UNE FASCINATION MORBIDE DES ANGLAIS
Publié: Août 8th, 2014, 8:50 am
(une initiative "death to all juice" sur internet a été créée. Si en hébreu, ce site humoristique est acceptable, il devient évidemment source d'antisémitisme pour les antisionistes). http://knowyourmeme.com/memes/death-to-all-juice
"A mort tous les JUS !" (d'orange, raisin ou autre...Une constante chez les arabo-musulmans de vraies carences en orthographe.
Un journaliste israélien du nom de FEUER pour le journal Globes, a voulu, le temps d’un week-end, aller visiter Londres et y observer la façon qu’ont les média anglais de couvrir les événements de Gaza. Il en est revenu avec une impression nette que les médias britanniques avaient vouaient une véritable adoration à l'égard du Hamas.
Dès son arrivée dans l’avion qui l’emmenait vers la perfide Albion, il s’est retrouvé avec un groupe d’étudiants londoniens juifs.
Ils s’ouvrirent au journaliste en lui expliquant combien la situation des juifs anglais devenait de plus en plus intenable. Au lendemain de manifestations pro-palestiniennes drainant des milliers (la dernière en comptait plus de 10 000) d’anglais scandant des propos anti-israéliens primaires, les juifs de Londres se sentaient de plus en plus oppressés.
En qualité d’étudiants, ils expliquèrent comment certaines universités londoniennes particulièrement radicales ( London School of Economics (LSE) and University of London’s School of Oriental and African Studies (SOAS) filtraient les étudiants ou visiteurs à l’entrée, habillés comme les soldats israéliens.
Certes, reconnaissaient ces étudiants juifs anglais, « nous ne sommes pas encore à Paris mais cela devient de plus en plus difficile… »
Par la suite, le journaliste israélien dut se rendre à l’évidence : les médias anglais avec une couverture sur Gaza et ses destructions peuvent en effet faire « exploser la tête de n’importe quel anglais ».
Qu’ils s’agissent de la BBC, de Sky News et de la très grande majorité de tous les médias anglais, à aucun moment le point de vue israélien n’est mentionné.
TOUT TOURNE AUTOUR DE LA DESTRUCTION DE GAZA ET SEULEMENT CELA.
Feuer ajoute que «peu importe les explications que donneraient certains officiels israéliens, la presse anglaise n’a aucun répit. Même lorsqu’ils interviewent les israéliens, ils laissent paraître une ironie au point qu’on a l’impression nette qu’ils se moquent d’eux. Même lorsque j’ai regardé l’interview de Tzipi Livni, je me sentais gêné »
«Toute la presse britannique semble vouée à donner des arguments aux opprimés palestiniens. Et je peux le comprendre ! A la fin de la journée, n’importe qui en Angleterre voudra se ranger aux côtés du Hamas. Mais qu’en est-il de l’équité ? Qu’en est-il d’une couverture respectant un tant soit peu les deux belligérants ?«
Cette question mérite d’être posée aux journalistes britanniques.
Laissez-moi vous donner un exemple.
"La BBC fait un reportage sur un tunnel du Hamas. Etrangement, l’équipe de reporters anglais semble fascinée par les prouesses TECHNIQUES dont le Hamas a fait preuve pour réaliser un tel tunnel.
Aucun ne posera la question de savoir COMBIEN cela a coûté lorsqu’on sait par exemple que les gazaoui ne disposent pas d’eau potable ou sont privés (hors conflit déjà) d’électricité.
Implicitement, tout est la faute d’Israël.
Pourquoi les reporters de la BBC ne tentent-ils jamais de savoir si la population de Gaza approuve réellement le Hamas depuis quelques temps ? Ou encore si entamer un conflit armé, impossible à gagner, contre Israël ne serait pas mortel pour les habitants de Gaza ? "
Comme beaucoup d’observateurs l’ont constaté ces dernières semaines, la couverture des médias est uniquement tournée vers les civiles de Gaza mais JAMAIS vers les combattants du Hamas. Pas une seule photo n’a pu être produite.
Feuer insiste : « Je n’ai jamais vu durant toutes ces semaines de représentants au plus haut niveau du Hamas. Seulement des résidents pauvres, fuyant les bombardements tant du Hamas que de l’armée israélienne ainsi que des blessés ou des morts.
Jamais les reporters des média anglais n’ont posé la question de savoir pourquoi les combattants et représentants du Hamas étaient invisibles.
"D’un autre côté, lorsque les porte-paroles israéliens de l’armée ou au plus haut niveau du gouvernement sont interrogés, j’ai noté une violence dans les questions. Les journalistes le font sans ménagement. Un seul côté, israélien, répond. Pas le Hamas."
J’ai toutefois entendu quelques éloges mêlés d’ironie en ce qui concerne le système "dôme de fer".
A ce moment, il aurait fallu poser la question au Hamas : « pourquoi ne fait-il rien pour protéger sa population ? ».
Quelle ne fut pas sa consternation lorsque le journaliste israélien, en se baladant à Londres, rencontra quelques expatriés israéliens.
Ceux-ci leur assurèrent que la « situation était bien meilleure qu’avant ». Ce qui voulait dire que désormais, on parlait de « conflit à Gaza » et non « d’attaque de Gaza », ce qui était une sorte de gage que les choses allaient mieux.
De plus, il arrive qu’à de très rares occasions, ils puissent visionner à la télé des reportages un peu moins négatifs sur Israël. Cela reste très exceptionnel mais cela arrive…
Abasourdi, Feuer est allé interroger Daniel Taub, ambassadeur d’Israël à Londres qui lui aussi est un peu plus « optimiste ». « Israël est mieux compris aujourd’hui par la communauté internationale. »
Toujours selon Daniel Taub « Les personnes importantes, celles qui comptent vraiment, sont plus matures. Les bouleversements au Moyen-Orient sont de nature à faire comprendre l’état d’Israël. Lorsque le monde s’aperçoit de la menace de l’ISIS et de tous les groupes djihadistes, on commence enfin à réaliser ce à quoi l’état juif est confronté depuis maintenant un bon moment. »
Le facteur de refroidissement (Chill factor).
L’ambassadeur d’Israël, Daniel Taub tente de tempérer les observations du journaliste Feuer sur d’autres points.
« La situation n’est pas si mauvaise Feuer. Les tentatives de boycott d’Israel ont toutes lamentablement échoué.
Là où Israël a échoué est dans le domaine de ce que j’appelle « le facteur de refroidissement ».
En effet, les soutiens d’Israël n’osent se faire entendre. Certes, ils continuent de soutenir Israël mais lorsque la couverture médiatique est si partiale, ils n’osent le faire publiquement et cela nuit forcément au bien-fondé de la riposte en cours. «
L’ambassadeur admet qu’il est absolument irréaliste de tenter d’infléchir la presse vers plus d’impartialité. C’est pourquoi il préconise une « mise en situation ».
Lui-même répond en posant des questions.
« Et vous, peuple de Grande-Bretagne, que soutenez-vous ? La dictature ou la démocratie ? Un régime oppressif et meurtrier ou un pays qui se soucie de ses résidents ? »
Avant de repartir le mardi suivant, le journaliste israélien, saturé d’images de Gaza, a pu enfin voir autre chose : le premier anniversaire du Prince George.
Enfin ! Toute la presse titrait en « une » les un an de l’adorable bébé de Kate et William.
Du coup, les enfants morts à Gaza laissaient la place au petit prince George. « Oh lala…il est si adorable ce bébé, miaulait le présentateur télé du JT ».
« C’est vrai George, tu en as de la chance… »