Problème : Qui est Savonarole ?
La clique de bons et gentils penseurs qui écrivent à longueurs de jours dans les canards et sont invités par les média radio-télé.
Dire que Zemmour est un "enculé" c'est se placer tout de suite dans le camp des gentils.
Mais comment fait l'abbé Zemmour pour vendre autant de bouquins ? Le schisme entre les intellos et le peuple serait-il si vaste ?
Il paraît même que des bobos de gauche se les refilent sous le manteau et ont investi dans des caches couvertures pour lire du Zemmour en loucedé...pour rigoler hein...attention...rien que pour se fendre la gueule...
ZEMMOUR sera donc traduit devant la justice pour "APOLOGIE DU TERRORISME". Si ça c'est pas de l'humour....
Mais dites-moi au fait, il aurait dit "qu'il respectait ceux qui allaient se faire exploser pour leurs idées radicales -entendez les islamistes radicaux-".
Voyons voyons...Peut-on traduire quelqu'un à titre posthume devant les rouges magistrats de notre temps et pour les mêmes raisons ? Parce qu'en ce cas...Mitterrand a dit quelque chose de vachement ressemblant.
Discours du 8 Mai 1995 du Président François Mitterrand :
http://discours.vie-publique.fr/notices/957005000.html
Voilà, M. le Président, mesdames et messieurs ce que je voulais vous dire. Je ne suis pas venu célébrer la victoire dont je me suis réjoui pour mon pays en 1945. Je ne suis pas venu souligner la défaite, parce que j'ai su ce qu'il y avait de fort dans le peuple allemand, ses vertus, son courage, et peu m'importe son uniforme, et même l'idée qui habitait l'esprit de ces soldats qui allaient mourir en si grand nombre. Ils étaient courageux. Ils acceptaient la perte de leur vie. Pour une cause mauvaise, mais leur geste à eux n'avait rien à voir avec cela. Ils aimaient leur patrie. Il faut se rendre compte de cela. L'Europe, nous la faisons, nous aimons nos patries. Restons fidèles à nous-mêmes. Relions le passé et le futur et nous pourrons passer l'esprit en paix le témoin à ceux qui vont nous suivre.
Zemmour inspiré par Mitterrand ? Mitterrand décoré de la croix de feu et résistant sur le tard aurait eu quelque chagrin à l'égard de ces "pauvres allemands obligés de mourir et de tuer par millions par amour de leur patrie ?".
On devrait refiler le passage à l'avocat de Zemmour, je suis sûre que l'Abbé en ressortirait blanchi.
Ces allemands si peu nombreux à remettre en question leur dogme et leur furher pourtant...
tsssss : nazis...islamistes...nazislamistes...
Zemmour, c'est le bûcher des vanités. Tout le monde s'y précipite pour y brûler sa honte, ses mauvaises pensées et son défaitisme pour ne pas dire sa soumission.
Mais attention...On condamne et on attend le prochain "dérapage" de notre Savonarole de la presse qui dira tout haut ce que nous avons la bassesse de penser tout bas.
MAJ : Sans doute par pudeur et surtout pour ne pas donner encore quelques biscuits aux acharnés pro-palestiniens, j'ai délibérément omis d'ajouter que la phrase de Zemmour qui affole tout le monde, m'a rappelé une autre phrase déclamée puis écrite par Zeev Jabotinsky.
Le chantre du sionisme avait eu lui aussi cette fulgurance très tôt. Peut-être faisait-il lui aussi un rapprochement avec Sun Tzu dans son art de la guerre, comme le fait Zemmour.
"Il faut respecter son ennemi pour prendre la mesure du danger qu'il représente. Le dénigrer est faire acte de faiblesse et lui donner toute latitude pour commettre le pire au nom de son idéologie. Notre foi doit donc rester intacte à le détruire si nous lui donnons tout le respect qu'il mérite.". Z. Jabotinsky.
Voilà ce à quoi me fit penser la phrase de Zemmour en tout premier lieu. Or, connaissant son peu de goût pour la cause sioniste, je la gardais pour moi. Ce qui est idiot.
Nous nous trouvons précisément dans le schéma décrit par Sun Tzu et Jabotinsky, c'est à dire dans une guerre que nous ne voulions pas mais qui nous est imposée. Pire encore, cette guerre n'a d'autre but que la propagation d'un dogme, d'une idéologie, tout comme le nazisme il y a 70 ans.
Que devrions nous faire sinon prendre en compte deux paramètres importants :
- ne pas minorer l'ennemi en n'osant pas le désigner clairement à fortiori lorsqu'il se trouve déjà parmi nous,
- respecter son combat pour en prendre toute la mesure, toute la dangerosité mais pas sous les fallacieux prétextes imposés par l’intelligentsia de gauche ou de droite qui ne voient en nos ennemis que des "déséquilibrés, des opprimés, des vengeurs des temps coloniaux".
Nommer et dénombrer l'ennemi pour l'éliminer est la seule voie possible pour le vaincre.