LAÏCITE QATAR ! QUE DU BONHEUR !

LAÏCITE QATAR ! QUE DU BONHEUR !

Messagepar Nina » Janvier 4th, 2013, 10:15 am

Ils voudraient bien faire mais ils n'y arrivent pas.

L'article qui suit est paru hier sur le nouvel Obs. Il est jouissif car si certains se plaisent à croire que l'on peut sauver quoi que ce soit chez ces bédouins qui achètent tout sur leur passage, difficile de leur vendre en revanche un modèle républicain et/ou laïc.

Au début, tout le monde fait semblant d'y croire puis on déchante très vite ou pire encore...on s'éclipse doucement, sans faire de bruit, de peur de passer devant un de ces tribunaux de la chariah.

Ces gros porcs de Qataris, ont donné la mesure de la taqya, de l'horreur islamique, de l'arabe fourbe et intolérant.

Jugez vous-mêmes :

OPA quatarie sur le lycée Voltaire

L'établissement franco-qatari de Doha, qui devait être le symbole de l'amitié des deux pays, est devenu un casse-tête diplomatique.

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Inauguration du Lycée Voltaire par Nicolas Sarkozy

"Pourrait-on avoir la maîtresse qui ressemble à Catherine Deneuve ?" demandaient les parents. Comme ils étaient fiers d'avoir inscrit leurs enfants à Voltaire. Ce 15 janvier 2008, aux côtés du prince héritier, Nicolas Sarkozy inaugure l'école, avec Bernard Kouchner, Christine Lagarde et Xavier Darcos... Il a fallu six mois à peine pour exaucer le vœu des Al-Thani : créer à Doha un établissement français autre que le lycée Bonaparte fréquenté par les enfants d'expatriés. Une école franco-qatarie avec cours d'arabe, d'anglais et, en option, de religion islamique.

La Mission laïque, riche de son expérience d'enseignement dans 125 institutions du monde entier, a relevé le défi. Le projet pédagogique - deux cultures, trois langues - enchante les Qataris. "Tous nos enfants vont apprendre comment s'est passée la Révolution française", jubile le docteur Al-Marri, procureur général de Doha, qui préside le conseil d'administration du lycée Voltaire. Son garçon est dans l'école avec des fils de ministres, des petits-enfants de l'émir et de l'ex-président tunisien Ben Ali.

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15 janvier 2008, inauguration du Lycée Voltaire par Nicolas Sarkozy.

Au début, l'ambiance est bonne ; les enseignants peuvent décorer le sapin de Noël et chanter librement "les Trois Petits Cochons". Puis arrivent les premiers accrocs. La visite de Véronique Sanson, programmée pour "promouvoir la culture française", est annulée au dernier moment parce que les Qataris ont découvert sa chanson "Allah". Les enfants se mettent à cacher leur visage devant l'image d'une petite croix d'église, les mères tiquent sur la "queue" de la souris verte.

"Vous risquez dix ans d'emprisonnement"

En octobre 2010, le proviseur, Jean-Pierre Brosse, est convoqué par le procureur général, qui lui montre les pages d'un livre d'histoire, consacrées à la chrétienté : "Cela nous vaut une plainte au Conseil suprême de l'Education, vous risquez dix ans d'emprisonnement." Les deux hommes discutent du concept de laïcité à la française et des principes à respecter si l'établissement veut prétendre à l'homologation du ministère de l'Education nationale jusqu'au bac.

Difficile de faire entendre cette voix dans un pays guidé par la charia, où un enfant ne doit pas apprendre, avant l'âge de 18 ans, l'existence d'autres religions que l'islam. Les plaintes des parents, des Egyptiens dit-on, se multiplient pour tout : un ourson qui a le défaut de s'appeler du nom d'un apôtre, Matthieu, un manuel d'arabe imprimé au Liban et jugé "d'inspiration catholique", une photo de chevaux en train de s'accoupler.

Vous ne pouvez pas plutôt, pour l'éducation à la sexualité, utiliser des squelettes ?" demandent les censeurs.

Un jour, la conseillère d'éducation est convoquée par la police, menacée d'expulsion, parce qu'elle a accusé un enfant de 8 ans de mentir. Outrage suprême pour ses parents qataris.

Après les programmes, la gestion du lycée sous surveillance

"C'était la descente aux enfers, se souvient Jean-Pierre Brosse. Nous savions que nous allions dans le mur, mais ce lycée devait survivre pour des raisons diplomatiques." Il démissionne, laisse sa place à un nouveau proviseur plus conciliant, Franck Choinard. Son salaire passe de 7 500 à 14 000 euros. Les Qataris l'apprécient, le chargent d'ouvrir un deuxième site afin d'accueillir près de 800 élèves.

Désormais, ils ne se plaignent plus du contenu des programmes mais de la gestion du lycée. Ulcéré que l'on demande aux parents une contribution pour acheter des plantes vertes, alors que ceux-ci paient près de 8 000 euros la scolarité par enfant, le procureur commandite un audit sur les comptes du lycée Voltaire. Il révèle qu'une partie des fonds sert à financer d'autres écoles de la Mission laïque, au Kurdistan et en Afghanistan.

L'association a beau expliquer qu'il s'agit d'un simple "malentendu comptable, lié à un principe de mutualisation entre ses établissements qui a d'ailleurs permis de faire fonctionner Voltaire pendant un an, avant d'être alimenté par les subventions locales", le docteur Al-Marri refuse tout dialogue. Sa rencontre avec Vincent Peillon ne change rien. "Nous nous sentons floués, dit le procureur général au "Nouvel Observateur". La confiance est rompue."

La Mission laïque doit quitter Doha.

C'est la première fois que nous sommes évincés d'un pays depuis Nasser, s'indigne son président, l'ancien ambassadeur Yves Aubin de La Messuzière. Le procureur se sert de ce prétexte pour masquer des divergences de fond et s'offrir un enseignement français à sa guise."

En attendant, un signalement est fait au TGI de Paris par le nouveau proviseur concernant les fonds - 500 000 euros environ - sortis du lycée Voltaire.

Et puis coup de théâtre, début novembre, le fonctionnaire tant apprécié est prié lui aussi de quitter le pays

Un soir, il nous a annoncé qu'il devait faire ses valises sous quarante-huit heures", raconte un professeur.

Les Qataris font courir sur lui de folles rumeurs de pédophilie, en désignant pour preuve une photo sur laquelle Franck Choinard tient un élève sur un chameau à la fête de l'école. Lui dit à ses amis que l'entourage du procureur ne lui a pas pardonné d'avoir refusé de licencier (une mesure injuste, selon lui) deux personnes du lycée.
Après deux mois de crise, un nouveau proviseur, choisi par la France, a été nommé le 20 décembre. Sacré cadeau de Noël !

Sophie Des Deserts (nom ô combien approprié ! :) )
Nina
 
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