QUAND MITTERRAND TRAITAIT LES JUIFS DE NAZIS

QUAND MITTERRAND TRAITAIT LES JUIFS DE NAZIS

Messagepar Nina » Juin 23rd, 2016, 8:31 am

http://www.nytimes.com/1982/08/11/world/begin-hints-that-mitterrand-remark-paved-way-for-terrorists-attack.html

Des spécialistes de l'antisémitisme comme Manfred Gerstenfeld sont bien obligés de revoir certains événements qui ont jalonné l'histoire d'Israël pour comprendre les réactions ou dirais-je l'absence de réactions des gouvernements occidentaux d'aujourd'hui.

Si l'antisémitisme sous forme d'anti-sionisme a tant de vigueur, c'est sans l'ombre d'un doute qu'il prend ses racines dans l'attitude d'hommes politiques comme Mittérrand ou encore Olaf Palme.

Les "amis" comme François Mitterrand, nous aurions pu largement nous en passer mais voilà...L'homme voulait un long règne. Il voulait marquer l'histoire. Plein de lui-même au point d'en étouffer, il fit pire que se démarquer de "ses amis israéliens", il donna les pleins pouvoirs pour haïr les amis.

Voulant crever au pouvoir et surtout prendre une revanche sur De Gaulle qui avait trop marqué l'histoire de France, Il ne pouvait rester "l'ami des juifs" et encore moins celui d'Israël.

En pleine guerre du Liban, il aura fallu qu'il fasse la pire des déclarations qui soit. Une de plus dirais-je...

Cela a donné des ailes à tous les socialistes et même s'ils étaient déjà convaincus, aux communistes et à tout ce cartel de gauche qui SE DEVAIT être aux côtés des palestiniens.

François Mitterrand avec son Ministre préféré, Roland Dumas, qui vouait une haine non dissimulée à l'état juif, pouvait allègrement lancer une phrase aussi dégueulasse, aussi anti-juive que celle-ci :

Restons précise :

Le 9 Juillet 1982, une déclaration de François Mitterrand en visite à Budapest, provoque une spectaculaire crise franco-israélienne.

Le chef de l'Etat s'était rendu le 3 mai 1982 dans le village limousin d'Oradour-Sur-Glane, où le 6 juin 1944, la division SS das Reich avait massacré 642 personnes.

Or, voici qu'au cours d'une conférence de presse tenue dans la capitale hongroise, un journaliste de l'agence palestinienne WAFA, interroge le président sur les "Oradour" perpétrés au Liban.

La réponse de Mittérrand est toujours réfléchie : "Le propre des opérations militaires lorsqu'elles rencontrent une résistance, c'est de provoquer, comme vous le dites des "Oradour". Pas plus que je n'ai accepté l'Oradour provoqué par l'occupation allemande en France, pas plus je n'accepterai les "Oradour" provoqués à Beyrouth. Pas plus je n'accepterai les éventuels "Oradour" dans tous les conflits qui obéissent à la même terrible logique. (...) Quand aux palestiniens, il ne faut procéder ni à leur extermination, cela va de soi, ni à leur humiliation qui n'apporte rien à personne. Je le répète, un succès militaire n'apporte en soi aucune solution durable".


L'allusion à Oradour provoque un tollé dans la classe politique israélienne et Shamir demande des excuses officielles.

Shamir trouve que cette allusion est humiliante pour les morts d'Oradour-Sur-Glane et pour les résistants.

Rien ne vient de la part de Mitterrand, qui, sous prétexte qu'il s'était déclaré ami d'Israel, pensait qu'il lui était permis de dire tout et n'importe quoi.

Il appelle le fidèle toutou Jacques Attali à la rescousse pour "calmer" les israéliens qui tiennent à leurs excuses car la comparaison est précisément une accusation qui sera reprise par tant d'anti-sionistes primaires et provoquera par la suite des attentats sur le sol français où d'autres français "juifs" ainsi "qu''innocents" seront tués.

