UNE HISTOIRE DE CHAMEAU-PHOQUE

UNE HISTOIRE DE CHAMEAU-PHOQUE

Messagepar Nina » Mai 2nd, 2018, 12:32 pm

Tu fais chier Anne-Sophie à m'appeler toute la journée parce que tu t'emmerdes en ce moment au taf.
OKKKKKK Je t'en dois une... de secret story ! Rapport au dernier tuyau que tu m'as refilé...Tu vas pouvoir appeler tes potes bobos pour leur lire une de mes aventures de merde de ma vie de merde.

Ouaiche Anne-Sophie. Les divans, j'ai jamais connu comme toi et tes « chers amis ». Alors j'm'en vais te narrer un de ces trucs qui foutent la tremblante tellement c'est honteux. On s'en remet jamais.

Tout le monde, un jour ou l'autre, même une coinssosse comme toi a connu un ou plusieurs grands moments de solitude. Le genre de honte qui t'étouffe et qui te pique, te démange partout sur le corps.

Tu te demandes même si t'es pas en train de rêver tellement c'est hard...

Après ça ma pote, tu te doutes bien que j'irai pas à un de tes putains de dîners à la con où tous tes prout-prout bourges vont me dévisager. J'ai subi une fois... Never again...Je vais donc te narrer mon cauchemar façon sournoise, anonymement.

Je paie ma dette et basta ma pouf chérie.

Décors : Roger Hart ? Non ! Désert du Neguev.

J'avais rendez-vous avec mon fils enfin en perm. Pour faire genre mère-qui-fait-des-activités-avec son-enfant qui en chie à l'armée, nous étions convenus de nous retrouver dans une ferme qui élève des chameaux.

"On s'tape une balade de deux heures mon poussin ?"
"Ouais...pourquoi pas...répond le fruit de mes entrailles."

Il n'a pas changé mon gamin. Il a toujours les jetons lorsqu'il est avec moi...

Faut dire que j'ai vraiment pas été la mère idéale. Faut dire que, croisé avec un polack, mon demi-aschké de fils a récupéré le côté hyper introverti du côté paternel.

Misère... Il m'en veut encore ce petit con d'avoir parfois chanté en plein Monop' entre deux rayons de bouffe des morceaux de Sheila et Bdevotion... ! Une mère excentrique parfois qui invectivait les profs de son rejeton en les traitant de tétards ou autres petits noms légèrement humiliants comme "'sac à merde...mon fils est un génie...vous disje..." Déjà, tout petit, si je chantais dans la rue ou j'esquissais quelques pas de danse, il se barrait en courant, mort de honte.

Putain j'ai freiné tu sais ? Tu me crois au moins Anne-so ? J'ai freiné. J'suis vachement cool maintenant ! Promis juré...

Bon OK ! J'ai déconné souvent mais que n'aurais-je pas fait pour entendre mon fils rire ? J'adore ça !

Rendez-vous donc à la ferme des chameaux. J'cause pas l'hébreu et le temps qu'on me comprenne en anglais, ça me met un chouilla en retard.

J'appelle mon gamin pour lui dire de retenir le petit groupe pour l'excursion, j'aurais quelques minutes de retard.

Ah ! Autre chose. Mon poussin est regardant sur la tenue de sa mère. J'veux dire par là, il faut que je sois nickel quand on se balade ensemble. J'avais donc mis le paquet : maquillage ouaissssss, ni trop, ni trop peu. Jeans baskets ambiance "on est encore djeune et sportive"... J'avais assuré, quoi.

Pis me vlà arrivée sur les lieux.
Vu que j'étais en retard, tout le reste des 8 touristes en balade était déjà juchés sur leurs chameaux.

Le mien de chameau se prélassait, attendant mon auguste cul pour enfin se lever et rejoindre le troupeau.

Je repère mon fils, sourire aux lèvres – bonnes augures rahhhhh - mais mon regard se pose tout de suite sur le mec qui se trouve à sa gauche.

