Pour faire suite à l’article «La peste ou le choléra ?»
Publié: Septembre 4th, 2011, 5:00 pm
Ci-joint, en lien, l’article de Nina :
http://www.zakhor-online.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=132&sid=62343b2940ae802ed564eadea0bb69b2
Tout d’abord, je t’invite à prendre un peu de recul, un instant, rien qu’un instant, simplement pour nous ravigoter sans jamais nous bercer d’illusions. Les actuels responsables français à commencer par Nicolas Sarkozy et Alain Juppé que tu pointes du doigt passeront mais Israël ne passera pas. Tout passera, bien sûr ! Les astrophysiciens annoncent que le Soleil dans sa phase d’effondrement gravitationnel se fera géante rouge et brûlera dans sa fournaise le système qui gravite autour de lui. Ils annoncent aussi que notre galaxie, la Voie lactée, pourrait entrer en collision avec la galaxie d’Andromède. Quoiqu’il en soit, l’histoire du peuple juif est un miracle et si tu en es convaincue tu ne peux te laisser abattre par ces politiciens dont les décisions relèvent du clientélisme, par ces individus à courte vue, à très courte vue.
Les sionistes que nous sommes se sentent plutôt seuls ; faut-il que nous le déplorions ? Restons fidèles à nos convictions. Et puis il faut le dire, le sionisme fonde de vraies amitiés tandis que du côté des contempteurs d’Israël on se bouscule tant que l’amitié n’est guère possible. C’est la masse qu’entraîne sa propre masse. Ils sont presque tous anti-sionistes par haine du Juif ou, plus simplement, par hargne contre le Juif. Ils se moquent des Palestiniens qui ne sont qu’un prétexte. Les Palestiniens ne les intéressent que parce que ce sont des Juifs qui les «assassinent».
A méditer : «L’extrême-gauche rejoint dans son anti-sionisme l’antisémitisme d’extrême-droite. Ses arguments sont de surcroît d’autant plus difficiles à combattre que c’est au nom de l’antiracisme et de l’anti-nationalisme qu’elle rejette Israël et les Juifs français. Les Juifs ne sont plus à même de trouver des interlocuteurs. On se détourne dès qu’ils évoquent Israël ou l’hostilité ambiante à leur endroit. Cela les amène à chercher un réconfort chez ceux qui partagent leurs sentiments et leur sort. Ils sont alors accusés de «repli communautaire» et de rompre l’esprit républicain. Le Juif doit renoncer à toute spécificité, à son identité ; il doit être comme l’a voulu la Révolution française, un homme sans qualificatif». Ces lignes sont extraites d’un dossier : «Les habits neufs de l’antisémitisme en Europe», un dossier élaboré sous la direction de Manfred Gerstenfeld et Shmuel Trigano. Janine Chasseguet-Smirgel est l’auteur du chapitre concernant la France (p. 75 à p. 82) dont sont extraites les lignes ci-dessus. Janine Chasseguet-Smirgel dénonce par ailleurs une certaine crispation républicaine que je soupçonne depuis longtemps et que j’ai pu observer avec précision sur le site «Causeur», non tant au niveau des articles que de nombreux intervenants qui, sitôt qu’une défense d’Israël était esquissée, n’avaient que ce mot dédaigneux sur leur clavier : «ethno-centré(e)». J’ai commencé par faire remarquer à ces conformistes que les Juifs ne constituaient en rien une ethnie mais bien un peuple, avec toute la richesse et la densité que véhicule le mot «peuple». L’extrait ci-dessus me retient pour une autre raison : la si célèbre déclaration de Stanislas de Clermont-Tonnerre, en décembre 1789, à l’Assemblée nationale — «Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus» — y est discrètement dénoncée. Replacée dans son contexte, elle est certes la marque d’une avancée, et non des moindres mais à présent elle ne peut être brandie et assenée à tout propos. Je la vois plutôt comme un corset susceptible d’enserrer et étouffer le peuple juif. Je développerai ce point dans un autre article.
C’est décidé, la Libye sera un État islamique régi par la charia, c’est tout au moins ce qu’a annoncé le président du Conseil National de Transition (CNT), Mustafa Abdul Jalil. «Du Livre Vert au Coran» pourrait-on titrer. Abdul Hakim Belhaq, ex-émir du Lybian Islamic Fighting Group (LIFG) qui combattit en Afghanistan contre les Soviétiques, vient d’être nommé commandant militaire de la région de Tripoli. Faut-il s’en inquiéter ? Les milices islamiques commandées par des hommes aguerris (principalement dans la guerre contre les Soviétiques, en Afghanistan) ont constitué le fer de lance de l’offensive anti-Kadhafi soutenue par la coalition internationale, France en tête. Parmi ces vétérans citons : Abdelkarim al-Hasadi et Abu Sufian bin Qumu qui furent détenus à Guantanamo pour leurs possibles liens avec al-Qaida. Lorsque les responsables du CNT sont interrogés sur la présence de tels individus dans l’appareil du nouveau pouvoir, ils répètent qu’il n’y a rien à craindre, vraiment rien à craindre. A suivre. Il est vrai que dans les situations d’urgence, on recrute les compétences sans y regarder de trop prêt. Ainsi de Tito qui, après la capitulation italienne et les revers allemands, enrôla des criminels de guerre croates dans son Armée de libération nationale. Parmi ces «repentis» : Sulejman Filipović, colonel de l’armée d’Ante Pavelić, déclaré criminel de guerre par le gouvernement royal yougoslave et futur ministre de Tito ; Muhamed Sudžuka, haut fonctionnaire de l’État indépendant de Croatie et futur membre du Praesidium de la Yougoslavie titiste ; et je pourrais multiplier les exemples.