N'obtenant pas même un semblant d'excuse, le gouvernement israélien se sent délié de "l'amitié" factice semble-t-il du président Mitterrand. Aussi, et ce sera bien sûr LE prétexte pour une politique arabe débridée ainsi que palestinienne, l'aviation israélienne bombardant des poches d'artillerie à Beyrouth aura eu l'infortune de lâcher une bombinette sur la mission diplomatique française sans faire de victimes.

Roland Dumas mais aussi Hubert Védrine ainsi que tous les palestinophiles acharnés côtoyant le petit bonhomme dont le passé de vichyste et admirateur de Pétain, n'était pas encore connu...du grand public.

Quelques jours après, un attentat eut lieu sur le sol français. Quelques morts (dont deux américains) et blessés plus tard, Mitterrand, blessé dans son orgueil d'avoir du communiquer pour tenter de désamorcer la colère des israéliens, demandait à grand renfort une force d'interposition onusienne.

Ni les circonstances de la guerre du Liban qui sont pourtant connues de tous, ni le fait qu'Israël était sous le feu permanent de l'OLP et des nouvelles troupes d'Arafat qui envoyaient des missiles ainsi que des commandos en Israël afin de tuer un maximum de juifs, n'a été pris en compte.

De nouveau, cette guerre était de la SEULE responsabilité de l'état d'Israël !

Les ripostes israéliennes devant un pourrissement de la situation, d'attaques permanentes n'ont l'heur de plaire à personne.

Il faudrait sans cesse que l'état juif ACCUSE DES CENTAINES DE MORTS, VOIRE DES MILLIERS CHEZ LUI pour que la communauté internationale puisse prendre en compte la JUSTE RÉPONSE MILITAIRE ISRAÉLIENNE.


Pas de morts juifs par milliers ? Les arabes sont forcément innocents.

La problématique ici est précise : MITTERRAND AVAIT OUVERT LES VANNES TOUTES GRANDES POUR DÉCOMPLEXER A JAMAIS LA GAUCHE DE SON PRO-PALESTINISME CRÉTIN !

Juifs = Nazis pouvait défiler sans crainte dans toutes les manifestations...le président lui-même...

Fin connaisseur des mots qui tuent, l'ex-pétainiste devenu résistant des dernières heures, nous prouvera que "les juifs...ma foi...ça va 5 minutes ! "

Recevant son ami "Commissaire à la question juive" BOUSQUET sans que cela n'émeuve outre-mesure le brave toutou Jacques Attali, les socialistes juifs n'y ont pas vu malice.

Bah ! La gauche est bien plus importante que cet homme là n'est ce pas ?

Peu après "l'incident", Mitterrand recevait en grandes pompes la ligue arabe à l'Elysée et embrassait peu après Yasser Arafat presque à pleine bouche ; le terroriste en keffieh noir et blanc avait cette propension à embrasser à qui mieux-mieux le premier homme d'état qui l'approchait. A telle enseigne, qu'il fallut plus de DEUX HEURES de tractations diplomatiques entre les hommes d'Arafat et ceux de Rabbin qui ne voulait pas d'embrassades à la Maison Blanche avec le terroriste de l'OLP. Une poignée de main ? Deux heures de négociations en plus !

Quant à Roland Dumas, malgré l'attaque du DRAKKAR à Beyrouth dans laquelle périrent 57 parachutistes français et 292 marines deux minutes plus tard, il préconisa en représailles à son Chef Mittérrand, de balancer une bombe au-dessus de la vallée de la Bekaa mais loin de toute habitation.

Personne ne souffrit de ces fameuses représailles et "l'ogre israélien" ressemblait un peu plus aux soldats du Reich. Par défaut...bien entendu !

En s'abstenant de venger ses troupes, le président français et son vizir Dumas, donnait un message clair à la ligue arabe ainsi qu'aux groupes terroristes de toute la région (et ils étaient nombreux au Liban) : "ALLEZ Y ! NOUS...NOUS REGARDONS !".





Nina
 
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