Aujourd'hui, être un héro en France c'est recueillir un ou des migrants à la maison.
Jeannette dans son HLM, tirant le diable par la queue, s'arrête quelques secondes pour écouter les bobos qui offrent généreusement une chambre à un migrant qui aura réussi l'exploit de venir de si loin pour devenir français.
Ne pleure pas Jeannette. Toi aussi tu auras bientôt tes migrants à la maison. C'est pas sûr que tu y gagneras en place mais tu seras une héroïne ma biche ! Quelqu'un de bien.
Le héro du jour s'appelle Cédric Hourou. Il est agriculteur dans la vallée de la Roya (merveilleuses Alpes maritimes) et a osé braver la loi en accueillant tout plein de migrants qui venaient d'Erythrée, de Somalie, Tchad, Soudan, etc...
Les larmes aux yeux, nous écoutons le bouseux gauchiste nous expliquer qu'il trouve honteux de ne pas faire de place à tous ces gens qui viennent de si loin pour s'établir en notre beau pays.
Mieux encore, il devient carrément passionné par le sujet des "enfants migrants" se retrouvant seuls au milieu de tous ces adultes migrants et à qui IL FAUT faire une place au plus vite.
Après tant d'émotion, me voilà toute retournée par la situation de ces gosses qui traînaillent au milieu d'adultes pas franchement francs du collier.
Mais que font ces gosses venus de si loin ? Comment, à peine âgés de 6 ans, 9 ou 12 ans pour les plus jeunes, des parents les ont laissé partir ?
Les géniteurs se fichent pas mal de l'endroit où atterriront les gosses. Ce ne sont que des pions qui pourront leur ouvrir grâce aux lois en vigueur, les portes de l'Europe.
Tant pis s'ils finissent dans des réseaux pédophiles ou qu'ils meurent durant leurs périples ? A quel moment les parents décident que la vie de leurs enfants leur appartient au point qu'ils peuvent miser dessus ?
Connaissant parfaitement l'excès de compassion que l'Occident a pour la cause infantile, ils savent très bien que si leurs bambins parviennent à destination, ils seront les passeports de demain pour leur propre installation. Bien joué ! Dangereux voire mortel dans bien des cas mais bien pensé.
Pourtant, si en France, les réseaux se sont mis en place pour venir en aide à tous ces gosses et adultes venus de pays lointain et pas forcément en guerre, il n'en demeure pas moins que la loi est bafouée.
Cédric Hourou le sait puisqu'il comparait ce jour au tribunal et risque 5 ans de prison et 30 000 euros d'amende. Il reste droit dans ses bottes et assène la ritournelle "je devais par humanisme, le faire ! ".
Par humanisme sans doute, les parents envoient leurs enfants au front et tant pis s'ils n'en reviennent pas.
Si, en France, nous succombons au compassionnel dégoulinant, d'autres pays d'Europe semblent moins enclins à se laisser berner.
On aurait pu s'attendre à parler de la Pologne, la Hongrie par exemple.
Que nenni ! C'EST LA NORVÈGE QUI A OSE !
Qui l'eût cru ? C'est le Monde qui nous en cause en plus. Son penchant naturel à l'arabophilie en a pris un coup dans le pif.
http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2016/03/14/en-norvege-des-migrants-condamnes-au-retour-vers-l-inconnu_4882590_4497186.html
Originaires de Jordanie, d’Iran ou d’Afghanistan, ces enfants vivaient en Norvège jusqu’à ce que les autorités les renvoient dans leur pays, que certains n’avaient jamais vu…
« Ils parlent de paix, mais ils ne la construiront pas en envoyant des enfants au Yémen ou en Afghanistan. Ils donnent le prix Nobel de la paix à Malala Yousafzai, mais ils ne font pas la paix dans leur vie. » Ces mots simples et durs sont ceux de Josephine, une adolescente nigériane expulsée de Norvège dont la photographe Andrea Gjestvang a suivi le parcours.
Etat providence, pays du prix Nobel de la paix, engagé pour la défense des droits de l’homme, la Norvège bénéficie d’une image positive. Mais le pays change. Cette pétromonarchie subit actuellement les effets de la chute du prix du pétrole. Et en dépit de déclarations humanistes sur les droits des enfants, elle a durci sa politique envers les réfugiés, y compris mineurs. Au gouvernement depuis octobre 2013 dans une coalition aux côtés des conservateurs, le Parti du progrès (FrP), formation populiste et anti-immigrés, imprime sa marque. « Depuis son arrivée au pouvoir, le FrP conduit sa politique de façon agressive. Et les gens l’acceptent, je ne comprends pas », s’indigne Andrea Gjestvang.
Fausses retrouvailles
C’est en lisant, en décembre 2014, une enquête sur les expulsions de mineurs étrangers que la photographe a décidé de s’intéresser à ce sujet. Selon un consensus alors en vigueur, les enfants ayant vécu de longues années en Norvège ne pouvaient être renvoyés dans leur pays d’origine. Une règle tacite qui semble ne plus avoir cours.
Entre avril et juillet 2015, Andrea Gjestvang suit quatre jeunes gens expulsés, avant de revenir à la fin de l’été sur les lieux où ils ont vécu en Norvège. Negin, l’Iranienne, avait fui son pays en 2009 avec sa famille, Amin était arrivé d’Afghanistan la même année. Les sœurs de la famille jordanienne Al-Zanghari vivaient pour certaines depuis 2004 en Norvège. Quant à Richard, venu du Nigeria avec ses parents, son frère et ses deux sœurs, il a passé six ans dans le royaume avant d’être expulsé. Si les histoires et les parcours diffèrent, tous racontent à la photographe le déracinement et ces fausses retrouvailles avec un pays qu’ils ne connaissaient pas ou peu. Un pays où leur famille est parfois toujours en danger.
528 mineurs expulsés en 2015
La vache ! Ils sont hard les vikings avec les gosses !
Nous, en France, on avait 468 mineurs à caser dans la jungle de Calais et on les a refilés aux britanniques puisque c'était leur problème. Les gosses avaient prétendu qu'ils avaient de la famille même très éloignée en Angleterre, ce qui a permis au gouvernement français de leur refiler les bébés. Ne vous inquiétez pas, on en a gardés quelques centaines aussi.
Les Norvégiens auraient pu les larguer à Malmö en Suède vu que c'est déjà un califat autonome et que les frais de transports auraient été grandement amoindris mais non...Ils ne manquent pas de carburant et ont donc renvoyé tous ces gosses dans leurs patries d'origines.
La Norvège servirait-elle de précédent juridique pour tous les pays de l'UE qui ont un problème identique de gosses largués par des parents indélicats ?
Voilà une question qu'elle est bonne ! Un juriste spécialisé pourrait s'emparer du problème afin de donner au moins un message clair à tous ces petits malins qui envoient au charbon toute leur progéniture en espérant qu'elle atteigne des rivages de koufars sereins et compassionnels.
Il fallait que ça se sache. Il est vrai que cette info est passée à la trappe de la frétillante messe du 20 heures qui préfère nous pourrir de recettes gastronomiques, de jouets high-tech ainsi que de météo déroutante.
Il faut garder l'esprit de Noel hein ?
Vivement l'esprit de Ramadan qu'on se marre un peu plus !