Le pire sans doute, étant qu'il ait profité du deal avec l'Iran pour faire libérer ce qu'il a appelé des "CIVILS" iraniens afin de montrer aux ayatollahs combien il était...magnanime ! Une sorte de caution supplémentaire pour montrer pattes halal au guide suprême ?
"Nous avons fait libérer 7 personnes dont 6 étaient américano-iraniens" a dit l'ex Président.
Toutefois, Obama ainsi que son staff de hauts fonctionnaires ne disent pas la vérité en ce jour du 17 Janvier 2016.
Alors qu'Obama parle de "CIVILS", ses hauts fonctionnaires eux, prennent la peine de les qualifier "d'hommes d'affaires condamnés ou en attente de verdicts concernant des infractions liées à du matériel sensible sous embargo d'ordre commercial".
En réalité, ces hommes en détention ou sous le coup d'une inculpation étaient tenus pour étant "des menaces à la sécurité nationale".
Trois auraient fait partie d'un réseau illégal d'approvisionnement fournissant à l'Iran des appareils microélectronique fabriqué aux États-Unis avec des applications dans des missiles de croisière de surface et de croisière comme le test de Téhéran testé récemment, incitant à un échange de menaces toujours croissant avec l'administration Trump.
Un autre purge une peine de huit ans pour avoir conspiré afin de fournir à l'Iran la technologie et le matériel pour satellites.
Dans le cadre de l'entente, les fonctionnaires américains ont même abandonné leur demande de 10 millions de dollars qu'un jury a déclaré que l'ingénieur aérospatial a reçu illégalement de Téhéran.
Dans une autre série d'accusations, le Ministère de la Justice américain avait émis des mandats d'arrestation à l'encontre de 14 iraniens, déclarés tous FUGITIFS.
Devant une tiédeur de la part de la Maison blanche a vraiment faire rechercher ces fugitifs déclarés dangereux pour la sécurité nationale, on note que l'Administration d'Obama a même fait retiré les noms (non divulgués) de ces iraniens en fuite des listes d'INTERPOL !
- Trois de ces fugitifs auraient cherché à louer des avions Boeing pour une compagnie aérienne iranienne que les autorités reconnue pour soutenir le Hezbollah, l'organisation terroriste désignée par les États-Unis.
- Un quatrième, Behrouz Dolatzadeh, a été accusé de conspirer pour acheter des milliers de fusils d'assaut fabriqués aux États-Unis et les importer illégalement en Iran.
- Un cinquième, Amin Ravan, a été accusé de trafic d'antennes militaires américaines à Hong Kong et à Singapour pour être envoyés en Iran. Les autorités américaines croient également qu'il faisait partie d'un réseau d'approvisionnement fournissant à l'Iran des composants de haute technologie pour un type d'IED particulièrement dangereux utilisé par les milices chiites pour tuer des centaines de troupes américaines en Irak.
- Le plus gros poisson, cependant, était Seyed Abolfazl Shahab Jamili, qui avait été accusé de
faire partie d'un complot qui, de 2005 à 2012, a acheté des milliers de pièces avec des applications nucléaires pour l'Iran via la Chine. Cela comprenait des centaines de capteurs fabriqués aux États-Unis pour les centrifugeuses d'enrichissement d'uranium en Iran dont les progrès avaient suscité les négociations sur l'affaire nucléaire en premier lieu.
Lorsque les procureurs et les agents fédéraux ont appris la mesure d'élargissement à l'encontre de ces terroristes iraniens par l'Administration et Obama lui-même, ils ont piqué une colère terrible car ils avaient mis des années à repérer les filières de tous ces iraniens qui faisaient du trafic sur le sol américain pour le compte d'un pays ennemi.
"Ils n'ont pas simplement libéré un groupe d'hommes d'affaires innocents", a déclaré un ancien agent fédéral chargé de l'application de la loi et impliqué dans la chasse aux trafiquants d'armes iraniens et aux passeurs de matériel nucléaire. "Et nous n'avons pas encore tous les éléments concernant cette libération !" ajoute-t-il.
