ALLAH IS BUSINESS
Publié: Mars 15th, 2011, 11:52 pm
Lorsque débarrassés de cette milice le Liban et le reste du monde civilisé feront les comptes, je suis certaine que la liste des crimes du Hezbollah sera si longue qu'il faudra des années voire une bonne décennie pour démanteler toutes les zones géographiques criminogènes de ces chiites à la solde de l'Iran.
Je n'ai ni les capacités ni les moyens de dresser cette liste mais tout ce que j'évoquerai a été vérifié plusieurs fois.
De l'activisme politique à l'entreprise mafieuse, il n'y a qu'un pas... et encore faudrait-il mesurer en millimètres.
Le Hezbollah a franchi cette barrière en multipliant ses secteurs d'activité dans toutes les zones les plus sensibles.
Il peut s'agir, par exemple, du commerce de la drogue en Amérique Latine, en Amérique du Nord et fatalement en Europe, comme des fraudes dangereuses aux médicaments pouvant entraîner des catastrophes en Occident.
Voici ce qu'écrit Yves Mamou (journaliste au Monde et écrivain) dans son ouvrage « Une longue cuillère pour le diable ».
S'agissant de la contrebande de médicaments :
« Il s'agit d'un phénomène qui rend dingue les laboratoires. Le principe est le suivant : un médicament ne coûte pas le même prix en France, en Allemagne ou au Portugal. En raison des niveaux de vie différents de la population européenne, il est vendu moins cher en Grèce ou au Portugal. C'est pourquoi des petits malins ont entrepris d'acheter des médicaments bon marché en Grèce ou au Portugal pour les revendre au prix fort à des grossistes allemands ou anglais. (…)
C'est un point faible dans un système parfaitement contrôlé. Quand les laboratoires vendent directement aux grossistes de chaque pays et que les boîtes sont comptées depuis la sortie d'usine jusqu'à l'arrivée dans les officines, il n'y a pas de faille. Mais à partir du moment où un tiers peut racheter et réexporter, alors le système devient plus complexe. Les grossistes qui font de l'import-export parallèle re-conditionnent les médicaments. Les emballages grecs ne correspondent pas aux emballages anglais, les notices non plus. A chaque voyage, le produit est re-conditionné, empaqueté différemment. Il suffit d'une entrée vérolée pour écouler des produits de contrefaçon. Des millions de boites de faux médicaments peuvent alors submerger les pharmacies européennes. »
Où se situe le Hezbollah dans ce système ? Dans la fabrication et l'écoulement de faux médicaments comme les antalgiques, le viagra et deux ou trois autres médecines fabriqués dans la plaine de la Bekaa, sous leur contrôle.
Le marché du faux viagra made in Hezbollah a pénétré le marché moyen-oriental puis a essaimé en Occident via les nouvelles technologies comme internet.
Beaucoup s'y sont laissé prendre car, de l'extérieur, le produit n'indiquait pas sa provenance.
Ces petits ateliers islamiques, s'ils ne sont pas pourvus de machines modernes, peuvent tourner grâce à la main-d'œuvre très peu onéreuse des militants du Hezbollah.
Ce fut et c'est toujours le grand succès de la milice chiite du Liban.
En Amérique Latine, la reprise en main des cartels de drogue, anciennement territoires des seuls FARC et autre Sentier Lumineux, donne beaucoup de mal aux flics locaux.
Cependant, la « manière » dont sont réglés les problèmes des récalcitrants donne une idée de la main du sacrificateur. Les têtes sont tranchées tout comme les membres inférieurs et supérieurs...
Jusqu'au Mexique désormais on peut noter le changement de régime des grossistes de la drogue.
De plus, la frontière entre le Mexique et les Etats Unis suscite chez le Hezbollah un immense intérêt : un commerce juteux et un Jihad à portée de main, c'est du nanan...
Yves Mamou, interrogé sur une radio, donne certains détails sur ses recherches en qualité de reporter sur ces trafics jihadistes. Ce qu'il rapporte dans son polar est le fruit d'abord d'une enquête minutieuse.
L'Iran est le financier de tous ces groupes radicaux islamistes de type mafieux.
« Les faux dollars sont fabriqués dans les camps de réfugiés palestiniens d'Ein-El-Eloueh au sud de Sidon (Liban). Là, des anciens du Fatah produisent sous contrôle de la Syrie des fausses « supernotes » (faux dollars). La caractéristique de ces faux billets fut mise à jour en 2006, à la faveur du conflit israélo-libanais.
