LA PARABOLE DE L'ELEPHANT
Publié: Décembre 29th, 2020, 2:02 pm
15 MILLIONS DE JUIFS SUR TERRE ET POURTANT LE MONDE PORTE SON ATTENTION TOUTE ENTIERE SUR CE PEUPLE QUI SE REFUSE A DISPARAÎTRE.
Cette parabole, évoquée dans le Talmud sous une autre forme fut remise au goût du jour par des laïcs afin de faire comprendre l'ampleur du fameux "problème juif" comme on se plaît à nous le faire vivre depuis plusieurs millénaires.
Pourtant, amis lecteurs, soyez honnêtes puisque pour beaucoup d'entre vous une nouvelle année s'annonce alors que nous sommes , humbles juifs déjà en 5761, veuillez admettre que cette problématique fait tourner le monde en mal et heureusement en bien puisque nous n'avons comme le roseau que plié mais n'avons jamais rompu.
Un pasteur, un prêtre et un rabbin embarquent pour une croisière sur un bateau qui, pour des raisons obscures (on ne connaît pas l'alibi du Mossad ce jour-là), coule et s'échoue sur une île déserte.
Seuls survivants du naufrage, les trois hommes construisent un campement de fortune, et prient Dieu de leur porter secours.
En attendant que l'assistance se présente, ils explorent l'île et constatent qu'elle est exclusivement peuplée d'éléphants.
Après trois jours de prières, dans son infinie surdité, Dieu soulève une vague et apporte aux trois compagnons d'infortune une caisse remplie de crayons -taillés- et une autre pleine de feuilles de papier.
Lassés de leur compagnie réciproque, et déçus de n'avoir reçu ni vivre ni aide, ils prennent tous un stock de feuilles, quelques crayons et décident de s'isoler pour penser et écrire.
Après tout, c'est ce qu'ils font de mieux.
Mais après une semaine de solitude et de création, chacun aspire à retrouver les autres et à reprendre le dialogue.
Le prêtre revient avec 40 feuilles rédigées recto-verso : « J'ai beaucoup observé les éléphants qui peuplent cette île, et je suis fier de vous présenter mon œuvre « De l'organisation sociale des éléphants ; mœurs, sexualité et rites sociaux » ».
A son tour, le pasteur dépose un tas de 400 feuillets rédigés et présente son travail. « Moi aussi, j'ai finement observé les éléphants, et voici ma thèse sur "L'organisation politique des éléphants ; liberté, pression, syndicats" ».
Enfin, le rabbin, visiblement exténué, se laisse tomber sur une pile de 4.000 feuilles noircies, raturées, trempées de sueur et de larmes, et explique qu'il n'a pas encore terminé, et qu'une vie ne suffira peut-être pas à finir son œuvre.
« Mais sur quoi porte votre ouvrage ? », lui demandent alors les deux autres.
Le rabbin répond alors dans un soupir : « Les éléphants et le problème juif ».
PS : Redoutable et tellement amusant. Je vous laisse à la réflexion philosophique qui s'impose.
Cette parabole, évoquée dans le Talmud sous une autre forme fut remise au goût du jour par des laïcs afin de faire comprendre l'ampleur du fameux "problème juif" comme on se plaît à nous le faire vivre depuis plusieurs millénaires.
Pourtant, amis lecteurs, soyez honnêtes puisque pour beaucoup d'entre vous une nouvelle année s'annonce alors que nous sommes , humbles juifs déjà en 5761, veuillez admettre que cette problématique fait tourner le monde en mal et heureusement en bien puisque nous n'avons comme le roseau que plié mais n'avons jamais rompu.
Un pasteur, un prêtre et un rabbin embarquent pour une croisière sur un bateau qui, pour des raisons obscures (on ne connaît pas l'alibi du Mossad ce jour-là), coule et s'échoue sur une île déserte.
Seuls survivants du naufrage, les trois hommes construisent un campement de fortune, et prient Dieu de leur porter secours.
En attendant que l'assistance se présente, ils explorent l'île et constatent qu'elle est exclusivement peuplée d'éléphants.
Après trois jours de prières, dans son infinie surdité, Dieu soulève une vague et apporte aux trois compagnons d'infortune une caisse remplie de crayons -taillés- et une autre pleine de feuilles de papier.
Lassés de leur compagnie réciproque, et déçus de n'avoir reçu ni vivre ni aide, ils prennent tous un stock de feuilles, quelques crayons et décident de s'isoler pour penser et écrire.
Après tout, c'est ce qu'ils font de mieux.
Mais après une semaine de solitude et de création, chacun aspire à retrouver les autres et à reprendre le dialogue.
Le prêtre revient avec 40 feuilles rédigées recto-verso : « J'ai beaucoup observé les éléphants qui peuplent cette île, et je suis fier de vous présenter mon œuvre « De l'organisation sociale des éléphants ; mœurs, sexualité et rites sociaux » ».
A son tour, le pasteur dépose un tas de 400 feuillets rédigés et présente son travail. « Moi aussi, j'ai finement observé les éléphants, et voici ma thèse sur "L'organisation politique des éléphants ; liberté, pression, syndicats" ».
Enfin, le rabbin, visiblement exténué, se laisse tomber sur une pile de 4.000 feuilles noircies, raturées, trempées de sueur et de larmes, et explique qu'il n'a pas encore terminé, et qu'une vie ne suffira peut-être pas à finir son œuvre.
« Mais sur quoi porte votre ouvrage ? », lui demandent alors les deux autres.
Le rabbin répond alors dans un soupir : « Les éléphants et le problème juif ».
PS : Redoutable et tellement amusant. Je vous laisse à la réflexion philosophique qui s'impose.