouvelleformul ... /#comments
Le juif de service pourra donc se fritter avec les « autres »...les juifs sionistes...ceux qui en ont plein le cul de devoir chaque semaine veiller à ce que telle ou telle image ou affirmation militante avant d'être informative, ne soit vérifiée et au besoin retirée de la parution avec des excuses en bonne et due forme. C'EST PRÉCISÉMENT CA LA DÉMOCRATIE.
Or, le père Mettout se fout totalement comme de sa première kippa que nous soyons épuisés de demander des comptes. Il pensait quoi Mettout ? Qu'on avalait et que par lassitude on allait en rester là ?
La passe d'armes entre Eric Mettout et Stephane Juffa (MENA) est digne d'intérêt. Même si la mauvaise foi et le mensonge habitent le journaliste de l'Express, elle permet de comprendre si ce n'était déjà fait, cette incroyable omerta sur l'affaire Al Durah.
Elle permet surtout de comprendre que « dans la profession » on est AVEC Enderlin et que les pauvres juifs et non-juifs (y en a que ça intéresse), qui osent voir dans le reportage de Charly un fake d'une ampleur incroyable puisqu'il aura débouché sur des meurtres, des violences et une vague antisémite sans précédent depuis la seconde guerre mondiale.
« La profession » sent que si effectivement, cette manipulation venait à être exposée sur les chaînes de télévision TOUT ce qu'elle dirait à l'avenir sera sujette à caution. Une grosse crise de confiance entre les journalistes et le public pourrait entacher à jamais leur crédibilité.
Tous les vieux de la vieille de la presse (forcément de gauche) que nous connaissons et qui tiennent les rennes du 1er pouvoir et non du 4è depuis des lustres, n'auront plus qu'à lâcher le coude aux jeunots qui partiront dans le métier avec de grosses casseroles au cul.
Qu'on ne s'y méprenne pas : l'affaire Al Durah est une affaire Dreyfuss. Malheureusement, elle est restée une affaire interne entre juifs soutenant Israël et juifs inféodés à leur idéologie de gauche.
Ces derniers n'ont que faire de la vérité. Sinon, croyez-moi, ils auraient vraiment tenté depuis 2002 d'entendre les explications d'autres journalistes étrangers qui eux, étaient présents ce jour là au carrefour de Netzarim ou de voir les rushes fournis par d'autres rédactions.
Le mépris des journalistes juifs de gauche est létal. Il aura permis la désinformation et pire encore la violence envers ces « juifs qui ne comptent pas parce qu'ils portent Israël dans leur cœur et qui osent parfois porter une kippa dans la rue ».
Lorsque Mettout répond à un commentateur :
"Par Eric Mettout le 21 mai 2012 18 h 22 min
Didier, oui, il y en a eu, comme sur n’importe quel sujet – rares et ni plus, ni moins, sinon que ce conflit étant particulièrement suivi chez nous, pour des raisons historiques et parce que les communautés juive et musulmane sont, dans notre pays, très bien représentée, ça déclenche généralement le feu nucléaire – et qu’en outre les deux camps se livrent une intense guerre de communication, et que nous ne pouvons y échapper. Quant à leur impact sur « l’opinion », s’il existe, il est sans commune mesure avec un attentat antisémite ou des représailles meurtrières. Nous ne faisons pas la guerre, nous la racontons. »
Déclenche le feu nucléaire ? Mots choisis sans doute par le pauvre Ricounet qui n'en peut mais d'être attaqué sur son texte mal fagoté. Que venait faire Enderlin dans les excuses de Metzytout ?"
Avec le sentencieux : "Nous ne faisons pas la guerre, nous la racontons." ça nous joue les Beuve-Méry du 9-3 ou quoi ?
C'est ce qu'on reproche à ces connards journalopes. VOUS NE RACONTEZ PAS LA GUERRE, VOUS LA METTEZ EN SCÈNE ! Nuance !
Certains de vos confrères sans doutes mus par plus d'éthique que vous, ont osé raconter et dénoncer la guerre PALLYWOODIENNE qui se joue dans les territoires disputés et à Gaza.
Tiens jette un œil du fond de ton petit bled parisien Mettout et vois comment on construit des scénars médiocres qui assurent le succès.
VOIS ET APPRENDS : CHAMPS ET CONTRE-CHAMPS.
Et après, va te prendre une biture ; ton combat est nase parce que le faux témoignage évoqué dans le décalogue n'est pas anodin, il aboutit au crime, à la haine et les derniers évènements en France l'ont largement prouvé.