MEURTRES A BENGHAZI : INTERPRETATION DE LA GAUCHE MEDIATIQUE

MEURTRES A BENGHAZI : INTERPRETATION DE LA GAUCHE MEDIATIQUE

Messagepar Nina » Septembre 13th, 2012, 9:30 am


Lorsqu'un événement a lieu dans un pays arabe aussi grave que celui des assassinats d'un Ambassadeur et de trois autres diplomates, il faut se précipiter sur la lecture de la presse nationale française.

Dire qu'elle est presque unanimement de gauche n'est pas un scoop.

Qu'est ce que cela induit ? Que la lecture de l'information aura forcément un côté énervant, militant et faussé.

Je me suis presque régalée à lire tour à tour Rue89, le nouvel Obs, le Monde, l'Express pour ne reprendre que ceux-ci.

Parfaitement IDENTIQUES ! Waouh ! Me fis-je !!! Rien de nouveau c'est donc qu'il y a anguille sous roche.

En gros, les articles démontraient que des islamistes sont venus tuer l'Ambassadeur américain et trois autres diplomates pour dénoncer un film anti-musulman, fabriqué par un obscur Sam Bacile.

Ce Sam Bacile a appelé la rédaction du Wall-Street journal et se serait présenté comme israélo-américain. Il a et non « aurait » sollicité l'aide d'une centaine de donateurs juifs pour réaliser son film sur le prophète de l'islam qu'il dépeint comme homosexuel, pédophile, menteur et voleur.

UNANIMEMENT, voilà les journaleux qui se mettent non pas à tenter de connaître ce brave Sam Bacile, dont le patronyme déjà ressemble à un gag. Ils y vont franco dans leur copié-collé sur les origines du réalisateur. JUIF, ISRAÉLIEN, DONATEURS JUIFS, que du nanan !!!! (conspiration juive ! )

Il se trouve justement que les juifs ont été plutôt des victimes ces derniers temps et qu'il serait bon qu'on leur foute sur le dos un clash civilisationnel histoire de trouver des circonstances atténuantes aux Merah, Fofana du monde.

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Je me suis gavée comme une goinfre devant la lecture du billet de Pierre Haski qui s'est jeté avec appétit devant une info aussi délirante que fausse.

Mais dès qu'il s'agit de balancer ne serait-ce qu'un étron sur Israël, il est toujours preneur. Le rédac-chef de Rue 89 comptait un peu beaucoup sur la présence de ses supporters arabo-musulmans pour commenter sa prose mais...rien...que dalle...Les habituels dégommeurs de « sionistes » l'ont fermé majoritairement et il n'a pu avoir que des gauchistes un rien dégoûtés par les mesures expéditives des barbus libyens.

Haski s'est pris une claque !!!!

Il conclut par : « Responsabilité
Pas grand rapport, toutefois, entre des libres-penseurs comme Charlie Hebdo ou Theo Van Gogh, qui jouent avec les codes religieux au nom d’une tradition de pensée laïque et libertaire dans le monde occidental, et le pasteur Terry Jones ou Sam Bacile, qui sont en guerre ouverte contre une religion, souvent au nom d’une autre foi, et qui portent une grande responsabilité dans ces événements graves. »


Haski et son islamophilie pathologique ne se rend même plus compte de la connerie crasse qui lui encombre les méninges.

Mettre dans la même phrase des Théo Van Gogh, Charlie Hebdo, Terry Jones et « Sam Bacile » dont on sait aujourd'hui que c'est un nom d'emprunt, est inepte, affligeant et mensonger.
Si pour Haski, de tels évènements graves sont à mettre sur le compte d'un film, d'une caricature, d'un humour, d'un délit d'opinion, alors c'est que ce type est à ranger définitivement du côté des intégristes musulmans.

Le désir de Haski de ne voir dans l'Occident qu'un ramassis de libre-penseurs tortionnaires de musulmans pourtant si « doux, tolérants et pétris d'amour » commence singulièrement à nous chauffer les oreilles. Lui et ses confrères journaleux sont à ranger dans le même réduit qu'un autre adorateur de l'orient musulman : Marc Edouard Nabe.

Pour Sam Bacile et son film médiocre artistiquement parlant, d'autres sources « israéliennes » cette fois-ci et américaines ont fait savoir qu'il n'était ni juif, ni israélien mais copte.

Il a parfaitement le droit de s'exprimer comme il l'entend mais aurait du avoir la délicatesse de ne pas jouer sur l'antisémitisme rabique des musulmans en se faisant passer pour un juif, un israélien et à la tête d'un petit comité de donateurs juifs.
Cela sent vraiment mauvais et peut donner aux barbus européens un prétexte (s'il en fallait un bien sûr), pour molester voire tuer des juifs.

L'irresponsabilité des média français qui n'ont fait que reproduire sans enquêter sur le cas de ce Sam Bacile est patente comme elle le fut durant ces 15 dernières années au sujet des réalités du conflit israélo-arabe.

Si demain, un barbu en mal de djihad s'en prend à des juifs français ou autre afin de venger le prophète malmené dans « l'innocence des musulmans », le film de Sam Bacile, nous pourrons, nous devrons demander des comptes à ces rédactions de gauche une fois pour toute.

Pour le cas de Pierre Haski, il serait temps que ce type lâche le clavier : autant de mauvaise foi, de militantisme pro-arabe lui ont valu des déceptions mais pas vraiment de critiques. Pourtant il se sera planté plus d'une fois. (lire ses articles sur les différentes révolutions arabes : consternant).

Demain ou ces jours prochains (peut-être même aujourd'hui), toutes ces rédactions opteront pour le ton neutre : "Le réalisateur du film controversé "l'innocence des musulmans" n'était pas juif ni israélien". Rien d'autre, parce qu'il leur en cuirait de reconnaître une fois de plus que leur délire obsessionnel des juifs et d’Israël est le terreau antisémite dans lequel des monstres comme Mohamed Merah ont pu pousser.

PS : PAS BESOIN DE FILM : LES MUSULMANS FONT LA LOI :
Un professeur d'un lycée professionnel de Bordeaux a été roué de coups mardi après-midi par un de ses élèves, âgé de 18 ans, à l'issue d'un désaccord sur le contenu d'un cours qui portait sur la religion.

L'élève du lycée Trégey à Bordeaux a assené à son enseignant des claques et des coups avant d'être interpellé, selon la même source. Il doit faire l'objet d'une comparution dans les prochains jours devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour violences sur personne chargée d'une mission de service public et dégradations.

Les faits se sont produits lors d'un "cours qui abordait la religion musulmane", selon Sud Ouest, qui a révélé l'affaire dans son édition de jeudi. Interrogée sur ce point, la police a parlé d'un cours abordant la religion mais n'était pas en mesure de dire s'il s'agissait de l'islam.


Nina
 
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