UN PETIT TOUR EN SCANDINAVIE

UN PETIT TOUR EN SCANDINAVIE

Messagepar Nina » Mai 22nd, 2016, 10:55 am

A la faveur de l'écrasante victoire qui a de fortes chances d'être annoncée aujourd'hui du Président autrichien : Norbert Hofer issu de l'extrême-droite, beaucoup s'intéresse au phénomène populiste que traverse toute la Scandinavie.

Pour l'Autriche, qui fut pourtant considérée comme exemplaire au moment du pic migratoire venu du moyen-orient, il semblerait qu'une défiance immense se soit installée dans la population.

L'Autriche compte environ 7,8 millions d'âmes. Elle accueille plus de 10 % de migrants et aujourd'hui, c'est un disciple de Jorg Haïder qui va être nommé Président de la République d'Autriche.

Même si cette fonction reste honorifique, elle sera suivie d'une dissolution du parlement autrichien et d'une refonte totale du gouvernement.

Or, le phénomène n'est pas uniquement autrichien et il est important à mon sens de comprendre sinon d'apprendre ce qui se passe en Europe du Nord.

Comme le remarquent beaucoup de chercheurs, l'Europe du Nord n'a pas de problèmes économiques qui puissent mener ses populations vers le populisme. Ce qui dérange tout de même beaucoup le dogme auquel nous sommes habitués puisque seuls l'économie est sensé mener la politique et les peuples.

Non que je place l'Autriche en Scandinavie mais attardons-nous sur cette Europe du Nord.

Ce qui est particulièrement intéressant c'est de constater simplement le schéma suivant :

- Europe du Nord = pas de problème économique mais DIRECTION EXTRÊME-DROITE.

- Europe du Sud = problèmes économiques graves et DIRECTION EXTRÊME-GAUCHE (voir Syriza en Grèce, Podémos en Espagne, Indignés aux USA (qui continue en quelques sortes avec la campagne d'un Bernie Sanders) et une tentative de certains français de "nuit debout" que certains aimeraient voir tourner vers la vague des indignés & Cie).


Selon le chercheur à l'IFRI Damien DEGEORGES, le succès des partis populistes en Autriche, Suède, Danemark, Norvège, Finlande, Islande, ne peuvent être liés à un problème économique mais à plusieurs facteurs qui feraient normalement rougir les français que nous sommes mais ne rencontrent plus de tabous dans ces pays nordiques.

Au Danemark : Le Parti du Peuple Danois était déjà en hausse en 2001 mais en 2015, ce parti populiste (extrême-droite) DOUBLE son score et passe à 21,5 %.

En Suède : Le Parti des Démocrates Suédois (toujours extrême-droite mais notez l'euphémisme du nom svp. Le plus drôle, c'est qu'il se présente comme un parti "centriste") pourrait NORMALEMENT présider à la destinée du pays puisqu'il a remporté un succès dans les urnes aux dernières élections. En 2014 le PDS recueille 13 % des voix et fait entrer 49 parlementaires.

MAIS...le Parti Social Démocrate allié aux Verts Danois et aux Conservateurs ont fait barrage au PDS jusqu'à ce jour.

Toutefois, le parti extrémiste PDS a tout de même obtenu une sorte de reconnaissance puisqu'il basait sa campagne sur le rétablissement des frontières et, devant l'afflux massif des migrants, les partis au pouvoir ont exécuté. Ni plus ni moins.

Pourtant, comme l'explique Damien Degeorges, il existait une sorte de "Shengen scandinave" depuis 1950 qui fonctionnait jusqu'à ces derniers mois. L'affluence musulmane a détruit cette Coopération Nordique pour des problèmes sécuritaires.

Norvège et Finlande : L'extrême-droite est déjà au pouvoir. La Ministre des finances Siv Jensen est issue du parti du Progrès situé très à droite de l'échiquier politique du pays.

Quant à la Finlande, le portefeuille du ministère des affaires étrangères a été confié au leader du parti d'extrême-droite appelé "LES VRAIS FINLANDAIS".

Pour l'Islande, on note un changement sensible après l'affaire des Panama papers.

Les Islandais, très proches du pays du Père Noel sont surtout des bisounours au point d'avoir ouvert leurs gros bras de pêcheurs vikings aux migrants qui ne se bousculaient pas du tout pour venir planter leurs tentes chez eux.

