Page 1 sur 1

BLACK BLOC - FIGHT CLUB

MessagePublié: Décembre 6th, 2020, 10:25 am
par Nina
Image


Image


Le film culte FIGHT CLUB dans lequel des requins de la finance ou autres nantis ont un besoin irrépressible d'aller se battre dans des combats clandestins, est la référence de ces groupes de black-blocs.

La fameuse métaphore du conflit existant entre une partie des adultes de la « génération X » et les valeurs véhiculées par la société de consommation.

La presse est peu diserte sur les identités des hommes et femmes arrêtés en qualité de "black bloc" mais quelques informations non surprenantes peuvent filtrer.

Un ingénieur de 27 ans percevant 4 200 euros par mois, une fille de chercheur au CNRS, un fils de banquier arrivent en comparution immédiate et vont très certainement écoper d'une grosse amende et ne pas passer par la case prison.


Comme je l'ai souvent répété dans mes articles, ces Black-Bloc sont souvent de gros bourges qui adorent se mêler aux cailleras pour faire des coups ensemble et donner des directives sur "les barricades".

Pour les nantis, le challenge est purement ESTHETIQUE et consiste à brûler le système dans lequel ils évoluent le reste de la semaine. C'est LEUR FIGHT CLUB à eux.


Ils éprouvent un besoin de violence et surtout de combats contre les flics pour vomir leur haine de soi.

Cela a toujours existé mais ces petits bourges faisaient avant la queue dans des bordels SM ou ils attendaient sagement de se faire démonter la gueule par une pro.

Désormais, pour évacuer leur tendance sado-maso, ils vont se cagouler et se battre tout comme dans le film FIGHT CLUB en total anonymat.

A côté d'eux, les classes pseudo-laborieuses dont les membres sont aussi nantis mais d'une autre manière : ils appartiennent au club très peu sélectif de la délinquance et du multi récidivisme qui vient piller les magasins que les "nantis" auront pris soin de défoncer.

Il faut noter que la mise en scène est parfaitement huilée.

Il s'agit d'arriver à visage découvert et porter qui, des drapeaux jaunes ou les couleurs d'un syndicat puis aller se changer dans un endroit hors champ de caméras de surveillance pour revêtir la cagoule du super vilain et entrer enfin dans la peau d'un Brad Pitt ou Edward Norton (acteurs principaux du film) et donner des coups pour en recevoir aussi le plus possible.

Evacuer sa haine en se battant est vieux comme le monde.

Sachant tout cela, on se demande encore pourquoi une réponse ne peut être donnée contre ces exactions, cette violence sans limite et la peur qui s'installe chez les riverains de ces manifestants hors-normes.

Justement parce que chaque mouvement, chaque mise en scène de black bloc ont été pensés par des gens qui ont appris à penser.

La stratégie est infaillible pour le moment et on a beau nous rassurer sur un fait totalement inepte puisque non vérifiable que "ces gens là sont connus des services de police grâce au travail de la DGSI", il n'en demeure pas moins qu'ils sont de plus en plus nombreux et de plus en plus violents.

Ils n'ont pas d'idéologie précise, n'en déplaisent à certains conteurs qui se répandent sur les chaînes d'info en continu.

Ils veulent détruire, casser et se faire casser. S'ils ne reviennent pas chez eux avec des gnons sur la gueule, ils auront foiré leur FIGHT CLUB


Les autres, les multirécidivistes qui profitent des gros casseurs qui planchent en télétravail et gagnent bien leurs vies, vivent dans des appartements bien cosy, sont là pour cogner et surtout pour piller et enfin tirer leur petite gloriole une fois revenus dans leurs cités car ils n'oublient jamais de se filmer en go-pro.

Ce qui est "marrant" dans tout ça c'est de voir ces gros nantis, ces gros bourges, adorer frayer avec des cailleras en leur faisant croire qu'une certaine "fraternité" les unit.

C'est totalement faux.

Ils aiment sentir la sueur des merdeux comme faisant partie du packaging FIGHT CLUB.

Ces nantis donnant des coups et attendant les coups en retour n'ont pas l'intention de foutre le système à terre. Ce sont des gamins attardés qui veulent seulement avoir une grosse poussée d'adrénaline et un regain pour la chose sexuelle.

Les blasés du système ne peuvent pas tous être "logés par les flics" ?

C'est un gros mensonge. Disons qu'on peut s'accommoder des violences urbaines, de magasins saccagés et de mobiliers urbains détruits pour ne pas déranger cette élite qui a une poussée d'acné purulente sur le tard.

Disons que certaines directives venant de très haut consistent à ne pas les démonter trop pour les préserver.

Demain, ils retourneront au taf apaisés et pourront continuer à se lover dans leurs canapés moelleux tout en souriant des bonnes branlées qu'ils auront foutues sur la tronche des flics et sur ces succursales de banque pour lesquelles ils bossent directement ou indirectement.

LES BLACK BLOCS ? UN SYSTEME ESTHETIQUE POUR BOURGES NANTIS.