PUTAIN MAIS C'EST QUOI CE PAYS DE MERDE ?

PUTAIN MAIS C'EST QUOI CE PAYS DE MERDE ?

Messagepar Nina » Décembre 13th, 2016, 10:18 am

Tous les mercredis, retrouvez les chroniques de Nora Bussigny sur Le Point.fr.

Monsieur B. a été l'un de mes collègues pendant quelques mois. Il était ce que l'on appelle un « adulte relais » et, par ailleurs, il se trouve être le père de Youssef (Lire La matraque). L'adulte relais est un médiateur social censé faciliter les relations entre l'élève, sa famille et l'établissement.

Il est autorisé à se rendre au domicile du collégien pour s'entretenir avec les parents, et passe également du temps à discuter avec les élèves, son but étant de comprendre leur environnement extrascolaire, de les suivre en cas de décrochage scolaire ou tout simplement de prévenir en cas de comportement déviant.

Monsieur B., chrétien converti à l'islam (baptisé Simon, il porte désormais le prénom d'Abou Bakr), m'a d'emblée inspiré une certaine antipathie en raison de sa froideur (ses yeux bleu iceberg n'y sont sans doute pas pour rien) et de sa volonté farouche d'éviter tout échange superflu avec ses collègues.

D'une stature imposante, sa barbe grise et foisonnante évoquait souvent aux élèves le Père Noël… Sa réputation le précédant, j'ai rapidement appris de mes collègues certaines attitudes de monsieur B. En effet, si de nombreux membres de l'équipe éducative sont croyants et pratiquants, aucun n'affiche sa foi devant les élèves, neutralité et laïcité obligent. « Samy, l'ancien surveillant, cachait son exemplaire du Coran derrière un roman », me raconte Lola, une collègue. Monsieur B., lui, n'avait aucune envie d'être discret.

Il a lu le Coran à haute voix en perm.

« Il a lu le Coran à haute voix en perm aux gamins. Même nous, on lui avait fait la remarque que ça se faisait pas, mais il s'en foutait, il ne voulait pas changer. Il a fini par arrêter quand le principal l'a convoqué », m'explique une collègue le jour où Monsieur B. est venu récupérer son plus jeune fils, exclu trois fois de cours dans la même journée.

Mais là où monsieur B. a commencé à nous intriguer, c'est quand il s'est mis à masquer la porte vitrée de son bureau avec des feuilles blanches alors qu'il recevait des élèves.

Ce comportement étrange a évidemment alerté notre équipe et les CPE, mais monsieur B. a assuré que l'élève et lui se contentaient de discuter. Pourtant, des rumeurs circulaient : il aurait encouragé des élèves à prier.


Ne voulant pas croire les rumeurs, même répétées dans tout l'établissement, je décide d'interroger un prof bien informé, lui-même sur place depuis de nombreuses années.

À ma grande surprise, il ne contredit pas les on-dit. « Monsieur B. a toujours refusé de s'adresser aux CPE femmes.

Il tolère cependant la principale adjointe, car elle ne croise jamais son regard quand elle lui parle. Il n'accepte de dialoguer qu'avec le principal et de recevoir que des remarques que de ce dernier.

Mais là où il pose le plus problème, c'est quand il se rend au domicile des familles, officiellement pour discuter de l'enfant, en vérité pour juger leurs modes de vie qu'il trouve dépravés.

On a eu beaucoup de plaintes de familles qui avaient vu leurs opinions religieuses ouvertement critiquées, bien que la moitié soit musulmane. Il a toujours une remarque désobligeante à leur faire sur la façon d'élever leurs enfants, éloignée, selon lui, de la « vraie religion. » :D

Je me permets alors de lui demander s'ils vont renouveler son contrat. Le prof se met à soupirer. « Je ne sais pas si le principal est impressionné par lui. Quoi qu'il en soit, il attend la fin de son contrat pour lui annoncer que les subventions pour le poste d'adulte relais ne seront pas renouvelées l'an prochain et qu'il ne peut par conséquent réembaucher personne. »

Interloquée, je hausse les sourcils, car je sais que les recrutements pour ce poste sont en cours. Je finis par comprendre que le chef d'établissement ne souhaite pas avoir de conflit ouvert avec monsieur B. étant donné qu'il est aussi père de trois élèves...

Il refuse de s’adresser aux femmes et de croiser leurs regards.


J'en viens alors à cultiver à mon tour un véritable agacement envers monsieur B, agacement accentué quand je surprends une altercation entre ma CPE, une de mes collègues et lui-même.