C'est donc l’Extrême-GAUCHE du PARTI DES PIRATES qui est au pouvoir depuis 2015.

Comme grisés, les Islandais pensaient être les seuls au monde à être les champions du progressisme toutes nations confondues.

Hélas ! Quelques viols et violences plus tard par les quelques désespérés migrants, des voix se firent entendre du côté du populisme.

Les Pirates ont perdu pas mal de crédit et d'intentions de votes.

La crispation identitaire qui a pris toute l'Europe du Nord aux tripes a réussi à atteindre la très progressiste Islande.

Il est probable aussi que l'annonce en fanfare de l'Arabie Saoudite sur l'édification prochaine d'une immense mosquée avec à la clef un bon million de dollars, a fini par excéder ces braves islandais.

"Pour y mettre qui ? Nous n'avons pas tant de musulmans ? Que cache ce désir de mosquée gigantesque chez nous ?".

La colère gronde en France, Grande Bretagne, Pays-Bas mais tout ceci est méprisé par la presse et ignoré (apparemment) par les pouvoirs en place.

Taire ce phénomène populiste et ce besoin des peuples à vouloir garder leurs modes sociétaux et leurs identités pourra mener au pire.

Ce sont les hommes et femmes politiques actuels et tous les organismes œuvrant pour le remplacement des populations à coups d'accommodements non raisonnables et de soumission que nous ferons face bientôt à une guerre civile.

Ce n'est pas un scoop mais ne peut-on croire que ceci ait été patiemment concocté par l'islam politique venant des pays du Golfe et du Maghreb ?

Les "frères musulmans" ont réussi au-delà de tout : installer l'islam en Europe.

Les USA sont aussi travaillés par la même volonté de rendre "pure" la terre d'Amérique, du grand Satan.

Il n'y a aucune autre visée politique sinon celle-ci : ISLAMISER LE MONDE.


Nina
 
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Re: UN PETIT TOUR EN SCANDINAVIE

Messagepar Nina » Juin 22nd, 2016, 8:43 am

MISE A JOUR !

Qu'il est bon de savoir que la Scandinavie telle qu'on la connait, adorable, généreuse et si permissive, soit un peu le laboratoire de l'Europe.

Certes, nous en France, il y a belle lurette que la polygamie déguisée s'est installée.

Dans les faits, nous pourrions dater cette "tolérance" au lendemain des accords d'Evian, lorsque bien entendu, il fut décidé dans la foulée de faire appel à cette main-d'oeuvre bon marché et francophone venant d'Algérie, du Maroc et de la Tunisie.

Sous prétexte que l'islam revival fait des ravages, il y a deux constantes dans la problématique "supposée" (car au fond les pouvoirs publics n'ont jamais été dupes et encore moins les instances de la Caisse d'Allocations Familiales) que représente la POLYGAMIE.

1) On se marie une fois à la Mairie pour la France, toutes les autres fois ce sera devant l'IMAM entre oummistes. Sachant que le contrat devant un imam est bien plus considéré que celui passé devant le Maire, la polygamie est un truc qui roule !

2) Les produits financiers d'une telle pratique : Les "français" d'origine arabo-musulmane ou africano-musulmane, iront au pays se chercher de nouvelles femmes contre une dot très conséquente. Avoir les papiers français pour aider la famille restée au pays, ça se monnaye très cher. On divorce par la suite, une fois la nationalité affirmée par l'administration.

Autre chose : Un homme marié de façon républicaine UNE FOIS et TROIS FOIS de façon halal n'aura plus qu'à aller RELEVER LES COMPTEURS tous les mois chez ses femmes vivant des allocations pour "parents isolés". Autant dire que c'est un trou énorme que cette pratique induit dans les finances publiques.

Voici donc pour revenir au sujet initial les quelques remarques du Gatestone Institute traduit par JForum (merci à eux, c'est toujours ça en moins à me fader).

Notez je vous prie qu'on ENVISAGE DE LÉGALISER LA PRATIQUE DE LA POLYGAMIE DANS LES DIX ANNÉES A VENIR et que cette proposition ne vient pas des extrêmes mais DU CENTRE. J'avoue être restée encore une fois sur le cul à la lecture de ce mémoire.

Régalez-vous : nous on est déjà dans la légalisation de la chose...c'est moins drôle !