Dans les villages libanais où les soldats israéliens se sont rendus, ils ont rapportés tout ce qui traînait : documents, armes, téléphones portables. Parmi ces documents, il y avait des tonnes de faux dollars fabriqués localement. (…)
A la recherche de Nasrallah, les commandos de Tsahal ont pénétré la plaine de la Bekaa et ont récolté des quantités de « supernotes » fabriqués principalement à BRITAL. »
Brital (village du Liban) est au cœur de l'empire Hezbollah : village de rufians : trafic de voitures volées, contrebande de haschich, trafic de pièces détachées. (…) Pour couvrir les dépenses des hôpitaux gratuits, les dispensaires, les bons de nourriture et les salaires des permanents, le Hezb a recours au trafic de drogue, à la contrefaçon, à la fausse monnaie...Si tu achètes un CD de Madonna à Beyrouth, il y a de fortes chances qu'il ait été pressé à Brital pour le compte du Hezb. »
Pour information : Dans le cadre d’un partenariat conclu en 2002 entre la municipalité de Brital et la ville d’Eybens * des échanges franco-libanais ont eu lieu sur le thème de l’éthique et de la politique locale de l’animation scolaire et de l’appui institutionnel. Il y a eu un appui au fonctionnement de services municipaux dans le domaine social, notamment à travers les Bureaux Municipaux de Développement Local et la formation d’élus municipaux en 2002.
Sources : Localiban http://www.localiban.org/spip.php?article1007
J'adore quand on échange des leçons d'éthique entre un groupe terroriste mafieux et une jolie localité Française. Nous ne sommes pas regardants !
*Eybens est une commune française, située dans le département de l’Isère et la région Rhône-Alpes. La commune d’Eybens s’étend au sud de Grenoble de l’autre coté de la Rocade Sud de la ville et au pied de la chaîne de Belledonne.
En attendant, amis lecteurs, lisez ce très bon polar d'Yves Mamou (édition Léo Scheer) « Une longue cuillère pour le diable ». Vous en aurez des révélations détonnantes sur les pratiques du Hezbollah.
Pour ma part, je continuerai d'alimenter ce petit billet car il reste beaucoup à dire sur les groupes jihadistes.
Allah est un prétexte et Mahomet avait déjà pratiqué le vol en bande organisée dans le désert d'Arabie. Bis repetita placent (« ce qui est répété séduit»)
Je n'ai ni les capacités ni les moyens de dresser cette liste mais tout ce que j'évoquerai a été vérifié plusieurs fois.
De l'activisme politique à l'entreprise mafieuse, il n'y a qu'un pas... et encore faudrait-il mesurer en millimètres.
Le Hezbollah a franchi cette barrière en multipliant ses secteurs d'activité dans toutes les zones les plus sensibles.
Il peut s'agir, par exemple, du commerce de la drogue en Amérique Latine, en Amérique du Nord et fatalement en Europe, comme des fraudes dangereuses aux médicaments pouvant entraîner des catastrophes en Occident.
Voici ce qu'écrit Yves Mamou (journaliste au Monde et écrivain) dans son ouvrage « Une longue cuillère pour le diable ».
S'agissant de la contrebande de médicaments :
« Il s'agit d'un phénomène qui rend dingue les laboratoires. Le principe est le suivant : un médicament ne coûte pas le même prix en France, en Allemagne ou au Portugal. En raison des niveaux de vie différents de la population européenne, il est vendu moins cher en Grèce ou au Portugal. C'est pourquoi des petits malins ont entrepris d'acheter des médicaments bon marché en Grèce ou au Portugal pour les revendre au prix fort à des grossistes allemands ou anglais. (…)
C'est un point faible dans un système parfaitement contrôlé. Quand les laboratoires vendent directement aux grossistes de chaque pays et que les boîtes sont comptées depuis la sortie d'usine jusqu'à l'arrivée dans les officines, il n'y a pas de faille. Mais à partir du moment où un tiers peut racheter et réexporter, alors le système devient plus complexe. Les grossistes qui font de l'import-export parallèle re-conditionnent les médicaments. Les emballages grecs ne correspondent pas aux emballages anglais, les notices non plus. A chaque voyage, le produit est re-conditionné, empaqueté différemment. Il suffit d'une entrée vérolée pour écouler des produits de contrefaçon. Des millions de boites de faux médicaments peuvent alors submerger les pharmacies européennes. »
Où se situe le Hezbollah dans ce système ? Dans la fabrication et l'écoulement de faux médicaments comme les antalgiques, le viagra et deux ou trois autres médecines fabriqués dans la plaine de la Bekaa, sous leur contrôle.
