L'ORIGINE DU MAL
Publié: Janvier 16th, 2021, 9:41 am
La dernière encyclique du Pape François portant sur l'évangile de Luc et la parabole du bon Samaritain met en lumière la source presque essentielle de l'antijudaïsme qui fit le lit du malheur de tous les juifs durant deux millénaires.
A la question d'un homme qui posait la question à Jésus : "Maître, que faire pour gagner la vie éternelle ?"
Jésus répondit (aussi) par une parabole qui restera célèbre et sera le fondement de la haine anti-juive à travers les âges.
La parabole met en scène un voyageur, attaqué et laissé pour mort par des bandits. Un Cohen (prêtre) et un Lévite, tous deux juifs, incarnant l’orthodoxie religieuse de l’époque, passent à côté de lui et ne s’en préoccupent pas ; par respect pour leur obligation de servir au temple. Or un Samaritain, représentant d’une population que les Juifs tiennent pour impie, se montre capable de compassion envers l'inconnu grièvement blessé qui n’est pas de sa religion. Ce Samaritain donnera de son temps et de son argent pour lui sauver la vie.
Non seulement l'apôtre Luc qui écrivit cette parabole (et fut le seul à le faire) DEUX SIECLES après la mort du Christ mais il commet (sciemment ?) une énorme erreur qui aura des répercussions terribles pour les juifs durant 18 siècles voire encore aujourd'hui.
Un homme blessé n'est pas considéré comme "impur" loin de là.
La loi juive est claire : seul un cadavre est impur et ne peut être touché. Il doit être recouvert pour l'inhumer correctement.
Or, cet homme blessé doit être secouru et le Shabbat peut être rompu pour cela car selon la loi la plus rigoriste : "la vie doit l'emporter sur toute autre considération".
Le débat sur France Culture concernant cette parabole m'aura au moins ouvert les yeux sur ce verset de Luc qui a pu par la suite fourbir des armes incroyables à l'Eglise toute puissante et donner matière aux massacres, pogromes et expulsions des juifs des nations.
Ceci est un aspect non négligeable qu'il me fallait comprendre mais il y a mieux.
En se basant sur cette parabole, ce verset de Luc, le Pape François en fait une arme de destruction massive pour les NATIONS.
S'apuyant sur l'action du "bon Samaritain", le Vatican sous la conduite du très jésuite François, devient de facto UNE OGN SUPRA NATIONALE revendiquant l'installation permanente de ces "pauvres opprimés venus de tous les continents dans les nations occidentales".
Se basant sur la "fraternité" et le "souci d'aimer son prochain comme soi-même" c'est faire fi de l'histoire et surtout la construction lente des nations sollicitées.
La véritable problématique demeure quand bien même la culpabilisation est sans cesse sollicitée pour défaire ces nations : PEUT-ON FAIRE NATION AVEC DES IMMIGRES DONT LES FONDAMENTAUX RELIGIEUX, MOEURS ET COUTUMES SONT L'ANTITHESE DES NÔTRES ?
Le Pape n'en tient pas compte. Or, on ne peut diriger un état (le Vatican est un état à part entière, représenté à l'ONU) sans l'exposer aux risques des critiques sous le seul prétexte que la nature des états judéo-chrétiens d'origines devraient se comporter comme un seul verset d'un seul apôtre SAINT LUC.
D'autre part, le choix de Saint-Luc n'est pas si innocent lorsqu'on songe qu'il est le Patron des médecins.
Admettez qu'en période de pandémie mondiale, on pourrait y voir un message subliminal de la part du Pape François.
D'une part, Luc, apôtre de Paul ne doit donner prétexte à la destruction des nations par l'envahissement mais d'autre part le Pape François ne peut et ne doit régir nos nations en s'appuyant sur un verset parfaitement contestable et profondément anti-judaïque.
Si la décolonisation des pays dont sont issus ces immigrés a été mal gérée et que leurs dogmes religieux ainsi que leurs coutumes ne les ont pas sortis de leur servitude, nous ne pouvons les aider car nous n'en avons pas les moyens et aussi simplement que ça : ils n'en veulent pas.
Le mélange eau et huile reste inchangé et, bien que cela paraît cruel pour certains, nous avons mis des siècles pour faire nation et le détricotage de celle-ci par des éléments incontrôlables nous mènera à une guerre sans l'ombre d'un doute.