Beaucoup, ou alors j’étais vraiment isolée dans mon cheminement de pensée, se sont demandés pourquoi lorsque JOACHIM « EL CHAPO » GUZMAN, le narcotrafiquant le plus recherché au monde avait gueulé : « Putain de Hezbollah ! » lorsqu’il fut arrêté par les fédéraux mexicains puis extradé vers les États-Unis.
Ce qu’il faut savoir en termes de chiffres d’abord : Il y a 15 ans, selon un premier rapport de la DEA le trafic de drogue : coke et met (cristal : coke chimiquement transformée) générait annuellement 320 MILLIARDS DE DOLLARS.
Le chiffre, malgré l’arrestation de plusieurs chefs de Cartel comme Guzman pour le Mexique mais avant lui Pablo Escobar pour ne nommer que lui, le business de la coke transformée ou pas ainsi que la marijuana a EXPLOSE !
Ce qui est intéressant, ce sont les prétextes de groupes « marxistes » comme les FARC ou le SENTIER LUMINEUX qui sont devenus de gros producteurs et exerçant sur leurs « travailleurs-esclaves » de terribles représailles s’ils n’allaient pas assez vite ou s’ils étaient moins productifs. Le "marxisme" a bon dos.
Venant d’eux, c’est d’un cynisme absolu.
Sachant depuis longtemps que le Hezbollah ne peut pas toujours compter sur le grand frère Iranien pour poursuivre sa lutte antisioniste partout dans le monde et entretenir son armée au Liban, il fallait trouver des moyens propres à l’organisation terroriste pour perdurer.
Attention ! Le Hezbollah par la grâce des nuances de l’Union Européenne est une ORGANISATION POLITIQUE d’un côté et peut devenir selon les attentats signés de sa main donc occasionnellement une ORGANISATION TERRORISTE.
Les subtilités de la vieille Europe la mène à sa perte des valeurs et nous en avons des exemples tous les jours.
Un tour d’horizon est nécessaire pour comprendre l’ampleur du trafic mondial que le Hezbollah a réussi à prendre après la chute des BARONS :
Rapport succinct de la DEA (morceaux choisis)
"Les liens entre trafic de drogue et (narcoterrorisme) continuent à se développer et ne constituent pas une nouvelle tendance. Le narcoterrorisme peut être défini au sens large comme étant le chevauchement des activités de trafic de drogue et de terrorisme », indique le rapport de la DEA sur la lutte contre la criminalité organisée transnationale.
Préparé par le Centre d'opérations contre le narcoterrorisme (CNOC) de la Division des opérations spéciales de la DEA (entité créée après les attentats du 11 septembre 2001), le rapport indique que les groupes terroristes ouest-africains utilisent les bénéfices de la vente La Colombie et le Mexique pour financer leurs projets terroristes ".
Selon les estimations de l’ONU, le trafic de drogue génère des revenus annuels d’environ 320 milliards de dollars.
Parmi 20 groupes de Narcos, la DEA en souligne deux: Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et le Hezbollah au Liban.
Le Sahel contrôle la région de l’Afrique de l’Ouest, y compris les routes de trafic de drogue traversant tous les pays de cette région", qualifie le rapport dans le cas d’AQMI.
En ce qui concerne le Hezbollah: "Il est très impliqué dans le trafic de cocaïne et le blanchiment d'argent entre l'Amérique du Sud, l'Afrique de l'Ouest, l'Europe et le Moyen-Orient."
Selon les estimations de l’ONU, le trafic de drogue génère des revenus annuels d’environ 320 milliards de dollars. Le CNOC estime qu'avec l'expansion du trafic de drogue, il était logique que les facilitateurs communiquent avec les trafiquants de drogue en Colombie et au Mexique.
Selon le document, les facilitateurs fantômes fournissent aux trafiquants de drogue et aux terroristes des services de blanchiment d’argent, de contrebande, de contrefaçon, d’exploitation et de contrôle des itinéraires de contrebande de stupéfiants et d’armes.
De nombreuses organisations de trafiquants de drogue et de terrorisme international "partagent les services du même facilitateur d’ombre, alors capturer l’un d’entre eux est un grave coup porté à la criminalité transnationale", a déclaré le CNOC, accusé par les Syriens Mohammad Monzer al-Kassar et Richard Chichakli. , Le Russe Viktor Anatolyevich Bout, le suédois Paul Mardirossian, le Grec Joannis Viglakis, l'ex-militant américain Joseph Hunter et l'Afghan Gul Cup Alizai, certains d'entre eux ont déjà été arrêtés.