Depuis la fin de son contrat, monsieur B. a la fâcheuse manie d'entrer dans l'établissement comme en terrain conquis. Cette fois-ci, il exige de récupérer sa plus jeune fille sur-le-champ, ne souhaitant pas qu'elle fréquente l'établissement une seconde de plus car, selon lui, elle a beaucoup changé depuis qu'elle est au collège, soi-disant en raison de la mauvaise influence des autres élèves et surtout du programme scolaire.

Imposant, glacial et refusant de s'adresser aux deux femmes qui lui font face, il en vient même à refuser de croiser leurs regards quand elles lui parlent. Le voilà qui se retrouve acculé face aux deux CPE, à la principale-adjointe et à ma collègue. Il perd alors son sang-froid, hurlant qu'il veut récupérer sa fille et lui faire suivre sa scolarité à la maison. Seule l'intervention inopinée d'un collègue parvient à le calmer et il accepte de partir, non sans promettre que « cela ne se passera pas comme ça »...

Abasourdie par son comportement, j'ai du mal à comprendre pourquoi ses enfants, bien qu'ils soient effrayés quand on menace d'appeler leur père, se comportent aussi mal au collège. Tous exclus régulièrement, ils oscillent tous entre violence, insolence et absentéisme. Je reconnais néanmoins que sa fille, Safa, est bien plus sage que ses deux frères. « Il y en a encore cinq derrière et ils sont encore pires ! » me raconte un jour Safa en riant.

Celle-ci porte le voile en dehors du collège malgré son jeune âge (12 ans). Je lui demande alors si ses parents lui ont laissé le choix, comme le font beaucoup de parents avec leurs filles. « Non, mais j'en avais envie aussi. Papa est gentil avec nous, il fait le dur comme ça, mais il nous cuisine plein de super plats ! » répond-elle.

Je passe beaucoup de temps avec elle après le départ de son père. Safa s'étant cassé le bras, je prends en notes ses cours et l'aide à faire ses devoirs. C'est elle qui, un jour que nous parlons des attentats – sujet abordé en cours d'éducation civique –, me rapporte les propos de son père sur les récents événements du Bataclan, ou encore sur ceux de Charlie Hebdo. « Papa, il dit que le journal l'a mérité en publiant des trucs d'insultes sur le prophète et les bons musulmans. »

Je me doutais un peu de son opinion, mais le fait de l'entendre dans la bouche d'une toute jeune fille me laisse pantoise… Je n'ose lui expliquer que son raisonnement est erroné par peur qu'elle subisse une nouvelle altercation avec son père. J'en avise néanmoins les CPE, qui nous avaient demandé de relayer ce type d'informations.

Un père anéanti par le comportement de ses fils.


Un jour, alors que l'un de ses fils est de nouveau exclu durant les derniers jours de l'année scolaire, je vois monsieur B. arriver en « vie scolaire », l'air conquérant comme à l'accoutumée. Il s'isole ensuite avec deux de mes collègues, Sacha et Alexandre, et discute longuement avec eux. Après son départ, mes collègues m'expliquent que, sous son apparence froide et agressive, monsieur B. est anéanti par le comportement de ses deux fils et totalement désemparé. Les larmes aux yeux, il aurait confié à mes collègues ne plus savoir quoi faire d'eux, que les punitions étaient inutiles et que ses prières quotidiennes restaient sans résultat. Il hésitait même à envoyer le plus grand des deux « au bled », c'est-à-dire en Mauritanie, le pays d'origine de son épouse.

S'ensuit alors un véritable débat au sein de l'équipe, en présence de quelques professeurs de passage dans le service. Les opinions étant tranchées, la discussion est très animée. Certains défendent monsieur B., qu'ils jugent plutôt à plaindre face au comportement de ses fils ; d'autres soulignent le manque de respect avec lequel il s'adresse à l'équipe éducative, omettant toute forme de politesse quand son interlocuteur est de sexe féminin. Pour ma part, je ne peux oublier l'épisode de la matraque au cours duquel le père avait encouragé le fils à « venger son honneur" et à "aller se battre »…

Mon collègue Alexandre tient cependant à me préciser, en aparté, qu'il a informé monsieur B. de l'aide que j'avais apportée à sa fille, récemment plâtrée, et des heures que j'avais passées avec elle à la faire réviser. Je constate que, depuis ce jour-là, monsieur B. met un point d'honneur à me saluer poliment à chaque fois qu'il me croise.