Dans sa détermination à obtenir un accord avec l'Iran, Obama et son administration se sont montrés d'une parfaite naïveté pour ne pas dire plus car on pourrait presque parler de "complicité" vu l'état des faits.
Grâce à l'action et surtout à l'inaction dans certains aspects de la lutte contre la prolifération nucléaire, Obama et son administration se sont montrés au-dessous de tout et pire encore en tête d'une organisation qui a impunément pu reprendre ses activités alors que tant d'armes et d'engins très sensibles ont pu partir vers Téhéran.
De même, la Justice et l'État, parfois en consultation avec la Maison Blanche, ont ralenti les efforts pour extrader certains suspects déjà détenus à l'étranger, selon les fonctionnaires actuels et anciens et d'autres personnes impliquées dans l'effort de contre-prolifération.
La complicité est donc nette et sans bavure concernant Obama.
Pourtant, en 2014, une commission d'enquête avait permis de réunir une force de contre-espionnage s'occupant uniquement de la prolifération des réseaux acheminant du matériel nucléaire à l'Iran.
La commission en question avait conclu que d'importants "chefs d'entreprise" iraniens ainsi que de simples citoyens américano-iraniens avaient réussi à contourner toutes les lois en vigueur.
Toutefois, les résultats de cette commission ne furent jamais divulgués par la volonté d'Obama.
Il était donc normal que l'ex-Président entrevoyait déjà une forme d'amnistie pour tous ces terroristes dont certains comme Seyed Abolfazl Shahab Jamili sont certainement responsables de la morts de soldats américains sur le sol irakien.
Cela a mis en colère bon nombre de procureurs et d'agents fédéraux qui n'ont pu, hiérarchie aidant, en parler à la presse. Ce n'est qu'après la fin du mandat d'Obama que les affaires peu reluisantes voire carrément dangereuses sortent.
La façon étrange qui ressemble à de la complicité, ni plus ni moins, avec Téhéran par le Président Obama a laissé la nouvelle administration Trump dans le désarroi.
Voilà sans doute pourquoi, le Congrès ainsi que Trump et Rex Tillerson veulent revoir tous les accords de Vienne. Il semblerait que certains articles de cet accord permettrait à la république islamique d'Iran de faire commerce d'uranium au-delà de ce que le public croit savoir.
Jeudi dernier, le président Donald Trump a déclaré que, même si l'Iran respecte les termes de son accord avec l'administration Obama et d'autres puissances mondiales, "ils n'en respecte pas l'esprit, je peux vous le garantir. Nous l'analysons très, très soigneusement, et nous aurons quelque chose à dire à ce sujet dans un avenir pas très lointain. "
POLITICO.
Des terroristes iraniens libérés sans consultation du Ministère de la Justice par Obama, des fugitifs très dangereux qui peuvent passer les frontières et sont néanmoins effacés des listes d'interpol sur demande d'Obama, cela fait beaucoup comme "actes de contrition" pour obtenir un accord biaisé.
Je gage que d'ici peu, d'autres affaires toutes aussi graves que celle-ci vont sortir. Le fameux héritage d'Obama qu'on tente de nous vendre en Europe est une suite d'erreurs, de lâchetés et de complicités en tous genres.
Qu'Emmanuel Macron ait eu sa petite discussion avec Obama me laisse de marbre. Si elle rassure quelques français qui y voient une certaine affection voire une ressemblance entre ces deux là, nous avons tout lieu de nous faire du mouron lorsque Emmanuel Hollande sera aux commandes du pouvoir !
Imaginez que demain Macron relâche Carlos, Adelslam, Georges Habbache ou d'autres pourris histoire d'avoir la paix avec les salafistes ou les antisionistes qui pullulent en France ?
L'affaire relatée ci-dessus est du même tonneau. Obama a laissé fuir des terroristes de haut vol et a toujours refusé de relâcher Jonathan Pollard. Ça ressemble à de l'antisémitisme tout ça non ?