Le rapport du CNOC indique que le cartel de Sinaloa a commencé ses opérations en Afrique de l’Ouest il y a 10 ans seulement. La DEA a signalé que les premiers facilitateurs d’ombre que la mafia mexicaine a utilisés étaient plusieurs dirigeants des FARC et d’anciens membres du cartel de Medellin.
Le libanais Yehya Zeiter Daoud Ali, arrêté le 14 avril 2008 en Roumanie, est l'un des facilitateurs de l'ombre selon le CNOC, il était associé au cartel de Sinaloa, aux FARC et à d'autres trafiquants de drogue colombiens.
La DEA ainsi que le gouvernement américain, accusent le ressortissant libanais de financer des opérations terroristes pour le Hezbollah, et le désigne comme chef de file des opérations de contrebande de cocaïne et d’héroïne en Argentine, au Brésil et au Paraguay. en Europe et au Moyen-Orient. “
Francisco Antonio Florez Upegui, "Don Pancho", et les partenaires libanais Chekri Harb et Guatémaltèque Juan Fernando Sandoval Wyss, sont d'autres personnages repérés par la DEA dans des opérations du cartel Sinaloa en Afrique de l'Ouest, au Moyen-Orient et en Europe ainsi que ses liens indirects avec groupes terroristes.
Selon les informations recueillies dans le dossier spécial sur le narcoterrorisme en Afrique de l’Ouest, le Libanais Chekri Harb, partisan du Hezbollah, "a coordonné les opérations de blanchiment et de transport de cocaïne et autres drogues de Colombie et du Mexique à Damas et au Caire. “
Le Vénézuélien d’origine syrienne Walid Makled García, chef de l’organisation criminelle Los Turkos, est cité par le gouvernement américain comme l’un des facilitateurs de l’ombre du cartel de Sinaloa
La DEA affirme que dans ses enquêtes contre les groupes de narcoterroristes, qu’il a été établi que Los Turkos entretient de très bonnes relations avec le Hezbollah, un groupe pour lequel ils blanchissent de l’argent à partir de ventes d’armes.
Ce rapport qui n’était qu’un aperçu est bien plus dense et confirme que BOKO HARAM est aussi affilié au narco-terrorisme via le Hezbollah et achemine la coke, les faux médicaments et tout ce que le Hezbollah contrefait grâce à l’impunité qu’il jouit dans toute l’Afrique subsaharienne.
« Hiro de puta Hezbollah ! » a hurlé El Chappo Guzman quand il fut arrêté.
Il savait que la majorité de son entreprise de classe mondiale allait tomber comme un fruit mûr entre les mains des chiites. Il n’y avait plus qu’à cueillir même si le fils et le frère d’El Chappo ont bien essayé de reprendre l’affaire « familiale ».
Le rapport de la DEA qu’on pouvait trouver en ligne ne mentionnera pas les imperfections de l’organisme américain qui a pourchassé les barons de la drogue en Amérique latine. Il faut parfois fermer les yeux pour attraper les plus gros poissons et peut-être se servir au passage...(syndromes du Viêt-Nam et de l'Afghanistan ?)
Il n’empêche que le HEZBOLLAH a vraiment les moyens de nuire au niveau mondial jusqu’en Malaisie et en Indonésie où des « chinois » s’occupent de blanchir et d’acheminer les drogues. La demande est en forte hausse et tant que certains fonctionnaires hauts placés en Chine touchent leurs parts, ils fermeront les yeux comme dans le reste du monde.
Le narcotrafic aurait pu rester en l’état : des planteurs, chimistes et dealers...Disons que c’était presque « dans l’ordre des choses ».
Le NARCO-TERRORISME est autre chose de bien plus dangereux car s’il nourrit bien toute la chaîne de distribution, il n’en demeure pas moins une arme de guerre à l’échelle internationale.
Recruter des djihadistes pour faire des attentats partout dans le monde et assurer à la famille des « shahids » une vie plus sereine moins...pauvre…
Ce que fait le Hamas au niveau de Gaza, le Hezbollah le fait au niveau INTERNATIONAL et peut même jouir des prérogatives diplomatiques de son mentor iranien.
Un djihadiste ou narco-terroriste pourra toujours trouver asile dans une ambassade iranienne n’importe où dans le monde !