Le marché du faux viagra made in Hezbollah a pénétré le marché moyen-oriental puis a essaimé en Occident via les nouvelles technologies comme internet.
Beaucoup s'y sont laissé prendre car, de l'extérieur, le produit n'indiquait pas sa provenance.
Ces petits ateliers islamiques, s'ils ne sont pas pourvus de machines modernes, peuvent tourner grâce à la main-d'œuvre très peu onéreuse des militants du Hezbollah.
Ce fut et c'est toujours le grand succès de la milice chiite du Liban.
En Amérique Latine, la reprise en main des cartels de drogue, anciennement territoires des seuls FARC et autre Sentier Lumineux, donne beaucoup de mal aux flics locaux.
Cependant, la « manière » dont sont réglés les problèmes des récalcitrants donne une idée de la main du sacrificateur. Les têtes sont tranchées tout comme les membres inférieurs et supérieurs...
Jusqu'au Mexique désormais on peut noter le changement de régime des grossistes de la drogue.
De plus, la frontière entre le Mexique et les Etats Unis suscite chez le Hezbollah un immense intérêt : un commerce juteux et un Jihad à portée de main, c'est du nanan...
Yves Mamou, interrogé sur une radio, donne certains détails sur ses recherches en qualité de reporter sur ces trafics jihadistes. Ce qu'il rapporte dans son polar est le fruit d'abord d'une enquête minutieuse.
L'Iran est le financier de tous ces groupes radicaux islamistes de type mafieux.
« Les faux dollars sont fabriqués dans les camps de réfugiés palestiniens d'Ein-El-Eloueh au sud de Sidon (Liban). Là, des anciens du Fatah produisent sous contrôle de la Syrie des fausses « supernotes » (faux dollars). La caractéristique de ces faux billets fut mise à jour en 2006, à la faveur du conflit israélo-libanais.
Dans les villages libanais où les soldats israéliens se sont rendus, ils ont rapportés tout ce qui traînait : documents, armes, téléphones portables. Parmi ces documents, il y avait des tonnes de faux dollars fabriqués localement. (…)
A la recherche de Nasrallah, les commandos de Tsahal ont pénétré la plaine de la Bekaa et ont récolté des quantités de « supernotes » fabriqués principalement à BRITAL. »
Brital (village du Liban) est au cœur de l'empire Hezbollah : village de rufians : trafic de voitures volées, contrebande de haschich, trafic de pièces détachées. (…) Pour couvrir les dépenses des hôpitaux gratuits, les dispensaires, les bons de nourriture et les salaires des permanents, le Hezb a recours au trafic de drogue, à la contrefaçon, à la fausse monnaie...Si tu achètes un CD de Madonna à Beyrouth, il y a de fortes chances qu'il ait été pressé à Brital pour le compte du Hezb. »
Pour information : Dans le cadre d’un partenariat conclu en 2002 entre la municipalité de Brital et la ville d’Eybens * des échanges franco-libanais ont eu lieu sur le thème de l’éthique et de la politique locale de l’animation scolaire et de l’appui institutionnel. Il y a eu un appui au fonctionnement de services municipaux dans le domaine social, notamment à travers les Bureaux Municipaux de Développement Local et la formation d’élus municipaux en 2002.
Sources : Localiban http://www.localiban.org/spip.php?article1007
J'adore quand on échange des leçons d'éthique entre un groupe terroriste mafieux et une jolie localité Française. Nous ne sommes pas regardants !
*Eybens est une commune française, située dans le département de l’Isère et la région Rhône-Alpes. La commune d’Eybens s’étend au sud de Grenoble de l’autre coté de la Rocade Sud de la ville et au pied de la chaîne de Belledonne.
En attendant, amis lecteurs, lisez ce très bon polar d'Yves Mamou (édition Léo Scheer) « Une longue cuillère pour le diable ». Vous en aurez des révélations détonnantes sur les pratiques du Hezbollah.
Pour ma part, je continuerai d'alimenter ce petit billet car il reste beaucoup à dire sur les groupes jihadistes.
Allah est un prétexte et Mahomet avait déjà pratiqué le vol en bande organisée dans le désert d'Arabie. Bis repetita placent (« ce qui est répété séduit»)