OPÉRATION STRANGULATION

OPÉRATION STRANGULATION

Messagepar Nina » Août 26th, 2014, 9:44 am

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L’ORDALIE OU JUGEMENT DE DIEU.

En des temps obscurs, alors que la justice n’était qu’un vague concept, on avait recours aux « jugements de Dieu ».

Après de longues et terribles tortures, on obtenait des aveux complets totalement dictés par les inquisiteurs.

Dans la bande de Gaza, et dans à peu près tous les pays musulmans, ce type de justice moyenâgeuse n’a jamais cessé.

Récemment des hommes ont été tués, devant un public nombreux à Gaza.

Le Hamas a même donné un nom à cette tuerie : « OPÉRATION STRANGULATION ».

Il fallait à l’organisation terroriste qui régit la bande côtière, donné le change à sa population après l’élimination ciblée de leurs trois hauts dirigeants.

Onze personnes, dont deux femmes, ont été jetées devant l’Université Al Azhar de Gaza afin d’y être mis à mort.

Peu avant, ils furent torturés dans les prisons du Hamas et signèrent des aveux écrits de leur complicité avec Israël.

Leurs mains attachées dans le dos ainsi que leurs bouches bâillonnées, ils n’ont pu prononcer un mot de supplication devant le public venus assister à leurs exécutions.

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Les bourreaux ont même attendu que le public soit plus nombreux avant de loger des balles dans les têtes et les corps des prétendus collaborateurs des juifs.

L’après-midi même, dans la grande mosquée de Gaza, les fidèles furent surpris par l’arrivée d’un groupe portant les cagoules noires et leurs 7 condamnés pour intelligence avec l’ennemi.

Pas un mot ne fut prononcé. Plusieurs salves après, les corps des suppliciés furent transportés dans l’ambulance qui attendait devant la mosquée. Question : "Seront-ils comptabilisés par l'UNRWA et le Hamas comme gazaoui abattus par Israël ?"

Ce samedi là, les bourreaux n’ont pas chômé. Que ce soit dans les salles de tortures ou sur les lieux d’exécution.

La seule « délicatesse » si on peut dire que le Hamas a concédée, fut de ne pas donner l’identité des « collaborateurs ». Ni les noms, ni les visages ne purent être donnés au public et ce, afin de ne « pas faire retomber le déshonneur sur les familles. » Mieux encore, ne pas donner la possibilité de créer un nouveau problème : des martyrs de collaborateurs.

La possibilité que le grand chef des opérations, Mohamed Deif, aie pu être tué a rendu le Hamas et associés très nerveux.

Du Caire, le bras droit de Khaled Mechaal, Moussa Abou Marzouk, a pourtant commis une bourde, un lapsus révélateur.

Lorsqu’on a demandé à Moussa Abou Marzouk ce qui avait poussé le Hamas a l’exécution des collaborateurs, celui-ci répondit : « Les gens de Gaza sont désespérés. Nous devions enrayer le chaos qui commençait à détruire notre cohésion nationale. Nous avons donc procédé à une « diversion » afin que notre peuple évite d’être trop méfiant. »

C’est dingue qu’un type du Hamas se sente tellement à l’aise pour donner publiquement les
« trucs » employés par son camp afin d’éliminer quiconque à Gaza penserait à remettre en question une parcelle de l’autorité de la milice.

La vérité est bien plus prosaïque que ça. Le Hamas n’en a rien à faire de l’honneur des familles de pseudo-collaborateurs d’Israel.

En fait, il veut tout simplement délivrer un message à Netanyaou et au Shin Beth qui se sont félicité d’avoir éliminer les trois commandants du Hamas. « Si une frappe aussi précise a pu avoir lieu, c’est sans aucun doute que les renseignements au plus haut niveau ont pu être donnés à Israël. »

Bien plus délicat à régler non ?

Effectivement, si la haute technologie dont dispose Israël peut aider à l’élimination des terroristes, il faut donner bien entendu la priorité au renseignement au sol, c'est-à-dire aux informateurs.

De plus, en exécutant des gazaoui sans fournir leurs identités, le Shin Beth pourrait avoir quelques difficultés à comptabiliser ceux qui appartiennent réellement à son réseau. Beaucoup d’innocents sont de toute façon éliminés dans cette justice expéditive.

Les « tribunaux révolutionnaires » de Gaza n’ont cure de la justice. Ils supputent et font avouer tous ceux qui auront eu le malheur d’avoir ne serait-ce qu’appeler un membre de leurs familles à Ramallah, Hebron ou Djenine.

Pas d’avocats. Tortures expresses. Aveux signés en état comateux. Le jugement d’Allah.

Les ONG israéliennes comme B’Tselem ou internationales comme le HCR ou Human Right Watch ne semblent pas s’intéresser aux jugements sommaires et condamnations à mort.

Si un soldat israélien réplique lors d’une émeute, le jugement du monde est aussi expéditif que le tribunal révolutionnaire du Hamas. C’est une mise à mort sans avocat de tout un peuple, de toute la nation israélienne.


Si, des cadavres jonchent les rues de Gaza, tués par le Hamas et leurs brigades, le monde se taira au nom d’une lutte contre Israël.
C’est à peine si nous lirons deux lignes au sujet de ces morts dans la presse française.
Les Ordalies, les jugements de Dieu sont admissibles pour l’Occident tant qu’ils ont lieu dans la culture de l’islam.

La décapitation de James Foley n’a pas même réussi à calmer les ardeurs du Hamas qui se défend toujours d’être comparable à l’ISIS.

Nous attendons patiemment une tribune de Messieurs EDGAR MORIN, RONY BRAUMAN, REGIS DEBRAY et VEUVE STEPHANE HESSEL pour dénoncer tous ces crimes du Hamas sur sa population.

Eux qui réclament l’attention du Président Hollande, n’auront absolument pas le courage ni l’envie d’écrire dans le Monde une supplique à Khaled Mechaal parce que de pauvres types sont tués de façon totalement arbitraire dans la bande de Gaza.

Ces vieux Messieurs et dames, je rajoute Danièle Sallenave dans le lot, doivent passer la main…ou l’arme à gauche ! Ce serait élégant.



Nina
 
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