Putain Anne-Sophie !!!! INDIANA JONES !!!!

Sans déconner. Un jbèbus à damner un couvent de carmélites !!! Oh le paquet !!! Miam ! Slurp !!!

Mon fils, fin observateur (c'est tout ce qu'il a eu de moi...ça et peut-être 2 ou 3 bricoles), sourit de plus belle et comprit rapidos que je flashais grave sur INDYYYY !!!!

Le bédouin tenta de me faire comprendre deux ou trois trucs mais je n'écoutais pas vraiment... Je calculais de loin en me disant que mon fils avait eu la bonne idée de se placer à côté de ... INDYYYYY !!!

D'un coup, le chameau se releva et je faillis me viander devant tout le monde. CA démarrait fort, hein ?

Comment tu veux être crédible devant un paquet comme INDYYYY, si déjà t'as l'air d'un paquet de merde sur un camélidé ?

Note bien ça, Anne-Sophie. J'vais t'la jouer A. Daudet dans "Le Petit Chose" : "Si toi ami lecteur tu ne comprends combien l'évocation de ce douloureux moment de ma vie fut traumatisant... passe ton chemin et évite de repointer ta souris sur ce blog de merde."

Le chameau, à peine mis sur ses pattes, lâcha une caisse mémorable ! Un bruit d'enfer... qui précéda un odeur de choléra.

Le petite groupe était mort de rire. Mon fils aussi bien sûr... et... INDYYYYY !!!!

J'avais - quoi ? - 10 mètres à faire pour rejoindre mon fils et j'avais déjà un nuage, type Tchernobyl, au-dessus de la tête à cause DES PETS de mon chameau.

Mais pourquoi les gens riaient-ils autant ? C'était pas moi qui pétait, bordel de merde !!!!

En moins d'un minute je schmeckais la merde de chameau !!! A chaque pas, ce gros con de chameau lâchait une caisse, mine de rien... avec désinvolture, arrogance... tu vois c'que j'veux dire...

Mon Shalimar se mêlait à l'odeur des pets et je ne savais plus où me mettre ni quoi dire, alors que tout le monde se fendait la gueule à mes dépens. Mon propre fils était encore plus hilare vu qu'il avait repéré mon œillade sur son voisin !

J'arrivais péniblement près de lui, honteuse et puante, lorsque... ce gros con de chameau, sans doute soulagé par sa crise d'aérophagie, décida de s'en prendre au cul du chameau d'INDYYYY !!!

En moins de quelques secondes, je me retrouvais cul par dessus tête, genre bougie écrasée avec un doigt qui s'accrochait à une rêne, comme un morback sur le dernier poil de cul.

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Morte de peur, morte de honte, j'essayais de ne pas me casser la gueule.

Y avait pas qu'moi qui avais été excitée par INDYYY ? Le chameau aussi ?

NAANNNN Anne-So !!!! C'est pire que ça... Moi j'avais flashé sur le beau mec et mon chameau sur le chameau du beau mec !!!

Sauf que... INDYYY ça lui plaisait pas des masses de se voir bousculé par mon chameau-péteur.

Il commença à tempêter... Ô RAGE !!!! Ô MISERE !!!! En français !!!!

Son chameau s'accroupit et le mien entreprit de le besogner !!!

J'apercevais les larmes de mon fils et j'entendais son rire... Putain Anne-Sophie ! Mon lardon hurlait de rire et n'avait pas honte de sa mère... Normal !!! Sa mère était morte de honte !!!

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Je tentais de me redresser et INDYYY qui avait réussi à s'extirper de la selle de son chameau, histoire de ne pas subir les coups de boutoir du mien, osa même un joke : « dites donc... on s'connait pas assez pour s'faire déjà des mamours !!! »

Rahhh !! INDYYY était con comme un manche ! Et comme j'étais secouée, je lui montrais mon cul : « Ben voilà déjà... mon cul... j'te présente... c'est quoi vot' petit nom à vous ? »

J'écoutais pas la réponse... Je m'éloignais de la Bête en rut et regardais le spectacle...

