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CHELSEA LE BLUES DU BARBOUZE

MessagePublié: Août 22nd, 2013, 9:51 pm
par Nina
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Parce qu'il était petit, moche et pédé, Bradley Mannings a voulu se venger.

Les tafioles huilées sur les chars de la gay pride l'ont refusé et voilà que le soldat Manning du renseignement militaire américain, s'est cru obligé de donner quelques 700 000 infos sensibles à l'albinos Julian Assange.

Wikileaks serait-il le réservoir de tous les frustrés de l'Occident ?

"Appelez-moi Chelsea" qu'il a dit le Bradley. "Je suis une femme à l'intérieur de moi et si j'ai risqué la vie de GI's ou des autres forces spéciales, c'est parce que j'avais un zguègue au lieu d'une moule.".

Dans le fond, (très au fond), Bradley n'avait guère de chance de se faire connaître. Il a parait-il tenté quelques fois de faire comprendre sa douleur à ses supérieurs mais ces derniers, homophobes, n'ont pas voulu l'entendre.

Ainsi Bradley aura préféré, en pleine guerre contre des Talibans et djihadistes de tout poil, déverser son fiel de frustré du cul. Les nouveaux héros de notre temps sont des balances, planquées derrière des écrans. Pas un moment, ils ne se seront demandé si leurs actes allaient nuire à des hommes de terrain.
Ont-ils seulement réfléchi à l'après-Afghanistan comme Bradley-Chelsea ?

Le retour des stades où des gueulards avides de sang iront se repaître de spectacles d'un autre âge. Les "égorgements d'honneur devant une foule de plusieurs milliers d'hommes et de femmes en délire qui ne désireront qu'une seule chose : tremper un morceau d'étoffe dans le sang pour porter chance...". Les Taliban doivent se réjouir à l'avance du sort qu'ils feront à ces affranchis le temps d'une occupation par les forces coalisées. Ils sauront faire goûter aux Afghans le prix de la musique et du cinéma...Bradley-Chelsea aura été un instrument de leur vengeance mais il aura réussi à se goinfrer d'hormones pour se faire pousser les seins.

Comme c'est curieux du reste...Le talibanisme encouragé par un pédé, quelle ironie !

Certains anciens barbouzes auront envie d'en découdre pour des raisons idéologiques, Bradley,lui, parce qu'il était pédé. Pire encore, il passe pour un héros. Le lobby gay, trans, se range derrière Bradley-Chelsea. M'est avis qu'il serait urgent pour le lobby de se pointer sur le terrain pour voir les douceurs que Poutine ou les Arabes réservent à ses déviants.

Où est le patriotisme d'antan ?

Sans doute perdu dans le fond des tiroirs des analystes et recruteurs des services secrets dits "occidentaux".

Les US ne sont guère épargnés ces derniers temps. Entre un Bradley-Chelsea et un Edward Snowden qui se carapate chez le Tsar Poutine pour échapper à ses juges, on aurait presque envie d'en chialer.

Si l'oncle Sam est infichu de recruter du solide, on imagine les crises de fou-rires des barbouzes Chinois, Russes et Iraniens, pour ne nommer qu'eux.

Qu'est ce qu'ils doivent se gondoler les anti-impérialistes ! Franchement, à les imaginer, je contiens difficilement ma propre hilarité.

En vrai, c'est un rire teinté d'une grosse anxiété tout de même.

En Israël, les anciens du Shin Beth se font portrayer par un gauchiste anti-sioniste et se lancent même dans des phrases du style "en vieillissant, on devient gauchistes...!". J'aurais rajouté "et cons, et dangereux ! Mettons... gâteux".

L'affaire Victor Ostrovsky aurait du servir d'exemple au Mossad ou autres services de renseignements israéliens.
Que nenni ! Vlà les vieux barbouzes qui nous la servent : "j'aurais pas du..., j'ai mal à la conscience..., à y repenser..."

Vous imaginez des anciens du MI6 ou de la DGSE se mettre à table de cette façon ? Qu'est ce qu'ils ont donc ces cons pour donner à un moment crucial de l'histoire, un étalage des faiblesses du système ?

Oublier, l'espace d'un instant que ces données très sensibles ne vont pas ouvrir des voies aux djihadistes ainsi qu'aux impérialismes chinois, russes et arabes, c'est franchement inepte et extrêmement dangereux.

Pour l'affaire Snowden, un spécialiste du hacking expliquait sur une radio sérieuse, qu'en fait, la NSA, sous couvert d'anti-terrorisme, traçait à peu près tout le monde sans le vouloir.

Il faut imaginer des rails allant dans tous les sens, sur lesquels circuleraient des trains qui happeraient ici et là des informations souvent sans utilité et personnelles, ainsi que des informations se révélant très instructives sur des préparations d'attentats.

Pour retenter la métaphore, la NSA envoie des filets de pêche immenses et ratisse tout. Elle fait le tri plus tard.

Bon...Vu que je n'ai pas d'attentat en préparation ces dernières années, je me fous complètement qu'elle aille se fader la lecture de mes courriels avec mes potes. Le barbu du coin, lui, a de quoi fouetter de trouille. Il aura beau coder, la grande machine espionne ira le débusquer. Ça me va !

Pas Snowden visiblement. Ni ses potes de lutte pour la démocratie. Eux, ils préfèrent que l'on se fassent exploser la tronche au nom d'Allah, des Russkofs ou des Noiches au nom d'une liberté dont on n'aura rien à foutre quand on sera en mille morceaux.

Les défenseurs de la sacro-sainte démocratie ont-ils partie liée avec les enfoirés ? Ça c'est la bonne question.

Si les faiblesses d'un système deviennent les chevaux de Troie de celui-ci, ne sommes-nous pas en droit de nous demander s'il faut revoir à la baisse nos prétentions libertaires le temps que les choses se calment ?

Nan ! Nan ! qu'ils ont dit ! Et les Allahouakbar, Russkofs et Chinois continuent de se fendre la gueule.

Le blues du Barbouze ou l'histoire d'un pédé qui voulait s'appeler Chelsea ; le blues du Barbouze Edward Snowden qui rêvait de finir comme Kim Philby, à Moscou et pas ailleurs...Parce que du côté de la place rouge, les hommes sont libres...Demandez aux pédés si c'est pas vrai ! :D