Comment faut-il expliquer qu’il ne peut exister un autre pays arabe sous les fausses appellations de Palestine et de Cisjordanie ?
Les réactions outrancières d’Alain Finkielkraut et des intellectuels juifs ou non concernant «un autre état pour un autre peuple » ne tiennent pas la route une seconde devant la réalité géographique et l’histoire.
Un voyage à travers Israël montre combien le pays est vulnérable
Lors d'un voyage en Israël en 2007, mes amis et moi avons traversé toute la largeur de l'Israël d'avant 1967 - de la barrière de sécurité à la ligne verte près de Tulkarem jusqu'à la mer Méditerranée à Netanya.
La ligne verte est actuellement la frontière entre Israël et ce qu'on appelle communément les «Territoires occupés». Et ce serait la frontière d'Israël avec un État palestinien si la communauté internationale parvenait à l’imposer.
Mes amis et moi avons filmé tout notre voyage. Il a fallu moins de 20 minutes, y compris le temps de se perdre sur le parcours. Vous pouvez voir la vidéo ici.
Nous avions produit cette vidéo afin que les gens en dehors d'Israël puissent éprouver eux-mêmes combien ce pays est effroyablement vulnérable tant il est petit.
Notre route nous menait du centre et à travers une partie très peuplée du pays.
Le journal Algemeiner a récemment publié un article très instructif de Martin Sherman intitulé «Les périls de la Palestine en images».
Il illustre avec des photographies la proximité de la Cisjordanie d’endroits importants d'Israël, tels que l'aéroport Ben Gourion et les grands immeubles de bureaux.
Ces endroits pourraient être menacés par des terroristes ou des armées hostiles opérant à partir d'un État palestinien indépendant.
Notre vidéo essaie de démontrer la même chose. Cette vulnérabilité que tant de « bonnes consciences qui appliquent bêtement des principes et ignorent sciemment la réalité du terrain ainsi que d’autres paramètres comme l’antisémitisme et la haine qui animent les populations arabes des territoires disputés. »
Bien que le reportage de Sherman soit très instructif, il y a un autre point important qu’il faut prendre en compte.
Sur presque toutes ses photos, prises de la «Cisjordanie», vous pouvez voir la mer Méditerranée en arrière-plan. Non seulement vous pouvez voir une importante infrastructure israélienne près de la ligne verte, mais vous pouvez voir à travers le pays entier.
Ces installations proches de la ligne verte n’ont pas été édifiées par choix mais parce qu'il n'y avait pas d'autres endroits pour le faire.
La partie la plus peuplée d'Israël va de la mer aux contreforts à quelques kilomètres de distance.
Le pays est minuscule – bien plus qu’un petit État américain.
Sa population est principalement concentrée sur une zone encore plus petite, plus proche de la taille d'un comté.
Enfin, la plus grande partie du pays est désertique et peu habitée. La majorité des Israéliens vivent à moins de 15 milles (moins de 25 km) de la Cisjordanie.
Pourquoi est-ce important ?
Parce que les ennemis du pays peuvent rendre la vie impossible pour les juifs de vivre en Israël en toute sécurité. Cela se vérifie tous les jours.
Ces ennemis ne sont pas seulement les deux millions d'Arabes en Cisjordanie. Ce sont les populations qui entourent Israël pour des centaines de kilomètres dans chaque direction, et parce que le nombre de ces ennemis se compte en centaines de millions.
Bien qu'Israël ait conclu des accords de paix avec les gouvernements de Jordanie et d'Égypte, les populations de ces pays ne sont pas plus réconciliées avec les juifs que les autres peuples arabes et musulmans. Israël ne peut pas être sûr qu'il sera en paix avec ces pays pour toujours. Un rien peut engendrer un conflit armé.
En Amérique, les questions de sécurité sont abstraites.
L'ennemi est distant et la menace n'est pas toujours claire. Nous avons le luxe de spéculer sur le danger que représentent l'immigration ou la situation en Afghanistan, en Irak, en Syrie et en Libye.
