L'ATTENTAT DE BOGOTA
Publié: Janvier 18th, 2019, 9:16 am
La voiture piégée devant une école de police devrait affoler la DEA américaine ainsi que tous les gouvernements laxistes d'Amérique latine.
La très grande diaspora libanaise et syrienne (iranienne aussi mais plus récente) qui ont souvent collaboré avec les FARC et tous les cartels de drogue sont autant d'agents à la disposition du Hezbollah qui est devenu indépendant financièrement de son parrain : L'IRAN.
Voici ce qu'en disait un spécialiste, il y a moins de deux ans :
Comment gérer le Hezbollah en Amérique latine par Emanuele Ottolenghi
Bogotá est sous le choc. L’attentat à la voiture piégée qui s’est produit dans la matinée jeudi 17 janvier a fait 20 morts et 68 blessés dans l’enceinte de l’école de police Francisco de Paula Santander, dans le sud de la ville, selon un bilan communiqué par la police dans la soirée. L’assaillant est lui aussi mort dans l’attaque. La capitale colombienne n’avait pas connu d’attaque aussi meurtrière depuis 2003.
L’attentat n’a, pour l’heure, pas été revendiqué – ils le sont rarement en Colombie. Les autorités privilégient toutefois la piste de l’Armée de libération nationale (Ejército de liberación nacional, ELN), une guérilla d’obédience guévariste encore active.
L'ELN (armée de Libération nationale) est un ersatz des FARC et surtout un cartel de narcotrafiquants dont les principaux acheteurs, fournisseurs en produits pour fabriquer la coke, le crak et l'héroïne sont les agents du HEZBOLLAH !
Laisser ce terrain aussi vaste à des islamistes de la trempe du Hezbollah, c'est lâcher un vaste terrain de jeu et d'argent aux portes de l'Amérique du Nord.
Il faut espérer que Bolsonaro, le nouveau président du Brésil qui n'a pas l'air de faire dans la dentelle, prendra à cœur de ne pas laisser ces centaines de milliers de chiites et sunnites au service du groupe terroriste Hezbollah ainsi que l'Iran s'installer encore plus longtemps dans cette partie du monde.
Le célèbre CLAN DU GOLFE qui fut longtemps géré par des mexicains est en passe d'être géré par le Hezbollah entièrement.
Vu l'état de corruption de la police au Mexique et la terreur qui y règne, on peut comprendre que Trump ait envie de construire un mur de séparation.
Il oublie juste que des tunnels tout comme en Israël sont déjà construits et mènent directement au Texas. La technologie mise au point par les israéliens doit être achetée par les américains de toute urgence.
Comme à Gaza, des maisons américaines, des ranchs sont des sorties de tunnels menant au Mexique pour acheminer la drogue mais aussi les migrants et qui sait...des terroristes islamistes.
C'est précisément le schéma rêvé de l'Iran : mener ses troupes sur le terrain américain.
Tout ceci n'est pas anecdotique. Soit la DEA et Trump s'appliquent à nettoyer avec la collaboration au plus haut niveau des leaders d'Amérique latine, ces islamistes narcotrafiquants, soit il devra bientôt songer à bombarder certaines places fortes où sont produits les drogues.
Cela n'empêchera pas le trafic de perdurer car les manœuvriers sont sur place depuis des décennies et s'enrichissent grâce à cette nouvelle guerre de la drogue.
L'actuel Président de Colombie, Ivan Duque aura-t-il la volonté de changer la donne dans son pays ? Il est cultivé et intelligent mais dans ce type de guerre il faut vraiment devenir féroce si on veut garder sa souveraineté et son identité propres.
Annoncer des "deuils nationaux" n'est pas une réponse.
Seule une alliance entre pays d'Amérique latine pour un grand nettoyage et une coopération militaire pour chasser le Hezbollah et tous ses supplétifs qu'ils soient citoyens d'origine libanaise et syrienne voire iranienne, doit être mise en place avant que l'Amérique du Nord ne tombe dans le piège échafaudé par l'Iran : LA GAGNE PAR CARTELS INTERPOSES !
La très grande diaspora libanaise et syrienne (iranienne aussi mais plus récente) qui ont souvent collaboré avec les FARC et tous les cartels de drogue sont autant d'agents à la disposition du Hezbollah qui est devenu indépendant financièrement de son parrain : L'IRAN.
Voici ce qu'en disait un spécialiste, il y a moins de deux ans :
Comment gérer le Hezbollah en Amérique latine par Emanuele Ottolenghi
Dans son discours inaugural , le président Trump s'est engagé à éradiquer le terrorisme islamique radical «de la surface de la terre». Un bon point de départ est l'Amérique latine.
Depuis près de quatre décennies, le groupe militant libanais Hezbollah s’appuie sur les communautés locales d’expatriés pour établir de vastes réseaux dans la région. Au fil du temps, ces réseaux ont acquis une influence politique parmi les élites locales, noué des alliances avec le crime organisé et offert des services financiers aux deux. De ce fait, l’Amérique latine est aujourd’hui un centre essentiel du réseau financier mondial de plus en plus sophistiqué du Hezbollah.
