Si aujourd’hui, 24 heures chrono (avec Kiefer Sutherland) devait être tourné, j’imagine que peu de producteurs se bousculeraient pour filer de l’argent à cette série. Trop hard Jack Bauer. Trop patriote et surtout trop américain.
Ce que je viens de visionner des trois premiers épisodes de la nouvelle saison de HOMELAND (6) m’a tout simplement plongé dans une sidération absolument indescriptible.
Cette série, inspirée du scénario « Hatufim » (otages) israélien de Gideon Raff a peu à voir avec l’original.
Il suffit pour cela de visionner Hatufim qui est surtout basé sur la libération d’otages détenus au Liban par le Hezbollah durant 17 ans. Des soldats israéliens kidnappés, c’est la friandise préférée des arabes quels qu’ils soient.
Ils savent qu’ils pourront négocier très gros et, en attendant, ils pourront commettre des actes d’atrocité sur ces soldats juifs qu’ils haïssent et adorent haïr.
Il fut un temps, alors que j’étais très jeune, je demandais à un officier israélien parlant un très bon français, ce qu’il redouta le plus durant la guerre du kippour. Cela aurait pu être considéré comme insolent, déplacé. Comment aurais-je pu comprendre ? J’étais très jeune et sans doute que ma candeur a libéré ce jeune officier d’origine française.
« Tous les soldats de mon unité redoutaient les syriens. Nous savions tous ce que nous risquions si nous étions capturés vivants. Alors, avant une bataille, nous nous promettions que si l’un d’entre nous était pris par les syriens, un de nos frères d’armes devait nous mettre une balle dans la tête ou tenter en tout cas de nous descendre ! ».
J’ai eu du mal à me remettre de cet aveu. J’avais une vision romantique de ces guerres gagnées à l’arrache par un si petit état confronté à des armées coalisées arabes venant de partout, de très loin parfois pour tuer les juifs. Pour moi, David et Goliath c’était ça aussi…Ces miracles alors que tout semblait perdu.
Le préambule est un peu long, je vous le concède. Ce sont ces souvenirs obsédants qui me reviennent en mémoire lorsque je vois le délitement des scénari qu’Hollywood propose lorsqu’il aborde un sujet aussi délicat que celui du conflit israélo-arabe.
Tout d’abord, il faut recadrer un peu cette ambiance qui règne dans le showbusiness.
Toutes les cérémonies glorifiant la musique ou le cinéma ne sont que tribunes politiques pour enfoncer le Président pourtant élu démocratiquement.
Il faut aux stars se définir comme anti-Trump avant de remercier les académies et le public de les avoir choisis comme Reine ou Rois de l’année.
L’ex-président Obama est encore présent, tel un fantôme, pour ces stars de cinéma et de hip-hop. Leur star de président, afro-américain comme eux n’est plus et forcément le trop blond et méchant Trump est l’antithèse de leurs aspirations « politiques » si tant est qu’ils en aient vraiment.
Toutes les saisons de HOMELAND tournaient autour du génie d’une femme Carrie Mattison, atteinte de troubles bi-polaires mais résolvant des énigmes et traquant les terroristes arabo-musulmans pour le compte de la CIA.
Nous sommes loin de HATUFIM le scénario original qui prêtait beaucoup plus d’attention aux errements et aux problèmes psychologiques que ces otages, revenus au pays après une très longue captivité, rencontraient dans leurs milieux familiaux et sociétaux.
J’attire l’attention de ceux qui aimeraient visionner HATUFIM, que dès les premiers épisodes, Gideon Raff, israélien et scénariste de cette série, avait utilisé une « caméra vérité ».
En effet, on assistait à une réunion d’ex-otages qui racontaient leurs captivités, ce qui les faisait tenir et comment ils tentaient de survivre qui, en Egypte, un autre au Liban et d’autres encore en Syrie ou en Irak.
Cet épisode fut particulièrement bouleversant. Ces hommes qui témoignaient ne pouvaient être des acteurs professionnels. Ce moment là devrait être regardé par tous pour comprendre la double sentence d’être israélien et soldat kidnappés par des milices ou des armées arabes. Impossible de ne pas pleurer.
6ème saison de HOMELAND
Après quelques saisons moins réussies, Carrie Mattison donne sa démission à la CIA.
Voici enfin ce qui m’amène à écrire cet article mais mieux vaut laisser le pitch pour vous compreniez mieux :
Carrie est retournée aux États-Unis, où elle travaille désormais dans un cabinet d'avocats spécialisé dans les cas abusifs contre les citoyens américains musulmans. Elle s'occupe également de Quinn, encore en rééducation. Elizabeth Keane se prépare à prendre le poste de Présidente, affichant des idées pacifistes et anti-militaristes qui inquiètent Saul et Dar Adal.
Voilà ! L’air du temps a atteint la série HOMELAND. Les méchants sont les américains et les gentils sont forcément ces pauvres musulmans qui ne veulent qu’une seule chose : vivre leur vie chez le grand Satan et, occasionnellement, donner un coup de main à des types qui iront canarder des homosexuels à Orlando ou encore poser quelques bombes ici et là car Allah est tout de même parti lui aussi s’installer aux USA.
La sidération ne vient pas d’un coup. Elle prend peu à peu son envol lorsque l’ami de toujours de Carrie, émargeant au plus haut niveau de la CIA, le fameux Saül Berenson, doit prouver que l’Iran a toujours en tête de posséder l’arme nucléaire.
