Publié le : 2 mars 2017
Edwy_Plenel_redux
L’affaire commence à durer !
Puisque toutes les petites affaires d’argent sortent en période pré-électorale, tous les citoyens devraient se demander pourquoi le site d’information d’Edwy Plenel n’a pas encore payé le redressement fiscal parfaitement légitime réclamé par le trésor public.
Depuis sa création, en 2008, Mediapart refuse d’admettre le régime de TVA jusqu’à très récemment. Le site d’information dirigé par Edwy Plenel avait décidé unilatéralement de s’auto-appliquer le taux « super réduit » de 2,1 %, normalement réservé aux médias papier, plutôt que le taux habituel de 19,6 % en vigueur pour les médias numériques.
Une décision que le fisc n’a pas vue d’un bon œil. Dans un premier temps, en décembre 2013, Bercy a réclamé à Mediapart un million d’euros pour les exercices fiscaux 2008, 2009 et 2010. Mais l’ardoise du redressement fiscal a été révisée à la hausse en juillet 2014, à 4,2 millions d’euros :
•3 millions d’euros pour combler l’écart entre le taux normal de 19,6 % et le taux de 2,1 % que s’est appliqué Mediapart entre 2008 et 2013 ;
•200 000 euros de pénalités de retard ;
•1 million d’euros pour « mauvaise foi ». Cette majoration généralement autour de 40 % du montant redressé, vise à pénaliser les fraudes fiscales intentionnelles, par opposition aux erreurs involontaires.
En décembre 2015, le jugement est confirmé et Médiapart doit toujours la somme de 4,2 millions d’euros au trésor public.
En Janvier 2016, Médiapart qui a déjà épuisé quelques avocats fiscalistes pour son affaire, doit se résoudre à faire un geste non sans jeter sa hargne et son fiel sur cette « administration ».
Il verse donc la somme de 2,5 millions d’euros pour calmer le Fisc.
Plenel se jette alors sur une théorie du complot pour imiter ses amis sans doute comme le « vénérable » Tarek Ramadan ou le CCIF et titre :
La réussite de Mediapart, grâce au seul soutien de ses lecteurs, dérange une coalition de conservateurs, de revanchards et d’hypocrites. Si nous en doutions, ce feuilleton fiscal, commencé il y a plus de deux ans, fin 2013, aura non seulement prouvé sa réalité mais surtout démontré sa détermination à nous nuire, dans un mélange de mauvaise foi et de manœuvres occultes.
Sous le coup d’un redressement illégitime, Mediapart a dû verser, en ce début d’année, près de 2,5 millions d’euros à l’administration fiscale.
images (2)(le livre se vend bien, très bien même…Edwy peut s’acquitter de sa dette fiscale !)
Divers articles revanchards vont paraître sur Médiapart : le pouvoir en place veut lui faire payer « la facture Cahuzac » et toutes les casseroles qu’il adore mettre aux fessiers des politiques.
Il ne lui viendrait pas à l’esprit qu’il doit ce fric purement et simplement et, que telle une grosse entreprise qui dégage beaucoup de bénéfices, il doit passer à la caisse.
Ce qui est surprenant toutefois dans cette interminable affaire, c’est que les juges ou disons l’administration fiscale prend tout son temps pour se faire payer.
Si mes calculs sont corrects, il reste à payer à Edwy Plenel la bagatelle de 2,1 millions d’euros.
Lui qui est si proches des petites gens, des « sans dents », des opprimés mais est à la tête d’un médium qui dégage pas mal de bénéfices et dont la spécialité est de couper des têtes ici et là…il a du mal à passer à la caisse le grigou !
Cela pourrait être une banale histoire de fiscalité, de mauvais payeur mais pas en ce qui concerne Médiapart puisqu’il s’agit du journal qui fait trembler toute la classe politique.
Un simple député ou sénateur « invite Edwy Plenel » et se rend aimable et courtois même s’il a une furieuse envie de lui mettre un pain sur la tronche.
Le GRAND INQUISITEUR fout les jetons à tout le monde car il passe son temps à acheter les témoignages des petites gens qui travaillent autour des grands. Il fabrique des papiers qui alertent les juges et c’est ainsi que Médiapart est devenu le « je suis partout » du XXIè siècle.
Il ne faut pas énerver le breton Edwy sous peine de voir de vieilles factures impayées resurgir, des déclarations d’impôts un peu trop vite remplies etc…etc…
Ce type a tellement de haine à l’encontre de ceux qui « détiennent le pouvoir » qu’il lui faut absolument les voir passer sur la bascule à Charlot (terme ancien pour la guillotine) via des articles qui ne sont que de vulgaires lettres de dénonciation.
Entre Médiapart et le Canard enchaîné, ça roucoule pas mal en ce moment.
Que voulez-vous ? Plenel est ainsi fait qu’il a cumulé des trésors de guerre et que tout le monde se couche devant sa plume vengeresse comme au temps de Thermidor An II lorsque Robespierre instaura la terreur.
Personne n’a quoi que ce soit sur lui puisqu’il ne vit que pour nuire aux autres et se drape dans une vertu proche d’un moine vivant sur les hauteurs du Mont Athos.
Pas même une histoire de maîtresse ? Un penchant pour la bibine ?
Comme Maximilien ! Tout le plaisir charnel qu’il éprouve est dans la destruction d’un politicien quel qu’il soit. On a les plaisirs qu’on peut…
J’attends cependant de l’administration fiscale, si âpre au gain ainsi qu’aux juges si prompts à reprendre les comptes des uns et des autres, qu’ils n’oublient pas les 2,1 millions d’euros que Médiapart doit verser. L’histoire remonte à 2013, il ne faudrait pas non plus que les intérêts soient escamotés, ce serait vraiment injuste pour le coup.
Avant d’exulter pour la prochaine victime de ce mouchard estampillé « journaliste », qu’il passe donc à la caisse !
Nina