Le Président (à vie ?) Mahmoud Abbas n'en est toujours pas revenu du rejet massif de ses partisans d'entrer dans une nouvelle Intifada.
Toutes les chancelleries du monde et surtout celle de l'UE sous le chapeautage de Federica Mogherini ont cru que le jugement dernier était arrivé et qu'Israël allait devoir endiguer la plus incroyable émeute arabe venant des territoires de Judée Samarie et de Gaza.
Elles ont cru ou ESPERE ? Je pencherais pour la seconde. Il n'y a qu'à entendre et voir l'amour violent existant entre Moghérini, Macron et Mahmoud Abbas.
Or, bien que se promenant désespérément partout : ONU, pays arabes et pays européens, Abbas se retrouve comme un iceberg à la dérive. Il semble que le conflit israélo-arabe est loin d'être la priorité des pays alentour voire des pays du monde.
Une lassitude sans doute...Combien de temps peut-on encore mentir sur un conflit qui est certes très long mais n'atteint même pas de près les conflits qu'il y a eut dans le Moyen-Orient en termes de pertes humaines ?
Difficile pour les groupes pro-palestiniens de tenir le crachoir sur le même thème alors que peu à peu, les français non-musulmans bien sûr, commencent à prendre conscience de la maladie arabo-musulmane chez eux ?
Ne pressentent-ils pas ces "français" qui majoritairement ne veulent plus de migrants (sondages à l'appui) et sont pour la reconduite aux frontières ainsi qu'à des mesures coercitives pour endiguer le phénomène d'envahissement du territoire, que l'état démocratique juif est à la pointe pour mesurer le danger ?
Peu à peu, les réseaux sociaux ont été moins actifs et s'il existe cette résistance peu républicaine mais à caractère nettement anti-juif pour ranimer un débat dont plus personne ne veut, les associations pro-palestiniennes sont en perte de vitesse.
Mieux encore, le gouvernement israélien a établi une liste noire sur laquelle les membres de BDS ne peuvent plus atterrir en Israël.
Cela a mis le feu aux poudres surtout pour les BDS anglais et américains. Les européens BDS étaient déjà listés et ne pouvaient se rendre à l'aéroport Ben Gourion.
Enfin ! Serions-nous en droit de dire. Il était temps que le gouvernement israélien refuse des gens qui n'ont d'autre but que la dé-légitimation de sa nation et ne cessent de vouloir mettre à bas chaque avancée dans la communauté internationale.
Alors que la presse israélienne ne cesse de trouver de nouveaux scandales à se mettre sous la dent pour éliminer Netanyaou, cela ne semble pas entamer les nombreuses activités du 1er Ministre qui, reconnaissons-le, a donné à Israël non seulement l'élan d'une STARTUP NATION depuis longtemps mais a su ouvrir des portes jusque là complètement bloquées.
Je parle de certains pays africains mais aussi de l'Inde et de la Chine voire de certains pays arabes dont le pire opposant, l'Arabie Saoudite, est en train de convenir ce que Netanyaou préconisait en souriant il y a quelques mois : "Il faudra dans un futur proche se demander si Israël veut bien travailler avec vous !".
I24 News est non seulement incapable de trouver des décrypteurs corrects mais ceux qu'on nous présente sont d'une incroyable pauvreté d'esprit.
Puisque le voyage de Netanyaou en Inde (depuis 15 ans, depuis Sharon Israël n'était pas revenu en Inde), les "experts sont si frivoles et si peu formés qu'on entend de grosses conneries sur ce qui séparait depuis longtemps les gouvernants indiens et Israël.
La réponse est pourtant limpide : LES GANDHI BIEN SÛR !
L'Inde indépendante s'est naturellement tournée vers le marxisme et a donc combattu Israël alors qu'elle aussi devenait indépendante mais soumise à une partition pour que le Pakistan musulman puisse naître.
Avec ses 180 millions de musulmans à l'intérieur de l'Inde, il est vrai que cette "minorité" peut s'emballer rapidement si le rapprochement avec Israël devient trop "évident".
C'est sans nul doute à cause de ce délicat problème de 180 millions de musulmans que l'Inde a voté contre Israël concernant la reconnaissance de Jérusalem pour capitale.
