par Nina » Novembre 21st, 2013, 1:59 pm
N’importe quel péquenaud un peu au parfum a pu comprendre ce qui se passait dès le lendemain du fameux « discours du Caire » dont le nouveau Président des USA nous gratifiait.
Cette main tendue ressemblait plus à une putasserie qu’à n’importe quoi d’autre. Les « Frérots musulmans » assis en bonne place jubilaient et applaudissaient le Grand Satan en personne qui venait s’étaler devant la toute puissance d’Allah…selon leurs critères bien sûr.
Cette force…Cette conviction…cette emphase à vouloir démontrer à quel point l’islam était une « immense religion » de la part du tout nouvel homme fort du monde avait de quoi réjouir le milliard et demi d’adeptes du bédouin capricieux d’Arabie.
En plus….Barack Hussein avait lui-même écrasé sa longue silhouette sur un tapis de prière durant des années en Indonésie, il était motivé…Converti à la hâte par un batptiste pas du tout cascher par contre lui, le révérend Jeremiah Wright non pas soupçonné d’antisémitisme mais CONVAINCU d"antisémitisme, le futur Président métis de la plus grande nation du monde avait les coudées franches.
LE CAS VALERIE JARRETT
Alors jeune postulante à la Mairie de Chicago, Michelle Robinson qui allait devenir peu après Michelle Obama, rencontra celle qui allait devenir la femme la plus puissante de la Maison Blanche…après elle.
Valerie Jarrett, afro-americaine née à Chiraz en Iran et parfaitement trilingue : farsi, anglais et français était promise à un avenir tout tracé, celui de ces femmes sur-diplômée voulant faire leur trou dans la sphère politique menant à Washington DC.
C’est ainsi qu’en rencontrant Michelle elle connut Barack. Entre Afro-américains, on en veut ! La politique est plus vengeresse que constructive. Il s’agit surtout de mettre « le blanc au pas » et de lui signifier que le pays appartient à ceux qui n’ont jamais voulu y venir sinon enchaînés.
Pas de programme non. Un vrai désir de « racialiser la politique de la Maison Blanche, de toute l’Amérique ».
L'élection à la Mairie de New York par un couple mixte n'est qu'un aboutissement de cette fronde Jarrett-Obama.
Valerie Jarrett est une dure qui a servi à la Mairie de Chicago et a toujours nourri une ambition : celle d’être la plus blanche des afro-américains. Les psychanalystes ont du boulot.
Cette femme, bien née, d’un père médecin installé durant quelques années en Iran et d’une mère bien éduquée , est devenue depuis 2008 (officiellement) la conseillère principale du Président Obama. L’éminence grise….
Apprendre il y a quelques semaines que ledit Président avait pris langue depuis plus d’un an avec « le cercle des poètes Iraniens dont le Président Khamenei en personne », est donc dans l’ordre des choses. Avec Valerie Jarrett qui devait sans doute lui faire une traduction simultanée, aucun doute à avoir, la racialiste en chef a tant de rancœur à propos de la couleur de sa peau : pas assez foncée, pas assez claire…(elle en a parlé si souvent). Les métis rancuniers ? Nous aussi on en a : Dieudonné M'bala M'bala.
Elle veut faire payer la Jarrett.
C’est une rancunière comme on en fait plus. Son idole c’est Obama et on n’a pas intérêt à dire du mal de son « fils » spirituel.
Le revirement soudain du Président étatsunien concernant l’Iran n’a rien d’extraordinaire. Sa détestation de Netanyaou, son irrédentisme concernant l’islam comme vecteur de « paix et de tolérance », sa volonté de marquer l’histoire même si c’est mal barré et l’affection particulière de sa « mère » Jarrett et le pays de sa naissance auront conduit Obama à larguer les amarres et se débarrasser de « l’indéfectible ami » israélien.
Cela tombe bien : 65 % des américains soutiennent l’accord de leur Président sur le nucléaire Iranien.
