(j'étais bien plus heureux avant quand j'étais cheval ! J. Brel)Tout le monde sur le plateau de Ruquier est d’accord pour vanter la beauté et la sagacité de Léa Salamé.
Elle est désarmante de fraîcheur… selon les amis de la jeune femme qui officie aussi sur France Inter. Elle n’a donc aucun défaut qui pourrait altérer son pseudo-jugement ?
Bien sûr que si ! On n’est pas couché mais on n’est pas des billes surtout.
Regarder ce show long comme un jour sans pain c’est déjà perdre un temps fou mais… on va jeter un œil lorsqu’une personne dite de qualité et surtout décriée ira se jeter dans ce fauteuil pour y prendre sa raclée.
Disons-le tout net : les invités savent qu’ils vont être taillés en pièces à moins d’être assez finauds pour ne pas tomber dans le piège des questions toutes prêtes par le duo de choc que sont Salamé et Moix.
Moix, je m’en fous. Il se trouve qu’il est plutôt philosémite et ami de Bernard Henri Lévy ce qui, hier, a pu aider le philosophe à pouvoir s’exprimer sans trop de heurts.
Toutefois, aidé par son ami et employeur Laurent Ruquier qui jappe comme une folle et une Léa Salamé dont les naseaux frémissent dès qu’on parle d’Israël, il vaut mieux se méfier.
Le montage est là ! Héritage de papa Ardisson, on peut gager que certaines parties de l’échange auront été passés à la trappe vu qu’en ce moment le sujet est brûlant et surtout trop porteur de charges antisémites.
Vus les résultats de différents sondages qui puent les heures sombres comme on dit pudiquement, j’imagine que le réalisateur, Serge Kalfon, aura insisté pour ne pas garder les petites piques que Léa-la-jument libanaise aura réservé à « l’agent d’Israël » que serait devenu BHL.
Que de fois, dès qu’Israël est abordé, n’aura-t-on entendu la brave Salamé s’exclamer d’un ton assuré que ce pays était « colonisateur » et ne cessait de s’implanter dans le futur état palestinien.
Pour faire bonne mesure, Léa Salamé dénoncera en vitesse la recrudescence de l’antisémitisme mais… "ne serait-il pas justifié par l’entêtement d’Israël à refuser un état aux palestiniens" ?
Toutes les rédactions de France, celle de France Inter et de tout le groupe de radio France surtout le font.
Elle se sent donc totalement portée ou plutôt légitimée pour dire tout de go qu’au fond il y a matière à « comprendre l’antisémitisme ».
Les naseaux de cette petite jument libanaise frétillent lorsqu’elle aborde ce sujet. Elle se perd dans des conneries annexes voulant à tout prix justifier sa présence d’emmerdeuse sur le plateau de Ruquier comme au temps du duo-choc « Zemmour et Nolleau » et pourtant redevient un équidé dès qu’on cause du voisin d’à-côté.
Sa libanité l’entraîne du côté des anti-israéliens primaires. N'en soyons guère surpris.
Dans l'émission d'hier, c’était moins probant : merci le monteur mais à maintes reprises j’ai vu les naseaux de Léa Salamé remuer devant le sujet qui fâche.
BHL lui aura donné du boulot ! Finkielkraut ne s’en était pas trop mal tiré même si elle insistait comme tous ses confrères du moment pour le foutre à l’index comme « néo-réac ».
Elle en veut la petite Libanaise ! Son futur en dépend.
Il est dommage que nous ne puissions ici donner un montage sur toutes les interventions de cette ardente défenderesse de la cause palestinienne, vous seriez très surpris de l’acharnement.
Y aura-t-il quelqu’un pour lui poser la question des réfugiés palestiniens qui sont nés au Liban et qui, depuis 1948 n’ont JAMAIS pu obtenir à ce jour de citoyenneté ?
Vivant dans des taudis ou parfois dans des villages où ils n’admettent personne et sont surarmés, les ex-palestiniens ont refait leurs vies depuis des décennies mais leurs enfants sont encore au mieux Jordaniens pour tailler la route et palestiniens pour rien.
Il faudra aussi rappeler à cette petite jument aux dents très longues que le Liban n’est plus et que son souvenir le plus doux remonte déjà à ses ancêtres. C’était avant que Yasser Arafat et ses troupes de meurtriers y instaurent la haine et la guerre. C’était avant que les chiites du Hezbollah deviennent les maîtres du Liban et investissent toutes les institutions : armées, parlement, police.
Que croit cette petite journaleuse ? Que le Liban rêvé a quoi que ce soit à voir avec le voisin israélien ?
Qu’elle le veuille ou non, Sabra et Chatila, qu’elle adore évoquer, furent d’abord des massacres perpétrés par des CHRÉTIENS LIBANAIS.
Ils répondaient à un massacre MUSULMAN du village chrétien de DARMOUR.
Les israéliens ? Ils étaient dans les environs.
Seulement, qui se souvient des troupes de Tsahal parties délivrer plus de 10 000 chrétiens libanais encerclés par les tirs incessants dans le RIF ? PERSONNE !
On oublie vite les pétales de fleurs jetés sous les pieds des soldats israéliens, les thés et cafés offerts comme autant de remerciements pour les avoir sauvés d’une mort certaine.
Coincés entre les tirs des druzes de Jumblatt, du Hezbollah et de l’OLP, ces 10 000 chrétiens devaient mourir. Sans l’aide de Tsahal ils y passaient tous, hommes, femmes, vieillards, enfants.
Soyez attentifs si vous le pouvez chers lecteurs.
Léa Salamé ne hennit que peu de fois : si le nom Israël est prononcé. C’est un coup à prendre !