L'administration Trump devrait perturber les sources de revenus du Hezbollah en Amérique latine en ciblant ses agents et leurs entreprises au moyen d'une campagne de sanctions soutenue, elle devrait renforcer les efforts de la DEA pour lutter contre les agents du Hezbollah impliqués dans le trafic de drogue, et punir les élites locales qui facilitent la présence continue du Hezbollah dans la région.
En s'appuyant sur les décrets existants et la législation relative aux sanctions, l'administration Obama a ciblé les opérations financières du Hezbollah, principalement au Liban et dans le Golfe, après l'adoption par le Congrès de la Loi sur la prévention du financement du Hezbollah international à la fin de 2015. Toutefois, il a évité d'agir en Amérique latine, malgré les preuves présence croissante là-bas.
En sa qualité de chef du US Southern Command, le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, John Kelly, a déclaré devant le Congrès en 2015 que le Hezbollah jouissait d'un soutien parmi les communautés de la diaspora libanaise en Amérique latine. Cela inclut les commerçants et les agents impliqués dans «des activités illicites lucratives comme le blanchiment d’argent et le trafic de marchandises et de médicaments contrefaits». Assécher leurs sources de financement est donc essentiel au succès de la stratégie de lutte contre le terrorisme.
Washington a eu recours par le passé à des sanctions pour cibler les activités du Hezbollah en Amérique latine, mais avec un succès limité. En 2006, le département du Trésor a désigné neuf personnes, une entreprise et un centre commercial au Paraguay, financiers du terrorisme pour le Hezbollah. Parmi eux figurait Sobhi Mahmoud Fayad, membre du Hezbollah, pour son implication dans des activités illicites telles que le trafic de drogue et la contrefaçon de monnaie américaine. En 2010, le Trésor a ajouté à la liste Bilal Mohsen Wehbe, un religieux libanais actuellement basé au Brésil.
Ces mesures ont toutefois eu un impact limité, car, comme je l'ai écrit par ailleurs , aucun des membres du Hezbollah basés en Amérique latine et sanctionnés au cours de la dernière décennie n'a subi de conséquences importantes, que ce soit personnellement ou pour leurs activités. Les gouvernements locaux les ont ignorés ou les ont protégés.
Cibler les activités du Hezbollah en matière de drogue par le biais de l'application de la loi a eu plus de succès.
Au fil des ans, des poursuites devant des tribunaux américains et étrangers ont visé des agents liés au Hezbollah agissant en tant que fournisseurs de services logistiques et financiers aux cartels de la drogue et, plus récemment, en tant que trafiquants, distributeurs et fournisseurs de produits chimiques précurseurs utilisés pour raffiner la cocaïne.
En 2008, les États-Unis ont extradé deux membres du clan Zaiter, Nemr Zhayter du Paraguay et son frère roumain Yahya Zaitar, pour trafic international de cocaïne et d'héroïne. Ils ont été condamnés en 2012.
En 2011 , le Trésor a désigné Ayman Saied Joumaa, un Libanais sunnite muni d'un passeport colombien, pour son rôle clé dans l' affaire bancaire canado-libanaise , un plan de blanchiment d'argent du Hezbollah pour la cocaïne colombienne qui sillonnait l'Amérique latine et l'Afrique de l'Ouest, générant des centaines de millions de dollars dans le processus.
En février 2016, une opération conjointe DEA-Europe a perturbé un réseau du Hezbollah chargé de vendre de la cocaïne en Europe et d'utiliser les revenus pour financer l'engagement militaire du groupe en faveur du régime syrien. Selon certaines sources, le réseau aurait travaillé avec des cartels latino-américains.
La preuve du partenariat entre le Hezbollah et le crime organisé en Amérique latine montre que les criminels et les terroristes renforcent leurs relations dans leur intérêt mutuel et révèlent la valeur financière de l'opération. Il révèle également la vocation du Hezbollah non seulement en tant qu’organisation terroriste mondiale, mais également en tant qu’organisation criminelle mondiale, où sa branche criminelle s'emploie à financer son bras terroriste.
Ce qui peut être fait ?
Premièrement, l'administration Trump devrait lancer un examen approfondi des sanctions existantes à l'encontre des membres du Hezbollah en Amérique latine. Beaucoup ont plus de dix ans et nécessitent des mises à jour. Cet exercice révélera probablement de nouvelles entreprises et activités associées à des personnes déjà sous sanctions, qui devraient être ajoutées à la liste actuelle.