Puisque mon fils n'arrivait pas à s'arrêter de rire, j'en rajoutais...Tu m'connais Anne-So... Perdu pour perdu, il ne reste plus que l'humour : « Vas-y Camel !!! Criai-je ! Crache la purée on n'a pas la journée bordel !!! »

Ben oui...mais de toute façon j'étais grillée ma grande !!! Je daubais la merde et si je devais résumer la situation je dirais : « Je suis montée sur un chameau péteur qui, en plus, était un phoque ! »

Et ouais !!! Y avait un pédé dans le troupeau... Il était pour moi !!!

Alors que tout le monde se tordait de rire, INDYYY commença à être un peu... revêche... oui... "malappris", tu dirais, toi ma cocotte...

Comme si j'étais responsable de mon chameau pédé ! Il m'a donc énervé : « Eh bien ! Faut croire qu'il était en manque !!! » qu'il me dit en me regardant, ce con.

Normal que je lui réponde, non ? : « Dites donc mon bon monsieur... le mien au moins il est actif... Le vôtre il a l'air d'aimer ça, hein ? »


Soulagé mon chameau a sorti une langue...putain...dégueu...Il me regarda d'un œil torve...On dit torve hein Anne-So ? "Il veut une clope le Camel ? Après l'effort...le réconfort !"

Tout à coup, y a eu plus urgent très chère.

Y avait le couple de shleuhs qui avait tout filmé. Ça m'a pris moins d'une seconde pour réaliser que je risquais de finir YOUTUBEE et à jamais déshonorée.


J'en appelais à mon fils. « Poussin !!! Viens m'aider...Vite...Il faut effacer le film des shleuhs sinon j'vais me retrouver sur Youtube ou dailymotion !!! Vite !!!! »

Mon fils pour ça, il a besoin de réflexion...C'est son côté con et djeun's ou ashké : c'est au choix !!!

Mais je suis une mère attentive qui connait bien son enfant. Vu qu'il était lent à la comprenette, je trouvais l'argument fatal que les gamins de son âge risquaient de lui mettre en travers la tronche.

« Hey ta mère sur Youtube en train d'enculer un chameau !!! » Tu vois mon fils...Imagine que ça cartonne, si tu me laisses tomber, c'est un des premiers trucs que je montrerai à tes nanas !!! »

Alors là...J'ai été grandiose !!! Le fiston a parlé au bédouin qui a fait asseoir son chameau et nous vlà devant les chameau du couple bavarois.

« Bébé...Il faut que tu demandes au bédouin de faire descendre les shleuh et on s'la joue Mossad après... ».

Il se marre...parle au bédouin qui s'occupe de faire asseoir le chameau de l'allemand.

A peine est-il à portée de main que mon fils ne lui parle même pas et lui arrache sa caméra.

« Assure maman...Explique lui en anglais que je vais lui rendre sa caméra mais que je vais effacer le passage du film où tu es dessus... »

« Euh...ouais...sauf qu'ils vont retourner en Allemagne et ils vont dire que les sionistes leur ont fait des misères... »

« On s'en fout maman...T'as voulu la jouer Mossad, tu te débrouilles pour lui donner une explication à la con...J'ai bientôt fini... »


J'ai expliqué...Enfin...j'ai baratiné bien sûr. J'ai même poussé le bouchon super loin histoire de me défouler sur des shleuhs et aussi pour rien...gratuitement...pour faire chier.

Honteusement, j'ai dit que je faisais partie de la commission de sécurité du gouvernement français et que je risquais gros à être filmée même si je comprenais que c'était « drôle ». Excuses...et blablabla...
Ils sont restés comme des flans à me regarder. Je ne suis pas sûre qu'ils m'aient cru mais j'm'en foutais.

Je voulais rester digne...Enfin...partir dignement en tout cas. J'ai payé le bédouin avec un pourliche en plus histoire de me tirer plus vite.