Le nombre considérable des unions polygames montre que les mariages islamiques, conclus en secret par des imams, sont monnaie courante en Europe. Dans la plupart des pays européens, les imams ne sont pas obligés de rendre compte des unions polygames aux autorités. (!!!???)

Daham Al Hasan a fui la Syrie pour le Danemark, laissant derrière lui trois femmes et 20 enfants. En vertu des règles danoises de regroupement familial, une de ses femmes et huit enfants ont été autorisés à le rejoindre. Mais Al Hasan réclame qu’il en soit de même pour tous ses enfants et toutes ses femmes. Ses avocats pensent que les femmes se débrouilleront pour rejoindre leurs enfants au Danemark. L’affaire a provoqué une onde de choc non seulement en raison du cout induit pour les finances publiques danoises mais aussi parce que Al Hassan affirme qu’il est trop malade pour travailler ou même apprendre le danois. « Je n’ai pas seulement des problèmes mentaux, mais aussi des problèmes physiques … » Il a admis que sa « maladie mentale » est due au fait que les enfants qu’il a volontairement abandonnés, lui manquaient.

Même si théoriquement les femmes peuvent aller à la police ou porter plainte, elles courent le risque d’être battues ou répudiées. Les refuges pour femmes sont « remplis de femmes musulmanes ».

Il y a quelques années, le Parti du Centre de Suède, l’un des quatre partis de la coalition de centre-droit au pouvoir à l’époque, a proposé de légaliser la polygamie. L’indignation a été générale et la proposition a été abandonnée. Mais Jeunesse du Centre, le mouvement de jeunesse du Parti du Centre, ne semble pas avoir renoncé : « Nous pensons qu’il est important qu’une personne soit libre de décider du nombre de partenaires avec lesquelles il ou elle entend se marier, » a déclaré Hanna Wagenius, chef de Jeunesse du Centre. Elle a prédit que la polygamie deviendrait légale dans dix ans, quand sa génération entrerait au parlement et en prendrait le contrôle. (!!!???)

La Suède n’est pas un cas isolé en Scandinavie. Les mêmes jeunes « idéalistes » existent aussi au Danemark. En 2012, le mouvement de jeunesse de Gauche Radicale (Radikale Venstre Party), un parti membre de la coalition au pouvoir au Danemark, a également proposé de légaliser la polygamie.

L’initiative a surgi quatre ans après qu’un demandeur d’asile irakien, employé par l’armée danoise en tant que traducteur en Irak, ait trouvé refuge au Danemark avec ses deux femmes. Comme le Danemark ne reconnait pas la polygamie et que le traducteur refusait de divorcer d’une de ses épouses, il est reparti en Irak. « Il est inacceptable que l’étroitesse d’esprit qui règne au Danemark ait empêché de venir en aide à un homme qui nous a rendu service. Il nous faut agir sur ce sujet » a déclaré a déclaré Ditte Sondergaard, chef du mouvement de jeunesse de Radikale Venstre à l’époque. La proposition n’a toutefois pas fait écho au sein des autres partis politiques.

Aussi tirées par les cheveux soient-elles, ces propositions sont significatives des basculements qui se produisent en Occident sur des questions éthiques fondamentales comme l’égalité entre les sexes et la volonté de s’accommoder de la charia islamique. Elles sont aussi la preuve d’un aveuglement volontaire persistant sur les effets néfastes de la polygamie, non seulement en termes de coûts pour les finances publiques, mais aussi pour tout ce qui touche à la préservation des droits des femmes et des enfants que ces jeunes politiciens prétendent défendre.

La polygamie musulmane est rarement évoquée dans les médias. Elle se propage pourtant à travers tout le continent européen – Suède, Danemark, Grande Bretagne, France, Pays Bas, sans être détectée par les radars publics. La polygamie étant illégale en Europe, elle n’est pas censée exister, et les statistiques la concernant sont donc inexistantes dans tous les pays de l’Union.

Toutefois, des pays comme le Royaume – Uni , les Pays-Bas , la Suède et la France, reconnaissent les mariages polygames musulmans, si ils ont été contractés à l’ étranger, dans des pays où la polygamie est légale. Près de 20.000 mariages musulmans polygames sont ainsi reconnus en Grande -Bretagne. En France, la polygamie a été officiellement interdite en 1993, mais en 2006 plusieurs estimations faisaient état de 20 000 mariages polygames au moins. En Allemagne, rien qu’à Berlin en 2012, la police a estimé que 30% des migrants arabes étaient mariés à plus d’une femme.

