Ces deux là ne sont qu'un échantillon d'hommes qui risquent de jouer un rôle dans le futur gouvernement et, apparemment, ils ne vont pas jouer les noirs de service pour faire bien dans le décor.
J'imagine que les journaux comme le New York Times ou le Washington Post vont pouvoir cracher leur venin et donner toute latitude à leur ressentiment depuis l'élection de Trump.
Cela peut même être très drôle car ils ne se sont toujours pas remis du fait pourtant avéré : ils se sont plantés sur toute la ligne.
Posons-nous la question cependant : "Comment vont-ils agonir d'injures ces afro-américains qui jouent dans la cour de Trump et sont persuadés que le rétablissement d'une certaine autorité passera forcément par un autre regard que celui de l'éternel opprimé ?"
LE SHÉRIF !
David Clarke, alias le shérif va devenir une recrue de choix pour le nouveau président des Etats-Unis, Don Trump.
Il est amusant de jeter un oeil sur ces hommes et femmes qui devraient normalement être investis dans le gouvernement de Trump à des postes qui semblent leur aller comme des gants.
En toute logique un certain DAVID CLARKE devrait être promu pour la "COMMISSION ON LAW ENFORCEMENT", traduisez par "commission pour l'application de la loi". Genre SUPER SHERIF !
Le Shérif de Milwaukee est tout en contradictions. Sa bio est particulièrement savoureuse.
On y apprend par exemple qu'il est démocrate mais se trouve mieux en compagnie de Républicains conservateurs au point de faire le régal de Fox News.
David Clarke partage avec Donald Trump un langage plutôt...fleuri.
Lorsqu'un type de la Commission du Comté de Milwaukee, démocrate, demande à baisser le budget de la police et donc de foutre à la porte environ 70 flics, le shérif se met en colère et le traite de "petite bite !". Oula! La presse est en émoi et se fout en rogne pour tenter de nuire au shérif.
Que dalle ! Il est réélu systématiquement en employant la manière forte.
Pourtant, quand ses flics se plaignent du surcroît de travail et d'actes de violence, le shérif, à bout de nerfs ose dire sur les ondes radio et à la télé : "Nos compatriotes devraient songer à apprendre à se défendre et même à s'armer, nous ne pourrons pas toujours (les flics) arriver à temps !".
De quoi faire flipper tous les démocrates américains !
Ajoutons une petite chose qui m'a bien fait rigoler.
David Clarke a une conception bien à lui des "BLACK LIVES MATTER", ce groupe de noirs qui s'est répandu dans tous les Etats Unis en faisant manifs sur manifs et dénoncer les flics blancs qui tuent de pauvres noirs sans défense. Puisque le mouvement s'essouffle, les BLM ont trouvé dans le BDS et Palestine-Solidarité, des raisons pour défiler encore et encore...Ça fonctionne à tous les coups !
Le Shérif récuse ! Pire encore, il accuse ces "demeurés" qui profitent des manifestations pour vandaliser et voler les commerces en les traitant de : "BLACK LIARS MATTER" (menteurs noirs).
LE SOLDAT : ALLEN WEST
Commençons par la grosse polémique concernant le Lieutenant-Colonel Allen West.
Vétéran de la guerre d'Irak lorsque Saddam Hussein avait envahi le Koweit, Allen West commença à nourrir certains sentiments peu politiquement corrects à l'égard des arabes.
Soldat avant tout, il dut se rendre de nouveau en Irak pour la seconde fois sous l'ère Bush fils.
Or, en qualité d'officier supérieur, les services de renseignements américains lui transmirent une information importante pouvant anéantir toute son unité. Un attentat de grande ampleur devait avoir lieu sous peu.
Le lieutenant-colonel West l'a joua "JACK BAUER" ! Il n'hésita pas une seconde à prendre un flic irakien qui semblait en savoir plus qu'il ne le disait sur cette attaque.
Il "malmena" l'irakien et sortit son flingue pour lui soutirer tous les renseignements dont il avait besoin. Non pour la gloire de l'armée mais pour sauver ses hommes.
L'irakien avoua beaucoup de choses mais certaines bonnes âmes suivant les troupes américaines, trouvèrent quelque peu anti-droit-de-l'homme, la façon de faire du Lieutenant-Colonel Allen West.
Il fut traduit en justice mais gagna son procès. La sincérité de ses propos et le témoignage de tous les soldats sous ses ordres l'emportèrent sur l'accusation de torture. Il fut quitte pour une amende de 5 000 USD, purement symbolique et franchement stupide.
Certes, le renseignement militaire avait eu tort au sujet de cet attentat mais ça...le lieutenant-colonel West n'en savait rien. Tout ce qu'il voulait, c'était ramener ses hommes en vie, rien d'autre.
Du reste, il persista puisque lorsque les journalistes lui posèrent la question : "Referiez-vous la même chose aujourd'hui ?"', il répondit : "If it's about the lives of my soldiers at stake, I'd go through hell with a gasoline can." (yep ! Pour sauver mes soldats je traverserais l'enfer avec un bidon d'essence pour les sauver !").
Cela n'empêcha pas l'armée américaine qui l'avait mis en retraite anticipée, de le solliciter en qualité de formateur à Kandahar en Afghanistan durant deux années. "L'islam, je connais, y a rien à en tirer !".