Le New York Times y est pour beaucoup. C’est qu’il en aura pondu des lignes pour faire comprendre la nécessité de s’entendre avec les Mollah ! Quel boulot les aminches !
Tant de papiers, tant d’explications, tant de pédagogie pour faire peser la machine « opinion publique » américaine du côté de son président. Ca c’est du boulot !
Notez…Chez nous aussi, ils mettent le paquet. Le problème étant un chouilla plus délicat vu que not’ Président à nous, il ne veut pas du tout que Khameinei et sa bande de fous-furieux deviennent détenteurs de l’arme absolue.
Difficile de se positionner donc pour notre presse chérie de gauche (désolée pour le pléonasme).
Alors on louvoie. On laisse aller le bon vieux Gresh qui dans son monde Diplo n’en peut mais de gueuler que Israël a la bombe alors pourquoi pas les musulmans ?
"Parce qu’ils l’ont déjà gros nase à l’agonie !" que j’y répondrais à ce gnome. Le Pakistan c’est quoi ? Des Bouddhistes ?
Mais là vous voyez les aminches…ON TOUCHE AU SUBLIME !
Coincés entre la peur que la république théocratique d’Iran en viennent sous peu à pouvoir canarder tous ceux qui les énervent et leur haine de l’état juif, je suis sûre que le deuxième l’emporte.
Si, à chaque fois qu’on évoque l’incroyable menace que représenterait la finalisation du programme militaire nucléaire des Ayatollah, on vous refout du « Palestinien malheureux », faut pas chercher très loin.
D’un coup d’un seul Ô amis de mon cœur, on regarde le fameux accord comme « un début d’aplanissement des problèmes » arguant du fait que les Perses seraient bien plus raisonnables.
Que qui ? que les arabes….racialisme quand tu nous tiens.
Grande civilisation, la Perse jouissant d’une aura magnifique la faisant passer pour un bijoux qu’il faudrait tout simplement lustrer de nouveau et lui redonner son éclat d’antan.
Faites-moi rire !
Cela fait belle lurette que les Perses se sont mués en Iraniens et depuis 1979 en « arabes chiites ».
Qu’on cesse donc de vouloir me vendre ces enturbannés pour autre chose qu’ils ne sont en vérité : de vils bouffeur de tapis bien plus dangereux que le monde arabe car plus unifié. Il n’y a pas d’esprit tribal en Iran mais un peuple qui, même s'il y comptent beaucoup de Kurdes, est pathologiquement nationaliste.
Ils n’en peuvent plus les Iraniens. Les restrictions dues à l’embargo a fait de leurs vies un enfer.
MAIS ils se tiennent et se tiendront toujours derrière leur guide en ce qui concerne l’indépendance nucléaire civile ET militaire.
Nous sommes donc dans la merde !
Le félon anglais du reste est une sorte de marqueur. Cameron appelant « son ami Rohani » au téléphone pour envisager les futurs exportations et importations, pulvérise tout. On n’a plus honte. On y va franco de port.
Les baisers sur la bouche sont pour bientôt.
Quant à Valerie Jarrett, Barack Hussein Obama et tous les réseaux qui ont œuvré depuis tant d’années pour se frayer un chemin vers la Maison Blanche et faire admettre au monde américain que l’islam est décidément une bonne chose, ils ont réussi.
De plus en plus, l’Occident est en train de perdre des batailles importantes. Je dirais même plus, existentielles.
Si la Russie croit pouvoir passer au travers des salves, elle se fout le doigt dans l’œil jusqu’au coude.
Entourée de républiques musulmanes et accusant un nombre croissant de musulmans sur son propre sol, le Tsar Poutine va réaliser (mais je pense que c’est déjà fait) qu’il l’a lui aussi dans le baba.
Si Vladimir pense que « son ami Perse » va le laisser tranquille, il se plante gravement mais encore une fois, je sais qu’il sait….Brave Poutine ! Il est cerné le gredin et devra dans un futur proche…mine de rien…jouer la carte Israel Air Force ou quelque chose qui y ressemble…