Tant pis pour la balade. Je puais ma race et j'avais mal au derche d'avoir été secouée par ce gros con de chameau-péteur-pédé.

J'ai même pas regardé en arrière pour voir une dernière fois la belle gueule de ce con d'INDYYYY.

Entre lui et moi, il y avait eu un coït ravageur qui m'avait mise KO. Entre lui et moi, y avait une histoire d'enculés...donc plus d'histoire...

« Dis moi poussin...Tu veux pas qu'on aille voir des dauphins à Eilat ? Hein ? Histoire de faire un truc marrant ? »

« Euh...maman...tu prends une douche et on fait tout ce que tu veux ? Mais là...tu refoules grave ! »


Il est mignon mon poussin...Il a les mots qu'il faut, le tact, l'élégance...Il est devenu israélien note bien...

Pour lui rappeler quand même qu'il était français et que j'avais toujours la haute main sur lui et ses flips, j'entamais à la gare routière de Tel Aviv, un p'tit solo façon Aretha Franklin en dansant sur "RESPECT !"

C'est à « just a little bit » qu'il m'a larguée...

Pffffff !!! Ils sont cons ces gosses !
Nina
 
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Re: UNE HISTOIRE DE CHAMEAU-PHOQUE

Messagepar Marock » Mai 3rd, 2018, 12:54 pm

Quand on a lu un truc comme ça, plus personne n’ ose plus encore rien écrire.

Comme répondait un ancien écrivailleur à une question bête :
« Pourquoi écrivez vous ? »
« Pour rendre les autres illisibles. »
Marock
 
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Re: UNE HISTOIRE DE CHAMEAU-PHOQUE

Messagepar Nina » Mai 3rd, 2018, 5:55 pm

Flatteur...Mais j'ai lu tes chroniques et elles sont vachement mieux tournées que les miennes.

Disons que je suis plus salace alors que tu es plus audiardesque mon lapin.
Nina
 
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Re: UNE HISTOIRE DE CHAMEAU-PHOQUE

Messagepar Marock » Mai 4th, 2018, 12:45 pm

Suite à l' histoire d' un chameau racontée par une juive, voici les aventures d' une chamelle narrée par un juif :

Tiens, en farfouillant chez un de mon bouquiniste préféré, dans la joutia, je suis tombé sur un manuscrit du Rabin Mardoché Abi-serour, garanti authentique.
Comme il écrivait mal, ce mec, j'en ai pour la nuit à retranscrire.
Mais, valeur inestimable !

Pas facile à traduire, l'hébreux avec un vieux dico prêté par un copain.
Mais je pense ma traduction fidèle et le texte authentique.

Peut être quelques erreurs se sont elles glissées dans la traduction ?
Je viens seulement d'apprendre ce matin que l'hébreu se lisait à l'envers.



Lors de mes pérégrinations sahariennes avec le Vicomte de Foucauld, il nous vint l’occasion d’effectuer une halte aussi nocturne que rafraîchissante dans un oasis situé entre deux oueds, aux confins du Tafilalt.
Là, entre trois verres de thé bien trop âcres à mon goût, malgré la mousse abondante me souvenant le breuvage de ma patrie si éloignée, un vieil homme à barbe blanche, mais babouches encore alertes, nous fit part d’une ancienne légende, assez étrange.
Bien sur, nous ne comprenions rien à son idiome, mais sa fille nous traduisait, avec force éclats de rire, qui faisaient, à la lueur du bivouac, resplendir d’albâtre sa superbe dentition, et étinceler de mille feux son regard, comme un prolongement de ces nuits sahariennes si étoilées.
Le vicomte, qui parcourait un livre en une langue où la plupart des mots se terminaient par « us » ou « ae », paru soudain intéressé.
Le récit commençait ainsi :

