Que traduit la montée de l’antisémitisme aux USA ?
Publié le : 7 mars 2017
Nous apprenons par des organismes et média juifs que cette soudaine montée de l’antisémitisme aux Etats-Unis n’est pas récente.
Ce qui est surprenant par contre, c’est qu’elle ne fut jamais relayée par les média internationaux et encore moins français.
Pourquoi ?
Parce qu’au même moment en France, nous subissions précisément un regain d’antisémitisme inégalée depuis la seconde guerre mondiale.
Sous les oripeaux d’un antisionisme qui ne trompe plus personne depuis fort longtemps, les Etats-Unis de Clinton, Bush Jr, Obama et aujourd’hui Trump, font face à une vague que le FBI déclare « préoccupante ».
Quelques chiffres :
Le FBI a compilé des statistiques sur les crimes motivés par la haine anti-juive depuis 1999, et jusqu’en 2015 – l’année la plus récente pour laquelle des données sont disponibles – les juifs ont toujours été la cible principale des crimes religieux haineux.
En 1999, les juifs étaient la cible de 76% de tous les crimes de haine religieuse en Amérique.
Ce chiffre était de 56,5 % en 2001 et de 65,3 % en 2002.
Aucune autre religion n’a subi ne serait-ce que la moitié des crimes haineux que les juifs durant ces années.
Les Juifs ont été la cible de 500 à plus de 1 000 fois plus de crimes de haine chaque année depuis que le FBI a commencé sa documentation.
Que pouvons-nous en conclure ?
D’une part, que durant cette décennie, aucun média américain ou international n’a pris la peine de s’intéresser à un phénomène caractéristique, eux qui n’oublient JAMAIS de relayer la mort d’un terroriste palestinien, quitte à mettre en « UNE » la mère éplorée d’un terroriste arabe qui vient de planter plus de 30 fois son couteau dans le corps d’un soldat endormi dans un bus. (Voir le New York Times de 2015 qui a du s’excuser de ce manque de « goût »).
En second lieu, cette vague qui ne cesse de monter est concomitante au niveau des dates avec celle qui sévit en France et dans le reste de l’Europe.
Troisièmement, le laxisme des média est au moins égal à celui des autorités gouvernementales des pays d’Amérique du Nord et d’Europe. Qu’ont-ils fait sinon récemment pour la France et pour cause de morts de citoyens français juifs, renforcer la sécurité devant quelques synagogues ou établissements scolaires ?
Au Etats-Unis, la présence de milliers de caméras ne freine pas le problème endémique qui s’est installé et, c’est au cœur de Brooklyn que désormais on attaque les juifs et leurs cimetières.
S’agissant de Brooklyn, il n’y a rien de vraiment nouveau. Les événements de Crown Heights, quartier haut en couleur, en 1991 a donné la mesure de la haine antisémite des « défavorisés » afro-américains et latinos qui côtoyaient les juifs orthodoxes de la communauté Loubavitch.
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(« Mort aux juifs ! Ici c’est nos rues, notre quartier, les juifs ont volé nos maisons ! ». Dans la foulée, ils brûlèrent des drapeaux israéliens.)
Le lynchage de Yankel Rosenbaum n’avait pas apaisé la soif de sang des afro-américains. (Yankel était citoyen australien et venait parfaire son doctorat à Brooklyn, il est mort de façon horrible sous les coups des « défavorisés » afro-américains).
Des hommes moururent. Des femmes de rabbins furent si cruellement agressées qu’elles étaient méconnaissables lorsque les ambulanciers parvenaient à les tirer des griffes des émeutiers. Les pogroms avaient lieu tous les jours avec le vandalisme et les vols qui vont avec.
Les « figures religieuses de la communauté noire américaine » telles que Jesse Jackson (qui pactisa avec Khadafi) et Al Sharpton, haranguaient les foules pour tuer les juifs.
Un pauvre italien, Anthony Graziosi, au volant de sa voiture, « paraissant juif » (il portait un costume noir et une chemise blanche) fut tué d’une balle dans la tête.
Tout cela à Brooklyn !
Que le cimetière fut encore vandalisé il y a quelques jours à peine, ne m’étonna guère.
Ce qui peut interpeller les juifs et non-juifs par contre, c’est ce silence assourdissant des intellos journaleux au sujet de cette vague antisémite américaine et européenne.
Ils peuvent tous alléguer que « tant qu’Israël…. », rien ne justifie ces actes de violence. La presse donne des alibis aux meurtriers et au pogromistes. C’est absolument scandaleux !
Par contre, ce qui peut intriguer, c’est la concomitance entre l’installation par dizaines de milliers de musulmans aux USA comme en Europe et l’antisémitisme nouveau arrivé avec moins de saveur que le Beaujolais.
« On » s’est organisé en Amérique ! On a créé des associations musulmanes de toutes sortes et on a tutoyé les présidents démocrates.
Depuis, l’AIPAC, Anti-defamation League ou Centre Simon Wiesenthal, n’ont guère de poids.
Les milliards de dollars, l’immigration massive d’arabo-musulmans ou de musulmans venus d’Afrique associés à Nation of Islam ainsi qu’aux pourvoyeurs de haine des universités gauchistes, des médias ou ces « opprimés » qu’on vit à l’oeuvre durant les pogroms de Crown Heights en 1991, ont fait le reste.
Aucun pays n’est épargné.
Si l’Australie reste un peu au-dessus de la mêlée, c’est parce que ses dirigeants conservateurs ont freiné brutalement les immigrations au point de faire repartir les bateaux et avions de postulants à la nationalité australienne venus de pays musulmans.
Que fera Trump à ce sujet ?
Coincé entre les suprématistes et les démocrates qui n’ont en tête que pourrir son mandat durant 4 ans, nous devons nous attendre à un regain de violence anti-juive partout sur le territoire américain ainsi qu’au Canada.
Trudeau est bien sympathique mais il n’a aucune idée du grave préjudice qu’il commet en laissant entrer autant d’immigrés musulmans sur son territoire. Le Quebec est pourtant le laboratoire idéal pour comprendre les risques liés à l’acceptation de prétendants qui, peu après leur installation, exigent des tribunaux de la charia ainsi que des madrassas en grand nombre.
Se retrouvant souvent chauffeurs de taxis, ces arabo-musulmans venus chercher une meilleure vie dans le grand nord américain, refusent tout bonnement de prendre des clients à l’aéroport s’ils ont acheté des bouteilles d’alcool au duty-free ! Parlez-moi de démocratie…
Je finirais sur une note à peu près positive en notant que le FBI s’est mis à recenser les actes antisémites depuis 1999. C’est déjà ça…
Cela n’exclut pas qu’ils diminuent bien au contraire. Cela signifie que les services de sécurité intérieure ont posé une loupe dessus. Ok…
Je souhaite quant à moi, qu’une vague d’évangélistes et de juifs puissent donner la mesure en manifestant à Washington DC le plus rapidement possible.
De la même façon, il est grand temps que les journaux qui font l’opinion hélas comme le New York Times ou le Washington Post soient tenus pour responsables de leur obsession anti-israélienne qui donne les prétextes aux antisémites de tous bords pour se lâcher tels des chiens sur un os.
Le temps est venu de se défendre. Là-bas, ici, partout…
Nina