Un auditeur de radio J a posé une question concernant le programme politique de la communauté musulmane de France et qu’il aura traduit par « ISLAM SOCIAL ». En fait, il aura répercuté précisément les mots utilisés par les protagonistes.
La question de cet auditeur est extrêmement pertinente car il a entendu parler de ce programme d’islam social sur différentes radios musulmanes de France dont la plus célèbre d’entres elle : BEUR FM.
Devant cette question, si nous ne sommes pas au fait de ce qui se dit sur ces radios communautaires ainsi que sur les réseaux sociaux, nous ne pouvons pas comprendre ce qui se trame réellement dans notre pays.
L’utilisation du mot « trame » n’est pas anodine. Il s’agit bel et bien pour la « oumma de France » de mettre en place des réseaux et des structures qui permettront dans un avenir proche de vivre en France mais aussi « à-côté de la France ». Une sorte de système d'autarcie pompant les deniers et les droits du pays.
La communauté musulmane n’est pas travaillée comme certains idéalistes tentent de nous le faire accroire par leur «citoyenneté française ».
La communauté musulmane est travaillée par son désir de rester d’abord musulmane et de vivre avec ou plutôt grâce aux outils qu’offre la République française.
Ce regain de religiosité atteignant de plus en plus d’intellectuels d’origine arabo-musulmane et ne pouvant alléguer de la discrimination supposée de la République s’autorisent à haïr au nom des autres, devrait nous interpeller et pire encore, nous rendre méfiants.
Le dernier en date, possédant château et dépendances, chef de clinique en urologie, est le parfait exemple de la sourde rancœur qui ne demande qu’à exploser chez ces pourtant nantis de l’immigration. Voir l'affaire Abdel-Rahmène Azzouzi démissionne pour protester contre la "politique islamophobe".
Cette « vie à côté » est pourtant visible par le tout venant. Il suffit de se rendre dans des quartiers, des villes entières et certaines de plus de 60 000 habitants, pour se rendre compte qu’effectivement une sorte de vie parallèle, en marge mais pas tout à fait puisque les subsides de l’état aident les habitants à se sentir en harmonie avec leur islamité et les quelques allégeances mineurs pour faire figure de bon citoyen.
Il faut en faire juste assez pour ne pas être marginalisé et jouir de touts ses droits du citoyen.
Cet « islam social » dont l’auditeur s’émouvait, est pourtant une réalité. Il s’agit de vivre entre soi. De plus en plus entre soi. Les problèmes que rencontrent la France sont des problèmes de « français », entendez de non-musulmans.
Or, le prosélytisme musulman est bien trop prégnant pour ne pas tenter de s’inséminer partout. Un véritable programme est en place et Tarik Ramadan, pourtant suisse, est venu en rappeler encore récemment, au côté d’Edwy Plenel, l’essentiel.
« Il faut investir le social, l’éducatif, le politique, arrêtez d’être présents dans le débat public seulement lorsqu’on parle d’islam ! »
Tarik Ramadan n’est pas le seul à parler d’entreprendre tous les rouages des institutions de France. Il est simplement le plus écouté de ceux-là.
Nous parlons d’un véritable assaut qui ne sera pas violent mais auquel nous assistons depuis des années.
Le problème étant : si nous en parlons, nous sommes d’emblée perçus comme des racistes ou pour ête exacts, d’islamophobes.
Qui pourra en effet dénoncer en effet le nombre incroyable de français d’origine arabo-musulmans qui pullulent dans les Mairies et surtout dans les sections « ASE OU AIDE SOCIALE A L’ENFANCE » ?
Qui pourra dénoncer le fait que 4 radios communautaires musulmanes avec 4 fréquences différentes peuvent s’installer dans le paysage audio ? Une « radio-orient » émettant la moitié du temps en langue arabe, j’ai la faiblesse de croire que des arabisants sont employés au CSA sinon…
Qui pourra dénoncer la haine antisémite qui se déverse sous prétexte de parole donnée aux auditeurs, de droit à la liberté d’expression surtout lorsque le conflit devient chaud comme cet été entre Gaza et Israel ? Ce fut un déferlement de propos antisémites d’une telle ampleur que je ne fus guère surprise par les actes des Nemmouche et autre Koulibaly. Non…pas du tout surprise…Ré-écoutez France-Maghreb 2.
Ce qui m’étonne par contre, c’est le relatif étonnement des pouvoirs publics. Si le CSA ou la DGSI avaient vraiment fait leur travail, des mesures de sécurité auraient-elles été prises pour autant ?
L’intention ne vaut pas délit. Aujourd’hui encore du reste. Les enfants des cités peuvent à loisir dire qu’ils veulent tuer des juifs, il faudra attendre qu’un grand frère s’en charge et ça…ma foi, on ne pourra pas y échapper.
Tarik Ramadan disait déjà en 1995 (lisez cet article sur cette conférence :
http://extremecentre.org/2015/02/28/tariq-ramadan-est-il-le-ben-abbes-de-houellebecq/#more-58924)
« Ne mésestimez jamais le courage des premières générations d’immigrés qui sont arrivés en France, sans rien. Nous ne devrions pas nous définir comme “issus de l’immigration” mais bien comme “héritiers” de l’immigration. »
Le programme est là. Il est déjà activé et dans tous les secteurs, nous pouvons le voir évoluer.
Du journalisme aux transports en commun, des milieux ‘associatifs » dans lesquels il y a tout et n’importe quoi mais qui génèrent un tas d’argent. Dans les plus hautes sphères politiques bien sûr ! Sauf qu’un certain « atavisme » a pu remettre les pendules à l’heure puisque deux Ministres (d'origine arabo-musulmane) furent contraints de démissionner car mêlés à des abus de biens sociaux. Cahuzac a fait recette mais pas nos Ministres issus de l’immigration réussie ?
Pour répondre concrètement à cet auditeur qui se demandait ce qu’est cet islam social prôné par Beur FM, je dirais que la Sénatrice et Maire de Marseille SAMIA GHALI, y a déjà répondu en proposant (pour ces écoles délaissées par le système où des enfants issus de l’immigration sont relégués dans de terribles conditions), je cite :" LA CONSTRUCTION D' ECOLES CONFESSIONNELLES MUSULMANES SOUS CONTRAT AVEC L’ETAT. COMME LES JUIFS LE FONT." (Europe 1).
Il aurait été pertinent de répondre à cette Sénatrice qui a si bien réussi, que les juifs eux…n’ont guère eu le choix puisque ces joyeux enfants issus de l’immigration; ne les laissaient plus entrer sur leurs territoires « les écoles républicaines ».
Il aurait fallu lui dire à cette femme que des écoles existent déjà mais que l’éducation se fait au sein des familles et que les écoles dispensent le savoir. Sans acceptation des parents, point de salut. Ils sont RESPONSABLES de leur nombreuse marmaille qui s’ébattent dans et autour des cités et préfèrent rapporter de quoi remplir les frigos et les salons de télés à écran plats.
Si les générations des immigrés d’avant ont réussi leur intégration, c’est que les parents étaient là pour veiller à ce que leurs gamins aillent vraiment à l’école. Ils avaient placé, et ils ont eu raison, leurs espoirs dans leurs enfants formés à l’école dure mais ô combien intelligente de la République.
Oui Monsieur, le système social version islamique est en train d’éclore sous vos yeux. Vous ne rêvez pas ! Ils l’ont dit et le font en ce moment même.
Puisque les statistiques ethniques ne sont guère possibles en France, il sera trop tard lorsque tout ce petit engrenage bien huilé sera découvert.