En avril, peu après qu’ait été rendue publique la légalisation, par la Suède, de « centaines » de mariages polygames contractés à l’étranger, le professeur suédois Göran Lind a fait valoir qu’il était temps de « mettre les pieds dans le plat » en matière de polygamie. Le Professeur Lind a déclaré que la polygamie était totalement incompatible avec les principes du droit suédois sur l’égalité de traitement entre les conjoints, l’égalité entre les personnes, et l’interdiction de toute discrimination sur la base de l’appartenance sexuelle, telle qu’elle est instituée par la Convention européenne des droits de l’Homme. A ces dispositions, s’ajoutent les principes de la Convention de l’ONU sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, dont l’article 16, dit précisément que :

« Les Etats parties prennent toutes les mesures nécessaires pour éliminer la discrimination à l’égard des femmes dans toutes les questions découlant du mariage et dans les rapports familiaux et, en particulier, assurer, sur la base de l’égalité de l’homme et de la femme :

a) Le même droit de contracter mariage ;

b) Le même droit de choisir librement son conjoint et de ne contracter mariage que de son libre et plein consentement ; »

Compte tenu du temps que les principaux hommes politiques européens passent à convaincre leur électorat de leur engagement dans la défense des droits de l’Homme, leur acceptation tacite du fait polygame, en tant qu’il est une violation flagrante du droit des femmes tel qu’il est sanctifié par les conventions énumérées ci-dessus, est pour le moins étrange.

Le nombre considérable des unions polygames montre que des cérémonies de mariages islamiques ont lieu aujourd’hui en Europe et sont conclues en secret par des imams. Dans la plupart des pays européens, les imams n’ont aucune obligation de rendre compte des unions polygames aux autorités. Par conséquent, bien que les autorités aient connaissance de cette pratique illégale, celle-ci est condamnée à se développer sans entrave. Etant donné que le mariage islamique n’a pas d’existence légale en Europe, la femme prise dans cette union n’a pas d’existence légale et demeure sans aucun moyen – autre que l’imam ou le conseil de la charia local – de sortir du mariage. Même si théoriquement les femmes peuvent aller à la police ou porter plainte, elles courent le risque d’être battues ou répudiées. Les refuges pour femmes sont « remplis de femmes musulmanes » ainsi qu’a pu en témoigner Ayaan Hirsi Ali, qui a travaillé dans l’un d’eux.

Les mariages polygames musulmanes semblent promis à un bel avenir en raison de la crise des migrants.Au Danemark, le cas Daham Al Hasan a fait les gros titres. Daham a vingt enfants et trois femmes légitimes qu’il a laissés derrière lui en Syrie quand il a choisi de partir au Danemark chercher refuge. En vertu des règles danoises de regroupement familial, seule une de ses femmes et huit de ses enfants ont été autorisés à le rejoindre. Mais Al Hasan a réclamé que tous ses enfants et toutes ses femmes puissent le retrouver. Une dérogation a été accordée pour neuf enfants supplémentaires, mais le Danemark n’autorise pas la polygamie, et les mêmes règles de regroupement familial interdisent aux deux autres femmes de rejoindre leur « mari ». Les avocats d’Al Hasan estiment que les femmes pourront venir au Danemark par leurs propres moyens et retrouver ainsi leurs enfants. (ndlr : ils sont cinglés, le précédent est désormais entériné, c'est une erreur épouvantable).

L’affaire a provoqué une onde de choc au Danemark ; en raison certes, de la taille extraordinaire de la famille et de l’énormité des allocations que l’Etat danois va devoir verser pour enfants à charge, mais aussi parce que Al Hassan affirme qu’il est trop malade pour travailler ou même apprendre le Danois.

« Je n’ai pas seulement des problèmes mentaux, mais aussi des problèmes physiques », a-t – il expliqué. « Mon dos et mes jambes me font mal ». Il a toutefois admis que sa « maladie mentale » était seulement due au chagrin d’être séparé d’enfants qu’il avait pourtant abandonné volontairement. Au final, Al Hassan et sa famille vivront aux dépens des contribuables danois.