Or, la nouvelle présidente des USA (le tournage de la série a commencé avant l’élection de Trump et tablait sur la victoire d’Hillary Clinton), en a assez de se faire mener à la bataille anti-terroriste ou encore à la guerre.
Elle souhaite comme Obama, donner une chance aux iraniens à moins bien sûr qu’on lui apporte la preuve qu’ils sous-traitent en secret pour posséder leur bombe nucléaire.
Affligeant ! Le doute est tout de suite de mise puisque le MOSSAD aurait quelque peu manœuvré pour faire croire que les Iraniens font de la sous-traitance non pas sur leur sol mais en Corée du Nord.
Scénario plausible au demeurant puisque Bachar al Assad avait procédé en ne s’embarrassant pas de faire fabriquer en Corée du Nord mais en IMPORTANT sur son sol des ingénieurs spécialisés Nord-Coréens.
L’usine syrienne repérée, Israël Air Force, sans en référer à GW Bush,l'a tout simplement bombardée et des commandos spécialisés israéliens sont partis pour ramener des preuves que cette usine était bien un site d’enrichissement d’uranium ainsi que de construction de vecteurs de lancement si seulement les israéliens n’avaient pas sapé le travail en plein milieu !
Bush n’avait pas apprécié l'opération en solo de l'état juif mais aux vues des preuves matérielles rapportées, il décida de ne pas en parler.
Voici donc Hollywood et ses nouveaux scénarii.
Il s’agit de défendre les bons musulmans américains qui sont la proie du FBI et de la CIA alors qu’ils sont tels des agneaux qui viennent de naître.
Cela est peut-être le cas ! Jusqu’au moment où devenant des communautés puissantes et nombreuses ils commenceront, comme en Europe à demander l’impossible. A imposer la soumission.
Les américains de gauche, ceux qui haïssent Trump et voient en lui l’empêcheur de musulmans de venir en masse sur le sol américain, ne cessent tous les jours d'entretenir un harcèlement permanent. Certains ont poussé le bouchon en voulant demander une commission d'enquête sur la santé mentale de Trump et demander son empeachment, c'est à dire sa mise au rencard. Rien que ça !
Pour la presse, et tout spécialement pour le New York Times, Trump est carrément une bénédiction.
Tous les jours, ils ont enfin une cible qu’il dissèque, vilipende à longueurs de colonnes. Cela ne pouvait mieux tomber alors qu’ils étaient financièrement en grosses pertes.
Dans le fond, l’élection de Trump est devenu la meilleure sponsorisation possible pour tous les journaux comme le NYT et le Washington Post, San Francisco, LA…Du pain béni ! Amen
L’épisode trois de la nouvelle saison est particulièrement dégueulasse.
On sent que les Iraniens qui ont envahi Los Angeles dès le début des années 80 se sont enrichis et sont devenus si puissants qu’ils arrivent à influencer les scénaristes et à faire en sorte qu’Israel soit encore plus vomi par les fans de la série.
Saül Berenson, juif dans la série et juif dans la vie, profite de son séjour à Abu Dhabi pour voir un iranien acheteur d’armes pour le compte du Hezbollah et de son pays. Il en profite pour visiter sa sœur qui a pris selon lui, un »mauvais chemin ».
Veuve mais entourée de ses enfants et petits enfants, elle vit en Judée-Samarie.
Son frère chéri, grand ponte de la CIA l’invective pour avoir « volé la terre de ces pauvres arabes qui vivaient là avant que les juifs ne reviennent ».
La saison est vraiment mal barrée. Le scénariste, Ron Nyswaner qui d’habitude ne pond que des shows pour homosexuels a visiblement beaucoup d’empathie pour ces opprimés si... virils.
Lorsqu’on voit comment va évoluer cette saison, on se dit que « la cible » est forcément Trump.
Le dernier épisode a pour titre : « AMERICA FIRST ». Révélateur vous ne trouvez pas ?
La façon qu'Hollywood se venge parce que le peuple, les grands électeurs n’ont pas voulu suivre Hillary Clinton et recommencer avec une présidence façon Barak Hussein Obama est révélatrice.
Les producteurs y vont de bon coeur à un détail près : ils sont souvent arabo-musulmans même s'ils se cachent derrière des sociétés écrans aux noms bien américains.
Rendez-nous Jack Bauer !
Je pense que cela se fera. Il suffit d’attendre une nouvel ORLANDO pour que, peut-être, Hollywood aie des comptes à rendre à des américains qui commenceront vraiment à en avoir assez.
Le mieux que nous puissions faire, pour faire plaisir à l’état de Californie, prêt à faire sécession et hurlant à pleins poumons tous les jours qu’il faut accueillir tous les musulmans qui veulent vivre aux USA :
S'il vous plait, Accordez leur cette grâce. Faire parvenir par bateaux et avions entiers tous les demandeurs arabo-musulmans, pakistanais, afghans, somalien, yéménites etc.…PAYEZ CES TRANSPORTS QUI N’AURONT COMME ULTIME DESTINATION, LA CALIFORNIE !
Je crois qu’après, nous serons tous heureux de leur avoir fait plaisir. Mais seulement la CALIFORNIE D’ACCORD ?