Près de 4000 viols par jour et entre 40 à 50 assassinats, le triste record de l’Afrique du Sud relativise vraiment l’icône Mandela et son parti l’ANC qui a comme le FLN beaucoup de similitudes.
Si vous voulez être très mal vu, il vous suffit de dire que Nelson Mandela n’a pas fait grand-chose pour amener sa tribu vers un avenir radieux. Bien au contraire !
Lorsqu’on sait dans quelle tribu il est né et de quel milieu social il est issu, ça vous fait le « révolutionnaire » carrément bourgeois.
J’invite tous les lecteurs à envisager l’histoire de l’Afrique du Sud autrement que par la période APARTHEID. Je leur demande de faire œuvre d’honnêteté intellectuelle concernant l’histoire et la géographie de ce vaste pays.
La seule gloire pour Mandela est d’avoir fait 27 années de prison. A-t-il pour autant collaboré à des actes terroristes ? Oui. Il n’était pas un simple orateur mais un combattant.
J’entends vos cœurs palpiter en me lisant car il est toujours difficile de déboulonner une idole et je le comprends. Je compatis même !
Pourtant, il faudrait vraiment regarder cette histoire sud-africaine de façon bien plus honnête pour non pas donner de crédit à l’apartheid mais pour qu’on attribue à chacun des protagonistes, des tribus, des clans, leurs parts du problème.
Les méchants Boers (prononcez bours) d’ascendances néerlandaise, allemande et française sont des paysans. C’est du reste ce que veut dire Boers. Ils ont travaillé dur dans des régions totalement désertiques au niveau humain (pas un seul noir dans les environs) pour y construire des fermes et des routes.
Leurs pires ennemis furent les britanniques et leur folie d’empires planétaires.
Ces braves british ont tout de même poussé le bouchon assez loin en étant les promoteurs des « camps de concentration ». Et oui…
L’histoire de la petite Lizzie Van Zyl (photo) fut presque passée à la trappe grâce à la désinformation que les britanniques avaient mis en place.
Pire encore, on accusa les boers de « maltraitance sur enfants » alors que les britanniques parquaient sans ménagement leurs présumés ennemis sans tenir compte de l’âge.
La photo fut ensuite utilisée en guise de propagande, comme l'établit l'auteur Hélène Opperman Lewis, en vue de convaincre l'opinion publique britannique de la négligence des parents boers envers leurs enfants. L'image fut publiée avec l'indication qu'elle aurait été prise à l'arrivée de van Zyl et de sa mère au camp de concentration. Chamberlain fut cité dans The Times le 5 mars 1902 disant que la mère serait poursuivie pour maltraitance[3].
Emily Hobhouse enquêta sur ce cas et ne put trouver aucune preuve d'une quelconque affaire judiciaire concernant la mère de Lizzie. Elle enquêta de nouveau afin de retrouver le photographe, un homme nommé de Klerk, et fut en mesure d'affirmer, après confirmation de celui-ci, qu'en réalité la photographie avait été prise deux mois après l'arrivée de la petite Lizzie au camp
(Lizzie Van Zyl, 7 ans, morte dans le camp britannique de Bloemfontein durant la seconde guerre des Boers 1901)
Sans la persistance d’une femme, Emily Hobhouse, infirmière et militante britannique pacifiste, nous n’en aurions jamais rien su.
Comme vous le voyez lecteurs, lectrices, RIEN DANS L’HISTOIRE ne peut et ne doit être définitif sous prétexte que le roman nous plaît.
Mandela était comme sa tribu (Khoïkhoïs) du côté des britanniques tandis que les Zoulous voulaient une indépendance relative sur un morceau de leur territoire.
Les Boers qui ont créé des fermes ont du se battre contre une armée britannique déchaînée avec peu de moyens.
Lorsque Mandela fut enfin au pouvoir, ce sont des milliers de Boers qui furent massacrés. De cela, on en parle jamais, cela risquerait d'écorner la figure d'un Mandela qu'on veut sanctifier à tout prix.
Cela n’a pas cessé bien au contraire ! Sans les blancs, les sud-africains n’ont pu prendre le relais et ont préféré casser les domaines agricoles tout comme au Zimbabwe voisin.
Il y a des comparaisons inévitables avec les pays qui ont fait la guerre pour chasser les « blancs » et se sont retrouvés bien souvent sous la coupe de tyrans. Il suffit de voir ce que l’Algérie est devenue ou tous les pays africains dont les peuples n’ont qu’un seul objectif : rester en vie.