Le plus remarquable dans ce débat est ce qui n’a pas été débattu, à savoir que Al Hassan est polygame. Il est naturel que les politiciens et les citoyens se sentent violés et lésés par le fardeau financier que cette famille représente. Mais ils devraient également se sentir concernés par la pratique de la polygamie. Pas une seule féministe pourtant, n’a élevé la voix sur ce sujet.

Dans le documentaire télévisé » La charia au Danemark », plusieurs imams enregistrés en caméra cachée ont répondu par l’affirmative et sans la moindre hésitation, à la question de savoir si un homme déjà marié à la possibilité légale de prendre une seconde femme contre le gré de la première. En dépit du fait qu’ils vivent dans un pays où la bigamie et la polygamie sont interdites, prendre une deuxième, une troisième, voire une quatrième épouse, indépendamment de ce que l’Etat ou les autres épouses pensent, semblait parfaitement naturel.

Une étude qualitative réalisée par Tina Magaard sur les femmes musulmanes présentes au Danemark depuis 2009 – étude menée à la demande du ministère danois des affaires sociales -, a fourni un certain nombre de révélations sur la pratique de la polygamie chez les Danois musulmans. Une femme turque a dit aux enquêteurs :

« Un nombre croissant de femmes accepte le mariage avec un homme déjà marié. Elles sont unies par un imam, et ainsi, elles sont mieux acceptées. Apparemment, elles n’ont pas d’alternative. Si elles divorçaient et choisissaient de mener une vie indépendante, elles seraient mises à l’index. Beaucoup préfèrent une vie qui leur confère une identité -. Elles ont un sentiment d’appartenance et elles sont acceptées. Il est triste que ce genre de chose existe au Danemark. On ne peut quantifier le phénomène, c’est très difficile à mesurer, mais il est probablement plus élevé qu’on ne le pense ».

Une autre femme, musulmane convertie, a déclaré :

« Ça [la polygamie] existe, je l’ai vu de près, il y a même eu une période où le phénomène était devenu une mode. Il y a cinq ou six ans, c’était fou, dans presque chaque couple, l’homme avait une seconde femme. Mais en général, après un an et quelques, il regrettait et divorçait d’avec la première femme. Je pense que dans mon cercle d’amis, il y a au moins douze maris qui ont une autre femme ».

Un documentaire allemand a montré, en 2013, comment les hommes musulmans utilisent la polygamie pour frauder l’aide sociale. (ndlr : tiens tiens...comme chez nous !) Leurs femmes s’inscrivent au Centre pour l’emploi en affirmant qu’elles sont célibataires et qu’elles ignorent tout du père de leurs enfants. Ça marche parce que l’Allemagne, comme d’autres pays européens, n’a aucun moyen de vérifier l’existence d’un mariage islamique. De plus, le droit allemand n’oblige pas les femmes à informer les autorités sur leur état civil. (ndlr : YES ! Comme à la CAF en France !).

Dans le film, les journalistes interrogent la porte-parole de l’Agence fédérale pour l’emploi – organisme superviseur des agences locales chargées de verser les prestations sociales – et lui demandent si les services de l’Agence sont au courant des nombreux cas de fraude. La femme répond que les services sont parfaitement conscients de la polygamie et de la fraude qui en découle. Elle énumère même les lieux où elle est monnaie courante : les grandes villes d’Allemagne occidentale telles Berlin, Cologne et Francfort. Le journaliste a ensuite demandé pourquoi rien n’a été fait à ce sujet. « Je crois que ces différences culturelles sont très sensibles, nous sommes un pays très tolérant », a répondu la femme. L’Agence fédérale pour l’emploi n’est-elle pas, peut-être, trop tolérante a demandé le journaliste ? La femme répond qu’en effet, elle se demande comment tout cela finira.

La femme ajoute que la mise en place d’un registre central des mariages islamiques serait très utile et souhaitable, car il deviendrait alors possible d’enquêter sur les nombreux cas de fraude ; mais c’est aux politiciens de l’instituer.

« Comment tout cela finira-t-il ? » Pas bien.

Judith Bergman est avocate, écrivain, éditorialiste et analyste politique.

Gatestone institute

Polygamie : les Statistiques Cachées de l'Europe

(Source : JForum)
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