Pas uniquement à cause de cela mais comment défaire 70 années de sentiments anti-israéliens par les Gandhi et leurs gouvernements successifs ?
Le 1er Ministre Modi dont on voit qu'il ne fait pas mystère de son engouement pour Israël et des solutions que l'état juif propose dans plusieurs aspects de l'économie, l'agriculture, la gestion de l'eau, est un homme nettement éclairé.
Il avait, en qualité de gouverneur d'un état indien fait confiance à Israël pour les problèmes que son état rencontrait. Les solutions sont arrivées et c'est en tant que chef de l'état qu'il veut étendre cette coopération.
Bien entendu, Modi a mauvaise presse dans les rédactions bien-pensantes de l'Europe. Il est NATIONALISTE ! Le PJB est très mal vu car il veut défendre l'identité profonde de l'Inde.
Voilà pourquoi les allusions douteuses fusant dans les rédactions pseudo-progressistes concernant le lien entre Modi et Netanyaou ne sont que des traînées de fiente sur un partenariat qui profite vraiment aux deux pays.
De cette longue et infructueuse non-reconnaissance par le Mahatma Gandhi puis Indira Gandhi, l'Inde a perdu du temps et se rend compte que leur pays appartient aux nations émergentes qui vont en quelques années rejoindre le podium des 5 plus grandes puissances du monde.
Netanyaou et Modi le savent. Ce qui désespère bien évidemment encore plus les arabes, les européens et dans la foulée la Chine, l'Iran et la Russie.
Revenons au pauvre Mahmoud Abbas, lâché par tous ses financiers arabes du Moyen-Orient. Son speech d'hier à Ramallah ne fut qu'un long cri d'angoisse dans lequel il dut tenir une posture complètement outrancière en refusant toute "aide américaine".
Qu'espère-t-il tirer des européens ? Le trou abyssal que ses finances vont devoir accuser sous peu ?
Cela fait tant d'années que ces arabes "palestiniens" vivent sur le dos du monde occidental et arabe qu'on se demande bien si l'UE aura l'audace de proposer de combler les finances américaines.
Ce que Mahmoud n'a pas compris, c'est que la guerre des images commence à perdre de son influence et que la guerre de l'argent des autres nations est désormais terminée. Il va falloir trouver un moyen pour ces arabes vivant de la charité des autres apprendre à devenir un état ce qui est parfaitement impossible vu l'état de corruption inhérente à toutes les sociétés arabes.
Si les fonctionnaires par dizaines de milliers, rémunérés par les pays étrangers, se retrouvent sans emploi, alors il est possible que le projet "palestinien" finisse dans les oubliettes de l'histoire.
La Saoudie et les pays du Golfe jouent une carte trop grosse et trop épuisante pour eux. Les seuls à pouvoir les sortir de leurs marasmes économiques et surtout sécuritaires passent par les USA et Israël.
Voilà la raison unique pour laquelle Mohamed Ben Salman a proposé à Mahmoud Abbas de faire d'Abu Dis la capitale du prochain état palestinien et non Jérusalem.
Une reconnaissance historique de l'état d'Israël sans négociation préalable sur le dossier palestinien est en passe d'aboutir. Il n'y aura pas de fraternité mais une reconnaissance officielle par une grande majorité de la ligue arabe.
Cette étape aura lieu. Non sans heurts, guerres des mots et hurlements de la part notamment des pays du Maghreb, de l'Irak et de la Syrie.
Heureusement, eux aussi sont sous perfusions américaines et/pays du Golfe.
Seule la France de Macron se retrouve en première ligne pour défendre le projet palestinien. Cela fait peu dans la balance mais cela démontre surtout que le président jupitérien commet là une énorme bourde.
Si l'Inde a changé la France le peut aussi. Encore faudrait-il qu'elle cesse d'avoir peur de ses citoyens arabo-musulmans. Ceux-là veulent une partition de type palestinien ou califesque à l'intérieur de la France.
Macron et encore moins Collomb ne sont près à recouvrer la souveraineté pleine et entière du territoire français. Pourtant, il faudra non pas y songer mais devancer les risques inouïes qui se profilent.