Ensuite, les activités commerciales des personnes et entités sanctionnées par le Trésor se poursuivent du fait que les gouvernements locaux sont réticents à l’application des sanctions imposées par les États-Unis ou coopèrent activement avec les terroristes. L'administration devrait exiger qu'ils soient conformes ou encourent des conséquences. Celles-ci devraient inclure 311 désignations imposées à des institutions financières connues pour être utilisées par les financiers du Hezbollah pour déplacer leurs recettes, la désignation des secteurs bancaires des pays qui facilitent le financement du terrorisme par le Hezbollah comme des zones de préoccupation en matière de blanchiment d’argent, travaillant au sein d’instances internationales telles que le Groupe d’action financière ont mis ces pays sur une liste noire et ont refusé aux visas américains des visas de politiciens impliqués et les ont rendus personae non grata à Washington.
La DEA devrait disposer des ressources et du soutien politique nécessaires pour mener à bien ses enquêtes. Cela ne se limite pas à un financement supplémentaire: la Maison-Blanche devrait compter sur les gouvernements d'Amérique latine pour faciliter les opérations de la DEA sur leur propre territoire, accélérer les demandes d'extradition et coopérer plutôt que d'entraver les enquêtes en cours.
Beaucoup plus peut être fait pour perturber les réseaux financiers illicites du Hezbollah en Amérique latine. Reconnaître la menace et engager les mesures ci-dessus constitueraient un bon point de départ pour lutter contre la menace mondiale du terrorisme islamique radical.
Emanuele Ottolenghi est un membre senior de la Fondation pour la défense des démocraties et un expert du Centre pour les sanctions et les finances illicites axé sur l'Iran.
NDLR : Je rajouterais au très juste constat d'Ottolenghi que LE CANADA EST AUSSI DEVENU UNE PLACE FORTE POUR LE HEZBOLLAH et que l'ignorer est une faiblesse. Les USA sont désormais cernés par le Sud et le Nord.
Bogotá est sous le choc. L’attentat à la voiture piégée qui s’est produit dans la matinée jeudi 17 janvier a fait 20 morts et 68 blessés dans l’enceinte de l’école de police Francisco de Paula Santander, dans le sud de la ville, selon un bilan communiqué par la police dans la soirée. L’assaillant est lui aussi mort dans l’attaque. La capitale colombienne n’avait pas connu d’attaque aussi meurtrière depuis 2003.
L’attentat n’a, pour l’heure, pas été revendiqué – ils le sont rarement en Colombie. Les autorités privilégient toutefois la piste de l’Armée de libération nationale (Ejército de liberación nacional, ELN), une guérilla d’obédience guévariste encore active.
L'ELN (armée de Libération nationale) est un ersatz des FARC et surtout un cartel de narcotrafiquants dont les principaux acheteurs, fournisseurs en produits pour fabriquer la coke, le crak et l'héroïne sont les agents du HEZBOLLAH !
Laisser ce terrain aussi vaste à des islamistes de la trempe du Hezbollah, c'est lâcher un vaste terrain de jeu et d'argent aux portes de l'Amérique du Nord.
Il faut espérer que Bolsonaro, le nouveau président du Brésil qui n'a pas l'air de faire dans la dentelle, prendra à cœur de ne pas laisser ces centaines de milliers de chiites et sunnites au service du groupe terroriste Hezbollah ainsi que l'Iran s'installer encore plus longtemps dans cette partie du monde.
Le célèbre CLAN DU GOLFE qui fut longtemps géré par des mexicains est en passe d'être géré par le Hezbollah entièrement.
Vu l'état de corruption de la police au Mexique et la terreur qui y règne, on peut comprendre que Trump ait envie de construire un mur de séparation.
Il oublie juste que des tunnels tout comme en Israël sont déjà construits et mènent directement au Texas. La technologie mise au point par les israéliens doit être achetée par les américains de toute urgence.
Comme à Gaza, des maisons américaines, des ranchs sont des sorties de tunnels menant au Mexique pour acheminer la drogue mais aussi les migrants et qui sait...des terroristes islamistes.
C'est précisément le schéma rêvé de l'Iran : mener ses troupes sur le terrain américain.
Tout ceci n'est pas anecdotique. Soit la DEA et Trump s'appliquent à nettoyer avec la collaboration au plus haut niveau des leaders d'Amérique latine, ces islamistes narcotrafiquants, soit il devra bientôt songer à bombarder certaines places fortes où sont produits les drogues.
Cela n'empêchera pas le trafic de perdurer car les manœuvriers sont sur place depuis des décennies et s'enrichissent grâce à cette nouvelle guerre de la drogue.
L'actuel Président de Colombie, Ivan Duque aura-t-il la volonté de changer la donne dans son pays ? Il est cultivé et intelligent mais dans ce type de guerre il faut vraiment devenir féroce si on veut garder sa souveraineté et son identité propres.
Annoncer des "deuils nationaux" n'est pas une réponse.
Seule une alliance entre pays d'Amérique latine pour un grand nettoyage et une coopération militaire pour chasser le Hezbollah et tous ses supplétifs qu'ils soient citoyens d'origine libanaise et syrienne voire iranienne, doit être mise en place avant que l'Amérique du Nord ne tombe dans le piège échafaudé par l'Iran : LA GAGNE PAR CARTELS INTERPOSES !