DES CAMPS DE CONCENTRATION EN ALGÉRIE, MAROC, TUNISIE

DES CAMPS DE CONCENTRATION EN ALGÉRIE, MAROC, TUNISIE

Messagepar Nina » Avril 27th, 2015, 12:07 pm

Une petite dette chez les juifs ? Une petite vengeance à assouvir peut-être ? Simple jalousie parce qu'ils sont français en Algérie aussi oui...

Les arabes en mal de dhimmis ont collaboré. Pas tous puisque ça vous fait plaisir les exceptions.

Disons qu'entre des antisémites pieds-noirs et des arabes revenchards, pas mal de juifs ont été "indiqués" à la police vichyste. Ces salauds ont adoré leur boulot. Normal...ils étaient désinhibés ces pourris grâce à leurs journaux favoris.

Je n'en sais guère plus sur les camps souvent qualifiés de concentrationnaires par ceux qui y ont séjourné.

Je ne sais qu'une chose. En Tunisie, des juifs dans ces camps sont morts de maladie, de faim et de froid.



Camps en Algérie

Dans les départements français d'Algérie et départements français du Sahara, des camps de travail ou d'internement pour les Juifs et travailleurs étrangers sont créés.

Abadla
Aïn El Orak
Bechar
Bedeau
Boghari 36 À Alger, 3000 réfugiérs
Camp Suzzoni à Boghar, pour les étrangers.
Colomb Bechar
Djelfa, camp mixte.
Djenien Bourezg, camp mixte.
El Aricha, pour les internés de droit commun.
Kenadsa
Ksar Etir, camp de concentration près de Setif
Mecheria, camp mixte.
Meridja
près d'Oran, le camp de Bossuet, au Telagh, pour les politiques également Centre de séjour surveillé37.
Sidi-Bel-Abbès
Note : 600 militants, communistes ou responsables syndicaux* pour la plupart, anarchistes aussi, avaient été déportés sans jugement particulier. Parmi eux, figuraient les 27 députés communistes dont Florimond Bonte a retracé « le Chemin de l’honneur », qui avaient été condamnés à cinq ans de prison en avril 1940 par un tribunal militaire. Les députés avaient été enfermés au bagne de Maison Carrée, les autres dans des camps du Sud algérois, notamment à Djelfa, ou du Sud oranais38.

* :
Les communistes présents dans tous les camps de concentration nazis, ont connu la réalité de la Shoah. C'est pourquoi je trouve particulièrement dégueulasse leur soutien aux révisionnisme et négationnisme staliniens. C'est pourquoi ils sont coupables à mon sens d'antisémitisme lorsqu'ils ont pris fait et cause pour les palestiniens alors qu'ils connaissaient l'horreur des pogroms puis de la Shoah.





Camps au Maroc

Berguent
Bouarfa Centre de rassemblement pour étrangers, Groupement de travailleurs étrangers.
Boudnib, pour les internés de droit commun également Centre de séjour surveillé.
Missour, pour les étrangers.
Oued Zem, pour les étrangers.
Sidi el Ayachi, pour les étrangers.
Tendrara

NDLR : Le Maroc se retrouve alors dans une situation intenable, entre le marteau d’un protectorat vichyste, donc raciste, et l’enclume de son alignement sur l’effort de guerre des alliés. Cet écartement ne sera levé qu’avec le débarquement anglo-américain (“opération Torch”) à Casablanca, le 8 novembre 1942.

Qu’en est-il advenu des Juifs durant cette période. C’est l’objet du livre. D’après l’auteur, des juifs ont été parqués dans des camps de “travail forcé”, pour la réalisation de divers projets, tel le chemin de fer trans-saharien de l’Oriental où les mines de Bouarfa, pour lesquelles 7.000 hommes ont été déportés contre leur volonté.

Robert Satloff a localisé et dénombré une soixantaine de ces lieux d’internement qui avaient tout des camps de concentration; presque tous situés dans les régions désertiques des confins algéro-marocains.

Les témoignages des survivants, rapportés par l’auteur, parlant de conditions d’incarcération “effroyables” et de “traitement barbares”.

Cinq juifs polonais, rescapés du camp de Aïn Al Ourrak, dans une description recueillie par le Foreign Office, évoquent un endroit infernal, en dehors du site minier de Bouarfa, dans le sud marocain, où les internés étaient affamés et assoiffés sous 50 degrés à l’ombre, là où il n’y avait pratiquement pas d’ombre.

Robert Satloff établit qu’il n’y avait pas que des juifs dans ces camps. Ceux-ci n’en constituaient, en moyenne, que le tiers; les autres, c’étaient, pêle-mêle, des communistes, des socialistes espagnols et des gaullistes français ; des Allemands anti-nazis, des Arabes. Dans l’un des camps, il y avait même un japonais “délocalisé” par le tourbillon de la guerre. L’auteur rappelle «qu’il convient de ne pas oublier ces Arabes du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, qui étaient persécutés, expédiés aux camps et parfois tués aux côtés des juifs et d’autres adversaires de Vichy. Les autorités locales envolaient de force des Arabes pour le travail obligatoire, lorsque la main d’œuvre de la communauté juive étaient épuisée».

(...) Qui étaient, alors ces juifs des camps de concentration édifiés sur le sol marocain? C’était, tout simplement, des “juifs étrangers”, tel que les appellent l’auteur, qui ont fui les persécutions allemandes un peu partout en Europe, et qui transitaient par le Maroc, à la recherche d’un lieu de refuge. En attendant, ils se sont installés sur le territoire marocain et ils y ont été rattrapés par ce qu’ils fuyaient.


Ceci est pour le Maroc...Et en Algérie ? Je ne pense pas que les arabes appliquèrent le même traitement. Les futurs cadres du FLN s'étant engagés dans les Waffen SS ou restant silencieux en attendant que la guerre se passe.

Camps en Tunisie

Gafsa, pour les internés de droit commun.
Le Kef, pour les étrangers.

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Re: DES CAMPS DE CONCENTRATION EN ALGÉRIE, MAROC, TUNISIE

Messagepar Marock » Avril 27th, 2015, 10:28 pm

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Re: DES CAMPS DE CONCENTRATION EN ALGÉRIE, MAROC, TUNISIE

Messagepar Marock » Avril 27th, 2015, 10:34 pm

Cinq juifs polonais, ...assoiffés sous 50 degrés à l’ombre, là où il n’y avait pratiquement pas d’ombre.


Ni de vodka... :? :?
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