J'ETAIS MALADE...LA PSYCHIATRIE EXCELLENT RECOURS

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Messagepar Nina » Avril 27th, 2021, 10:16 am


QUADRUBLE meurtre de Noël 2016 : Fissenou Sacko sera-t-il jugé irresponsable ?

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Fissenou Sacko est accusé d’avoir tué quatre personnes, le 26 décembre 2016, lors d’un parcours sanglant dans la Drôme et le Vaucluse. Les experts psychiatres avaient conclu à « l’abolition du discernement » du jeune homme au moment des faits.

Par Serge Pueyo, correspondant à Grenoble (Isère)

Le 25 novembre 2019 à 22h27, modifié le 26 novembre 2019 à 06h41

Dans un grand silence, Fissenou Sacko apparaît sur les écrans de la salle d'audience de la cour d'appel de Grenoble (Isère). En visioconférence depuis l'Unité des malades difficiles (UMD) de Villejuif (Val-de-Marne) où il est interné. Des proches des victimes de quatre meurtres perpétrés en 2016 se mettent alors à pleurer. « C'est la première fois qu'on le voit. Il hante nos cauchemars depuis trois ans. Il a tué ma mère à coups de pierre. Il faut qu'il soit jugé », confie en sanglotant Antoinette Chevalier.

Fissenou Sacko, âgé à l'époque de 23 ans, est accusé d'avoir tué quatre personnes, le 26 décembre 2016, lors d'un parcours sanglant dans la Drôme et le Vaucluse. Mais cet homme pourrait ne jamais être jugé, ce qui provoque la colère des familles des victimes. Les experts psychiatres ont conclu à « l'abolition du discernement » du jeune homme au moment des faits.

Ce lundi 25 novembre s'est tenue devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble ce que l'on surnomme désormais « une audience des fous ». Depuis 2008, la loi prévoit, pour les cas où l'irresponsabilité pénale d'un meurtrier est susceptible d'être retenue, l'organisation d'une audience publique, en présence de l'auteur des faits et des parties civiles. C'est au terme de ce débat contradictoire que les magistrats de la cour d'appel doivent confirmer, ou pas, l'irresponsabilité pénale de l'intéressé.

UNE DOUZAINE DE CONDAMNATION A SON ACTIF

Dans ce dossier, les trois collèges d'experts (huit médecins au total) qui ont examiné Fissenou Sacko sont parvenus à la même conclusion : ce dernier souffre de schizophrénie. Au moment des faits, il a entendu des voix lui disant de faire du mal et même de tuer, victime de bouffées délirantes. L'abolition de son discernement doit donc être retenue.

Originaire de Beauvais (Oise), Fissenou Sacko avait déjà une douzaine de condamnations à son actif avant les quatre meurtres. Pour des affaires de stupéfiants, d'atteinte aux biens et aux personnes. En revanche, il n'avait aucun antécédent psychiatrique.

Le 25 décembre 2016, depuis Beauvais (Oise), il a pris le train pour Paris, puis pour Marseille (Bouches-du-Rhône). Sans billet. Après une altercation avec des contrôleurs, il est descendu en gare de Valence (Drôme). Très excité, il est emmené à l'hôpital. D'où il s'échappe.

Le 26 décembre, vers 2h45, il tue une première fois. Paulette Guyon, 79 ans, est poignardée dans son lit à Chabeuil (Drôme). Puis vers 5 heures, il s'attaque à un couple de retraités de Montvendre (Drôme). Marie-Thérèse Philibert et son mari Bernard, 65 ans, reçoivent respectivement 27 et 23 coups de couteau.

Le même jour, sur le parking d'un supermarché d'Orange (Vaucluse), Fissenou Sacko lance une pierre sur la tête de Renée Chevalier, 65 ans, qui décédera de ses blessures.

« J'étais malade. J'avais des hallucinations »

Hervé Philibert, fils du couple de retraités tués, lit à la barre une lettre de sa fille : « En tuant mes grands-parents, ce monstre, cet assassin a détruit notre vie. On nous dit que cet homme ne sera peut-être pas jugé pour cet acte. Est-ce normal ? »

Fissenou Sacko « fumait jusqu'à 15 joints par jour. Il consommait aussi de la cocaïne », insiste Me Alain Fort, avocat de la famille Philibert. « Le 25 décembre 2016, avant de descendre vers le Sud, il a pris du crack alors qu'il savait que cela le rendait violent. Et puis il est venu chez les Philibert pour voler leur voiture. C'est pour ça qu'il les a tués. Il a dérobé ensuite de l'argent pour acheter de l'essence. Il n'est pas si fou que ça. Il faut le renvoyer devant une cour d'assises », soutient l'avocat.

Le président donne la parole à Fissenou Sacko, impassible depuis le début de l'audience : « Pendant les faits, j'étais malade. J'avais des hallucinations, un sentiment de persécution. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre ce que j'ai fait », lâche-t-il, provoquant l'indignation des familles des victimes. Pour l'avocate générale, Marie-Gabrielle Ratel, Fissenou Sacko est bien schizophrène et donc pénalement irresponsable.

La chambre de l'instruction rendra sa décision le 17 décembre.



CELA VOUS RAPPELLE QUELQUE CHOSE ?

Je n'ai pas à ce jour de nouvelles informations mais je vais en chercher !

Je vous mets à contribution pour connaître la fin de ce procès qui lui, aura eu lieu LORSQUE CELUI DE SARAH HALIMI N'AURA JAMAIS CETTE OPPORTUNITE.



Nina
 
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