Désolée pour le titre mais la rage qui m'étreint ne peut plus être contenue.
Cette nuit, vers 4 h 30 du matin, un palestinien de Gaza s'est introduit sur une base de Tsahal avec un couteau.
Il a eu le temps d'agresser deux soldats et de les blesser.
Petit "incident" ?
Pas du tout. Toute la panoplie droitdelhommiste s'exerce au sein de Tsahal via des officiers très soucieux de n'avoir pas à répondre de pseudo "crimes de guerres".
En fait, depuis quelques décennies, grâces aux mensonges ignobles proférés à l'égard de l'état juif et ce, malgré les enquêtes révélant toutes les précautions que Tsahal a pris à l'égard des civils, les OFFICIERS SUPERIEURS sont plus soucieux de l'image de leurs unités que de la VIE DE LEURS SOLDATS.
Cet homme a poignardé deux soldats sur une base militaire et on le cherche encore ? C'est de la rigolade ? Un joke fait pour plaire aux militants anti-israéliens de par le monde ?
Je croyais que notre état se devait de préserver la vie A TOUT PRIX de nos civils et soldats.
Or, nous sommes précisément sur une base militaire. Où était le soldat armé pour abattre ce terroriste ?
Cette défaillance est inacceptable. Mais hélas, elle est répétitive, et tant pis pour les soldats qui sont des conscrits et non des professionnels.
Leurs performances ne sont pas à remettre en doute. Ils ont une formation excellente et s'ils font partie d'unités combattantes, il faut me croire si je vous dis qu'ils ne sont pas épargnés physiquement et mentalement afin de devenir au sortir du lycée, de véritables guerriers.
Laissez moi vous raconter une histoire qui ressemble légèrement à "l'incident" de cette nuit à la frontière de Gaza.
Mon propre fils, de l'unité Golani (réputée pour son endurance) était positionné sur la frontière avec Gaza.
Un jour, une ambulance transportant une douzaine d'hommes du Hamas et du djihad islamique s'est pointée pour déposer ces hommes lourdement armés.
La brigade de mon fils se met en branle et riposte aux tirs nourris.
Or, mon fils était en charge d'une arme envoyant des grenades à répétition. D'où il se trouvait, il pouvait dégommer ce groupe terroriste.
Il appela son capitaine, comme la consigne l'exige.
Le capitaine demanda précisément où se trouvait le groupe terroriste et mon fils répliqua qu'il remontait dans L'AMBULANCE frappée du croissant rouge et de l'étoile.
Le capitaine déclina et annula la réplique.
Accords de Genève dans un SEUL SENS ?
J'appelais mon fils peu après sans savoir ce qui venait de se produire.
Lui, d'habitude très calme et du genre non-violent sauf s'il s'agit de sauver ses frères d'armes et sa vie, était dans un état de rage indescriptible.
Il ne comprenait pas les ordres. Il ne comprenait pas que tous les jours des hommes armés de Gaza tentaient d'abattre des soldats et des civils israéliens et qu'aucune riposte n'était possible pour préserver selon ses supérieurs "la conscience d'Israel".
Alors je me demande : combien de soldats de Tsahal ces officiers si rigoureux de la pureté des armes sont-ils prêts à sacrifier alors qu'ils savent que les ambulances ne sont que des transports de troupes terroristes.
Alors qu'ils savent que ces derniers se planquent dans les hôpitaux et les écoles ainsi que les mosquées ?
Nous DEVONS ACCEPTER QUE NOS ENFANTS, NOS SOLDATS MEURENT quand bien même nous connaissons tous les trucs pourris dont sont capables les arabes ?
Il y a tant d'anecdotes à raconter sur le parcours de soldats qui ont été confrontés à ces non-sens qu'un beau jour, j'espère, un véritable journaliste mettra en évidence l'indécence de solutions militaires qui ne protègent pas la vie de nos soldats qui je vous le rappelle sont aussi nos enfants.
Ce qui a fait mal à mon fils ce jour là, ce n'était pas qu'il en avais réchappé.
Ce qui fait le plus mal pour un véritable combattant quelle que soit son unité, c'est de n'avoir pu aider ou sauver un ou des frères d'armes.
Chez les Golani, mais je suppose que toutes les unités combattantes ont le même adage : "ON SORT ENSEMBLE, ON REVIENT ENSEMBLE !".
Ce qui accablait mon fils c'était surtout la peur profonde qu'un de ses frères d'armes aurait pu être tué. Il comprit encore plus combien la fratrie lui était chère. Ce jour là, précisément.
Ne pas avoir eu le droit de riposter et de faire comprendre à l'ennemi qu'il pourrait repartir tranquillement, l'a vraiment rendu malade.
Compulser toutes les histoires de soldats et de décisions d'officiers suivant rigoureusement le "code moral de la pureté des armes", c'est se résoudre à rapporter des sacs mortuaires.
Alors quoi ? C'est devenu une agence juridique Tsahal ou restera-t-elle une armée de défense ?
A vous de juger mais BENETT DEVRAIT REVENIR TRES VITE DANS LA PARTIE.
Lui, comme Netanyaou ont appartenu à la Sayeret Matkal, unité la plus prestigieuse d'Israel. Eux, combattent surtout entre les guerres et représentent l'élite de l'armée d'Israel.
Ils savent très bien que l'ennemi est capable du pire surtout s'il ne rencontre pas de résistance farouche devant lui.