Il était un homme, solitaire, qui faisait commerce de plaques de sel, qui transportait celles ci de mines situées aux confins de rien, et les revendait dans d’improbables bleds au bout de nul part.
Il s’accompagnait, dans son périlleux périple, de son fidèle camélidé, qu’il chargeait également d’outres en peau de chèvre emplies d’eau douce, lesquelles conféraient une fraîcheur toute relative à son précieux liquide, ainsi que de grappes de dattes, le tout indispensable à sa survie dans ces contrées malhospitalières.
Son animal lui fournissait également un complément nutritionnel, le fameux « lait de chamelle ».
Des esprits chagrins me feront remarquer qu’en Afrique les chameaux n’ont qu’une bosse et se voient ainsi qualifiés de « dromadaires ».
A ces fats, je me permettrai de signaler qu’un dromadaire ne donne pas de lait, et ce faisant, nous sommes donc en présence d’une dromadaire.
Ma longue expérience saharienne m’a enseigné à distinguer le mâle de la femelle.
Le Monsieur blatére, alors que la Madame déblatére. (Comme toutes les femelles, d’ailleurs)

Mais revenons à notre héros qui, à l’aube, disparut des regards au détour d’une dune.
Suivant son compagnon à la démarche nonchalante et chaloupante, qui, vu sous cet angle, évoque irrésistiblement l’invitation à l’affection moneyante des pensionnaires du Grand Bousbir de Dar el Beïda.
Plusieurs jours de marche sous la torridité finirent par provoquer chez notre héros un émoi bien compréhensible, émoi confiné dans la médianité verticale de son individu.
Une halte s’averrait indispensable, ainsi que la recherche de rares pierres nécessaires à la construction d’un monticule, favorisant un angle d’attaque agréable.
Une fois ce fragile édicule érigé, ainsi que l’ objet du péché de notre ami, las, l’animal décida d’avancer de trois pas.
Notre patient, infatigable, se remit à l’œuvre de ce qui lui permettrait de réguler son système hormonal.
La bête, étant farouche, se remit en marche.
Mais l’homme est obstiné. Le nôtre décida donc de se remettre à son ouvrage.
Quand soudain il entendit, venant de derrière un erg, un gémissement.
N’écoutant que sa curiosité, il sauta de seguias abandonnées en sebkhas desséchées, chotts ensalés, et découvrit, à moitié enfouie dans le sable, une jeune fille au teint blême, les lèvres avides d’une rosée improbable.

Il se précipita vers sa monture, voulant lui soutirer quelques pintes de son précieux lait aux vertus si revigorantes. Mais celle ci, devenue méfiante, lui signifia son refus catégorique d’un vigoureux coup de patte dans ce qu’elle considérait dorénavant comme l’objet d’un délit programmé.
Muni de son outre et de quelques fruits de palmier, le brave homme revint vers la naufragée des sables, lui humecta les lèvres, lui fit manger une datte dont il avait auparavant ôté le noyau en le recrachant, en parfait homme du monde.
La jouvencelle resscuscitante l’enlace de ses bras juvéniles, et oubliant toute retenue inhérente en ces contrées, lui chuchote : « Tu es mon sauveur, je ferai tout ce que tu veux. Pour toi. »
N’écoutant que son obstination, profitant de la générosité de la gente, il lui répondit :
« Pourrais tu maintenir la bride de ma chamelle ? »

Voici donc cette vieille légende, venue de la nuit des temps, que le vicomte ne consigna pas dans ses relations de voyages au Maroc. Certainement perçait déjà en lui l’ecclésiastique.
Nous comprîmes enfin les états d’hilarité de notre charmante traductrice.

Bien pensifs, nous nous endormîmes, bercés par les jappements de chacals, rafraîchis d’une brise tiède parfumée d’un mélange de fleur d’oranger et de remugles de refuges caméliens.



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Re: UNE HISTOIRE DE CHAMEAU-PHOQUE

Messagepar Yéhoudidi » Mai 4th, 2018, 5:56 pm

superbe!!

Bravo Marock !!
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