LES WESH WESH DE MONTAIGNE !

[Nina]

QUAND LES BOURGES LYCÉENS FONT LEUR RÉVOLUTION




Elle va devenir vraiment culte cette petite vidéo.


Le lycée chicos pour gosses de bourges vachement bien situé puisque devant les jardins du Luxembourg est devenu une école de « zivas ».

Dans ce lycée, on fume des joints roulés par les gosses des femmes de ménage et on devise sur l’absurdité du monde.

Mettez le son !

Pour une gosse qui a grandit dans le 9-3, vous pensez si je me suis régalée en écoutant surtout la bande son de ce petit bijou.

- « Fils de puuuteee ! «

Le « uuuu » c’est pour les gosses bien élevés. On fait vachement gaffe dans le milieu.

Vous auriez été en zone sensible ça aurait été une autre prononciation.

- « Fils de pute ! » entendez « pite ! » comme un coup de feu voyez…

Même leurs « Oh ! woooooo !!!!! « sont vachement affectés.

On sent les mômes un chouille bridés, genre « on cause pas trop fort, c’est pour les classes inférieures, tu vois mon chéri ? ».

Mais le meilleur c’est comme le dessert ; à la fin !

Les gaucho-bourgeo-richos nous gratifient d’un superbe :

- « Va te faire enculer ! « retentissant.

Pire lorsque la gonzesse qui a du arriver en retard après une pause à l’onglerie chicos du coin arrive elle aussi et s’enhardit pour asséner un « nique ta mère !» peu convainquant.

Vous voyez les aminches, il ne s’agit pas de hurler des insanités toutes prêtes genre fast-food de la saloperie. Faut y mettre le son et l’accent.

Dans le 9-3 par exemple on appuie sur « Va t’faire enculer sale race ! ». Vous sentez la différence ?

Nan…Vous ne sentez rien du tout vu que le son est vachement important pour ma démonstration.

Disons que « enculé de ta race et va niquer ta rem ! » c’est vachement plus usité que les imitations de cailleras des bourges que vous entendez sur cette petite vidéo.

Je ne sais pas bien si vous percevrez l’ironie des vociférations grossières de ces fiottes qui planquent devant leur lycée à Paname. En tout cas, eux, n’ont peut-être pas de prof absent et sans doute pas de blème de violence derrière leurs hauts murs.

Ce qui me débecte d’avantage, c’est la raison de leur blocage des portes du Lycée.

En réaction aux violences policières et en mémoire de Rémy Fraisse, gaucho-écolo mort pour la France au champ d’honneur des enculeurs de mouches, les lycéens friqués se la jouent « révolution ».

Votre humble servante ayant il y a peu, faillit se faire lyncher par un duo de gouines velues dans le bus pour avoir dit qu’elle en n’avait rien à secouer de Rémy Fraisse, le sujet des bourges de Montaigne m’intéresse.

Je ne déconne pas pour mon quasi-lynchage. Mon fils a eu l’imprudence de me demander ce que je pensais de la mort du « petit Fraisse ». Prudemment, je lui ai répondu que j'en avais rien à foutre mais les goudous ont des esgourdes vachement dégagées parce qu’elles m’ont entendu ces connasses.

Prise de tête dans le bus. Heureusement y avait pas d’extincteur. Je me suis donc rabattue sur la moustache de la camionneuse en lui balançant qu’on pouvait être écolo-mon-cul sans être forcément violents. Que les keufs n’avaient pas sciemment tué ce militant et que des casseurs étaient venus mettre le bordel.

Comme la camionneuse gueulait comme un putois, genre le mec qui veut frimer devant sa gonzesse, je lui ai fermé son claque-merde avec mes petits moyens à moi. « Je ne sais pas comment tu peux faire pour t’envoyer en l’air avec ce truc ! » dis-je à la femme de la camionneuse. « Putain ! t’es pas regardante ! »

Le temps qu’on se cassent du bus, la moustachue était hyper-vénère tandis que sa mouquère restait silencieuse.
J’y ai mis le doute à la mouquère !

Pour les petits gaucho-bourges de Montaigne, ça me rappelle les Mao-Trots- qui zonaient autour de notre lycée à nous.

Infiltrer les petites bourges qui sentent bon était leur passe-temps favori à ces mecs.

Ils avaient l’impression d’évangéliser les nantis. C’est un peu pareil dans toutes les générations et les petits cons de Montaigne en sont de parfaits exemples.

Il leur faut « révolutionner » le temps du lycée, histoire de finir leurs crises d’ado. Puis, comme tous les connards de bourges, ils iront demander à popa et moman d’aller finir leurs études aux States ou en Grande-Bretagne, histoire de s’éloigner des mouches à merdes.

Un jour, ces petits cons feront comme dans la chanson :

« Et c’est vers minuit, Monsieur le commissaire,
Que tous les soirs chez la Montalant,
De jeunes peigne-culs nous montrent leurs derrières,
En nous chantant,
Les bourgeois, c’est comme les cochons…disent-ils Monsieur le Commissaire,
Les bourgeois, c’est comme les cochons,
Plus ça devient vieux,
Plus ça devient con. »

[Christiane]

Nina : j'aurais bien voulu être présente dans le bus : oh la rigolade !

[Olivier]

Piqué un fou rire en lisant ton texte ; car il faut éviter de pleurer, n'est-ce-pas ? Ce quartier du Luxembourg était le quartier de ma famille côté paternel, et c'est le quartier de Paris que je préfère, avec son jardin.

[Nina]

C'était le but Christiane et Olive, rigoler un chouille because l'actu en ce moment ça fait chier grave.

Vlà que l'Iran et les Russkofs signent des trucs pas orthodoxes du tout au point que les barbus chiites vont avoir leur bombasse sous peu...Putain, un séisme vite dans le coin !