Consultez notre dossier : Chroniques d'une "pionne" lepoint.fr


NDLR : Si d'aventure vous avez envie de vous promener dans l'univers des zones à risques en milieu scolaire, vous allez surchauffer.

Des gamines en cloque à 13 ans. Des histoires de culs dans toutes les chiottes et bien sûr l'éternel problème de l'islam militant qui a envahi tous les strates de l'éduc nat.

Comme les proviseurs, les profs, les pions et tous les encadrants ont la trouille des barbus et de leurs marmots déjà vachement endoctrinés, inutile de vous dire que la France va pas nous fournir en prix Nobel dans le siècle à venir.

Il faudrait carrément une révolution pour décrasser ce merdier.

J'aime assez lire ces chroniques car j'ai été pionne lorsque j'étais en fac. Ca m'aidait à arrondir comme on dit...
Mais, sans doute mue par une certaine aptitude à la réactivité enchaîne, dès qu'un marmot arabe me la faisait 9-3, je m'arrangeais pour lui mettre une beigne en loucedé.

Je sais...C'est dégueulasse et pis en plus...ça craint...les frangins zonaient déjà aux alentours du collège à l'époque.

Mais...que je vous rassure un chouille, mon intégrité physique ne fut jamais en danger.

D'une part, les arabes grands frères que j'ai eu le loisir de rencontrer hors du collège, je les avais cernés.

J'avais moi aussi une bande à l'intérieur de laquelle il y avait des arabes. Ouaiche ! Mon petit frère, excellant dans tous les sports et surtout la baston, pouvait mettre une dérouillée à une petite bande à lui tout seul. Alors avec quelques potes...ça l'faisait comme on dit.

D'autre part, les grands frères, quand une gonzesse met une torgnolle à un de leur petit frère parce qu'il l'a insultée ben...à l'époque...il trouvait ça normal et presque quasi-naturel !

J'ai donc distribué de temps à autre des baffes bien calculées à des petits cons qui m'épuisaient à vouloir se faire la malle sans y être autorisés.

Sinon...ouais...Dans l'ensemble, ça s'est plutôt bien passé mon pionnicat. J'dirais même que les cocos qui émargeaient dans le collège me refilaient des combines intéressantes mais que ça les foutait en rogne quand je disais que le communisme est une enculerie pour pédés en manque de goulags.

Pauvres pions et pionnes d'aujourd'hui ! Elles doivent se fader des phénomènes de foire toute l'année et en plus se torcher des histoires de merde à faire chialer.

Allez...bonne bourre les aminches !

Moi, je vais tenter de me laver la tête avec un peu de zique sinon j'va exploser ma race !



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Re: PUTAIN MAIS C'EST QUOI CE PAYS DE MERDE ?

Messagepar Kristiane » Décembre 13th, 2016, 8:38 pm

"Pays de Merde", merde alors ! Tu veux dire "Pays des Mille et une Nuits". :idea:

Ecoute ce joli conte du mois de décembre.

Il était une fois un papa d'Algérie avec quatre mignons pré- ados qui avaient perdu leur môman. :cry: Papa voulait à nouveau palper la douceur de la peau fraîche le soir au coin de la cheminée. :P Mais hélas le contact n'est pas passé entre la nouvelle et les bambini. No problemo. Papa, au lieu d'aller perdre ses petits n'enfants dans la forêt, a utilisé la recette (très connue) des tapis volants :arrow: : "quatre billets sur le tapis volant Alger-Paris".

L'Algérie n'est pas en état de guerre mais les directives européennes et/ou les accords secrets Paris-Alger sont toujours appliqués : les mineurs sont accueillis en "Centre d'accueil" car pas de famille pour les accueillir : nourris, logés, éduqués avec éducateurs, pas tout à fait 1 pour chaque enfant mais presque.
Heureusement, le papa n'a pas exigé le remboursement des billets du tapis volant. On a de la chance !

Ces chers ados étrangers sèment parfois (enfin beaucoup plus que les blancos) la merde dans les collèges et lycées : alors grandes réunions avec CPE, éducateurs....parce que dans les lycées techniques les élèves manipulent des outils qui peuvent s'avérer dangereux comme des couteaux ou autres......et ces connards de profs ont bêtement la trouille !!!

Et pendant ce temps des parents blancos d'enfants nés "autistes" n'ont que la solution de la Belgique pour leurs enfants qu'ils chérissent. Pas de place pour eux dans leur pays.
Kristiane
 
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