PAS DE JARDINS DE ROSES POUR LES ENFANTS

PAS DE JARDINS DE ROSES POUR LES ENFANTS

Messagepar Nina » Décembre 14th, 2014, 12:15 pm



Le Débat sur l’école devrait être prioritaire. C’est LE débat des débats.

Ne rien apprendre sinon comment se débrouiller pour naviguer sur le net, sans filtre, sans un minimum de culture, ni apprentissage de décryptage, tel est le programme qu’a mis en place, année après année les « pédagogues gauchistes des académies ».

Comme ces déçus des lendemains de Mai 1968 n’ont pas eu leur post-révolution, ils ont peu à peu miné le seul endroit où devaient subsister les hauts murs entre la société civile et l’apprentissage des savoirs : l’école.

Les crypto-fascistes dont je suis sont d’autant plus désolés que nous avons eu grandi dans cette école républicaine où tous les challenges étaient à portée de main ; où les Maîtres étaient nos modèles ou parfois notre détestation. Peu importe du reste, ce que beaucoup ne veulent pas regarder c’est un autre versant de la montagne, un autre chemin qui ne mène nulle part sinon vers plus de bêtise, d’inculture et de violence.

« Je ne t’ai jamais promis un jardin de roses ».

Lorsqu’on met un enfant au monde, il ne s’agit pas de lui baliser le terrain au point de faire de son éducation un évitement permanent de la douleur.

Voilà ce qu’en substance tous ces débats font mine d’ignorer.

La mode des pédo-psychiatres, des valeurs freudiennes et tous les docteurs blabla de la terre ont partie liée avec les options ineptes de l’éducation nationale.

Il ne faut pas humilier l’enfant. Il ne faut pas le bousculer. Il ne faut pas…Il ne faut pas…Il ne faut pas…


Toutes les réformettes tournent autour du bien-être de l’enfant et de son apprentissage du savoir.

On ne cesse d’araser le terrain devant ses petites difficultés à lire, écrire, calculer, comprendre, au point d’avoir en fait creusé un tunnel d’inculture.

Mais qui a décrété que l’étude devait se faire sans souffrance ? Depuis quand l’humanité a-t-elle avancé sans produire du jus de neurones ?

La vie est souffrance, l’apprentissage est douleur et pourtant, l’étude permet d’apprivoiser tous ces petits et grands drames.

Lorsqu’au bout du chemin, le rideau se déchire et laisse entrevoir un bout de vérité ne sommes-nous pas payés en retour des heures de lecture et de nos recherches ?

Il ne faut pas bousculer l’enfant ? A d’autres !

Les seules obligations dont les parents sont redevables sont l’amour et le goût de l’effort. Il ne s’agit aucunement de tomber dans tous les travers de la vie moderne consistant à tout refiler à l’instit, au prof, au psy et enfin à la télé.

Le goût de l’effort et de l’étude ne peut être dispensé que par les seuls parents. Le problème réside dans leur effort à eux ce qui bien entendu suppose l’autocritique et la remise en question de ses propres valeurs.

Les parents se planquent idéalement derrière le paravent de la seule obligation qui leur reste : « procurer le minimum vital et superflu pour les plus chanceux » : le gîte, le couvert et quelques petits objets de notre époque. Rien d’autre.

Vous pensez si ces petites troupes de futurs indigents de la pensée intéressent les pédagogues de gauche, férus de théories fumeuses sur la pédo-psychiatrie.

Je dis bien « troupes » car c’est ainsi qu’on forme à la base des « riens » des frustrés, des basiques, des « à peine-lettrés », des capitulards. Pire encore, des violents qui n’auront d’autres options que le manichéisme. On est pour ou contre et basta !

L’absence de douleur pour les élèves se traduit par une série de mesures censée amener l’enfant vers la connerie abyssale.

« Oh…mon petit… tu devrais revoir une petit peu ta copie hein…mais à ton rythme et ce n’est pas grave si tu n’y parviens pas. Les pluriels ne servent à rien ni la conjugaison …d’accord ? "

Au lieu de réviser les programmes, il serait temps de dire la vérité aux enfants, aux élèves, aux étudiants : « nous ne vous avons jamais promis un jardin de roses. La vie est l’apprentissage de la douleur, des humiliations, de l’effort. ». Ca c’est du cash. Les règles sont justement nécessaires car elles protègent un lieu commun, un maximum de transmissions et de culture ».

Il ne s’agit pas d’adapter son programme mais d’exiger qu’il soit lu et compris des élèves. Un jour prochain, ils comprendront car même ceci n’apparait pas tout de suite. L’exigence doit être aveugle et sourde pour que toutes ces petites cellules grises comme dirait Hercule Poirot aient une chance de se mettre en branle.

Des armées de cons. Des troupes de choc incapables de penser, voilà ce à quoi l’éducation nationale prépare vos gosses. Ce Ministère est criminel et les parents qui laissent faire auront très tôt le retour du bâton. Leurs marmots les enverront sur les roses toutes aussi imaginaires que leur éducation parentale.
Nina
 
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