Pour Israël, cependant, il n'y a rien de spéculatif sur la menace. L'ennemi est, littéralement, juste en bas de la route.
Le Bureau du recensement des États-Unis rapporte que l'Américain moyen passe 24 minutes de trajet pour travailler tous les matins. Il faut moins de temps pour traverser Israël que pour la plupart des Américains pour se rendre au travail.
Je ne pense pas que beaucoup d'Américains (ou quelqu'un d'autre d'ailleurs) se sentiraient à l'aise en laissant autonomes des gens vivant à 20 minutes de chez eux qui ont souvent essayé de les tuer et tentent encore de le faire quasiment tous les jours.
Pour résumer, on ne peut pas comprendre pleinement les besoins de sécurité d'Israël sans tenir compte de sa proximité avec l’ennemi, de sa géographie.
La vulnérabilité fondamentale d'Israël constitue une tentation constante pour ses ennemis.
Il n'est pas nécessaire de croire à une entreprise de colonisation ou à un plus grand Israël pour voir la nécessité de garder le contrôle militaire de la Cisjordanie. Il suffit de valoriser la vie des Israéliens et la sécurité du pays.
Israël ne peut envisager d'abandonner ce territoire que si ses adversaires étaient très différents en pensées et en actes. Or, à aucun moment, les arabes vivant en Judée-Samarie et à Gaza n’ont donné un début de preuve qu’ils seraient à même de vivre à côté d’un état juif sans essayer de l’éradiquer à tout moment.
Steven Dzik
Comme je le disais en préambule, tous les tenants de la ritournelle « deux états pour deux peuples » n’ont aucune idée précise de la situation géographique, psychologique et historique de la région.
Comme le rappelle si souvent Walid Shoebat, qui fut interné longtemps dans les prisons israéliennes pour actes de terrorisme : « J’étais Jordanien jusqu’au 10 juin 1967. Les israéliens n’ont pas voulu appliquer les règles les plus élémentaires de la guerre en décrétant une ligne d’armistice alors qu’ils étaient maîtres chez eux et que la Jordanie avait annexé les territoires appelés faussement « occupés « . Je suis donc devenu « palestinien » alors que nous étions tous détenteurs de la citoyenneté et de passeports jordaniens.
L’aveuglement des tenants des « 2 états » comme Finkielkraut et bien d’autres, faisant mine d’ignorer que le problème est inextricable pour toutes les raisons évoquées ci-dessus et parce que des hommes de guerre juifs, de gauche, n’ont pas eu le recul et la volonté nécessaires pour purement et simplement annexer ce qui revenait de droit au peuple juif.
Alors que le Roi Hassan II annonçait que "la Jordanie était la Palestine et que la Palestine était la Jordanie", la ligue arabe, le KGB et l’Egypte nassérienne inventaient le peuple « palestinien ».
Il faut moins de trois minutes pour un F16 pour traverser le ciel d’Israël.
Il en faut 7 mn pour un hélicoptère…Un état confetti accusant des centaines de millions d’ennemis aux alentours et quelques millions en son sein, il faut avoir une sacré dose d’intelligence et de volonté pour résister.
Mais de cela, le monde veut l’ignorer.
Le ghetto, celui de Varsovie, puisque certains ont osé parler de Gaza comme d’une prison à « ciel ouvert », voilà à quoi ressemble Israël.
Coincé au milieu d’un océan de requins prêts à fondre sur sa population à la moindre erreur.
Et il paraît qu’ils sont paranos ? On le serait à moins.
Une chose rassure cependant. L’Occident goûte enfin à l’insécurité permanente. Les pays occidentaux ont déjà eu un aperçu de ce que peut endurer ce GRAND PETIT ETAT.
Au bout de combien d'attentats se mettront-ils enfin en tête qu'il est un temps pour parler et un autre pour réagir et sauver sa population ? Israël n'a rien fait d'autre. Il demeure cependant sur le banc des accusés.