Obama continue d'appuyer Mahmoud Abbas, le dictateur de l'Autorité palestinienne, soutenant qu’il est le partenaire de paix d’Israël. « Mais alors que je sais que vous avez eu des divergences avec l'Autorité palestinienne », poursuit Obama : « Je crois sincèrement que vous avez un véritable partenaire en le président Abbas et le Premier ministre Fayyad. J’y crois. Et ils ont de bons antécédents pour le prouver ».
OBAMA : « Je crois que le président Abbas est sincère concernant sa volonté de reconnaître Israël, son droit d'exister et ses besoins légitimes de sécurité. Il s’écarte de la violence et cherche à résoudre ces problèmes d'une manière diplomatique ... »
« Dans ce genre d'ambiance, où vous avez un partenaire de l'autre côté qui est prêt à négocier sérieusement, qui ne se livre pas à une rhétorique sauvage si souvent diffusée dans le monde arabe quand il s'agit d'Israël ».
Entre-temps, voici ce qu’Abbas Zaki, représentant personnel du président Abbas racontait à la Syrie.
« Ces Israéliens n'ont aucune foi, aucun principe. Ils sont un instrument du mal. Ils parlent de l'Holocauste et ainsi de suite - bien, pourquoi font-ils cela ? Par conséquent, je crois qu’Allah, va les rassembler afin que nous puissions les tuer. J'informe le meurtrier de sa mort prochaine ».
(Télévision officielle du 12 mars, 2014)
L’annonce publique de Zaki d’exterminer les Israéliens est importante parce que, comme le signale Media Watch palestinien, ce dernier est un proche collaborateur de Mahmoud Abbas. Il a été envoyé en Syrie comme représentant personnel de Mahmoud Abbas en Octobre 2013, et il parle lors d'événements publics représentant le Fatah.
Assembler plus d'Israéliens dans les zones les plus denses, tandis qu’un Etat palestinien se créé contribue certainement à cet objectif.
Abbas Zaki avait déjà révélé le véritable programme d’Abbas dans diverses interviews.
« L'accord est basé sur les frontières du 4 Juin 1967. Bien que l'accord est sur les frontières du 4 Juin, le Président [Mahmoud Abbas] comprend, nous comprenons, et tout le monde sait qu'il est impossible de réaliser d’un seul coup l’idée projetée ou le grand objectif. Si Israël se retire de Jérusalem, si Israël déracine les colonies, 650 000 colons, si Israël retire la clôture de sécurité – que restera-t-il d’Israël ? Israël sera fini. Si j’annonce que je veux l’anéantir, ce sera énorme, énorme, mais difficile. Ce n'est pas une politique désignée. Vous ne pouvez pas la révéler au monde. Vous vous dites cela à vous-même. »
L’animateur de télévision syrienne : « Quand ils parlent de l’imposition d’une solution par les Etats-Unis, nous savons que ce sera insuffisant. »
Le Membre du Comité central du Fatah, Abbas Zaki : « Vous pouvez vous détendre. Nous nous trouvons réunis pour la première fois. Même les plus extrêmes d'entre nous, le Hamas, ou les forces combattantes, veulent un Etat dans les frontières de 67. Ensuite, nous avons quelque chose à dire, parce que le projet ne peut être réalisé en une seule étape. Par plusieurs plutôt. »
(Al-Jazeera, le 23 septembre 2013)
Exprimant son refus de reconnaître Israël plus tôt cette année au cours d'une conférence publique, Abbas Zaki a commencé à se référer à l'aéroport Ben Gourion d'Israël comme « l'aéroport d'Israël », mais s'est ensuite arrêté pour corriger : «Quand M. Obama est arrivé dans la région au cours de sa visite, dès son arrivée à l'aéroport d’Isra ... (correction), je veux dire, à l'aéroport où les Israéliens se trouvent. Je ne veux pas ... (correction) tout ce pays est le nôtre, et par la volonté d'Allah, l'aéroport sera également de retour à nous. »
Oui, je ne doute pas qu’un état terroriste saura comment tirer le maximum d’un aéroport.
Daniel Greenfield