Nous nous sommes entortillés avec les Arabes pour cause de pétrole et rien que de pétrole. Nous aurions pu prendre les devants et alléger notre dépendance énergétique envers eux. Le premier choc pétrolier (1973), je m’en souviens, fut perçu comme une catastrophe. Mais, dépourvus de vision à long terme, nous n’avons pas tardé à taire nos inquiétudes ; et nous nous sommes toujours plus entortillés. Dommage ! Le monde aurait gagné en paix, en richesse et en intelligence. Nous aurions tous gagné à marquer la distance, eux comme nous, nous surtout.
L’islam est une routine. Tout y est fixé. Et ce n’est pas un hasard si les plus avides de discipline — les communistes — font les yeux doux à l’islam au point que nombre d’entre eux s’y convertissent. En Espagne, les quelque 25 000 à 30 000 individus convertis à la doctrine de Mahomet ont eu ou ont une relation avec le Parti communiste. L’islam, cette religion militarisée, cette idéologie religieuso-politique, ne peut que séduire ceux qui vivent la perte de prestige et de discipline d’un Parti militarisé et de son idéologie politico-religieuse. Les orphelins du Prolétariat savent faire preuve de complaisance envers l’islam qui ne les adopte pas pour autant et qui se débarrasse d’eux sitôt qu’il tient le pouvoir. On liquide les compagnons de route, l’histoire récente nous fournit à ce sujet nombre d’exemples.
http://www.zakhor-online.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=132&sid=62343b2940ae802ed564eadea0bb69b2
Tout d’abord, je t’invite à prendre un peu de recul, un instant, rien qu’un instant, simplement pour nous ravigoter sans jamais nous bercer d’illusions. Les actuels responsables français à commencer par Nicolas Sarkozy et Alain Juppé que tu pointes du doigt passeront mais Israël ne passera pas. Tout passera, bien sûr ! Les astrophysiciens annoncent que le Soleil dans sa phase d’effondrement gravitationnel se fera géante rouge et brûlera dans sa fournaise le système qui gravite autour de lui. Ils annoncent aussi que notre galaxie, la Voie lactée, pourrait entrer en collision avec la galaxie d’Andromède. Quoiqu’il en soit, l’histoire du peuple juif est un miracle et si tu en es convaincue tu ne peux te laisser abattre par ces politiciens dont les décisions relèvent du clientélisme, par ces individus à courte vue, à très courte vue.
Les sionistes que nous sommes se sentent plutôt seuls ; faut-il que nous le déplorions ? Restons fidèles à nos convictions. Et puis il faut le dire, le sionisme fonde de vraies amitiés tandis que du côté des contempteurs d’Israël on se bouscule tant que l’amitié n’est guère possible. C’est la masse qu’entraîne sa propre masse. Ils sont presque tous anti-sionistes par haine du Juif ou, plus simplement, par hargne contre le Juif. Ils se moquent des Palestiniens qui ne sont qu’un prétexte. Les Palestiniens ne les intéressent que parce que ce sont des Juifs qui les «assassinent».
A méditer : «L’extrême-gauche rejoint dans son anti-sionisme l’antisémitisme d’extrême-droite. Ses arguments sont de surcroît d’autant plus difficiles à combattre que c’est au nom de l’antiracisme et de l’anti-nationalisme qu’elle rejette Israël et les Juifs français. Les Juifs ne sont plus à même de trouver des interlocuteurs. On se détourne dès qu’ils évoquent Israël ou l’hostilité ambiante à leur endroit. Cela les amène à chercher un réconfort chez ceux qui partagent leurs sentiments et leur sort. Ils sont alors accusés de «repli communautaire» et de rompre l’esprit républicain. Le Juif doit renoncer à toute spécificité, à son identité ; il doit être comme l’a voulu la Révolution française, un homme sans qualificatif». Ces lignes sont extraites d’un dossier : «Les habits neufs de l’antisémitisme en Europe», un dossier élaboré sous la direction de Manfred Gerstenfeld et Shmuel Trigano. Janine Chasseguet-Smirgel est l’auteur du chapitre concernant la France (p. 75 à p. 82) dont sont extraites les lignes ci-dessus. Janine Chasseguet-Smirgel dénonce par ailleurs une certaine crispation républicaine que je soupçonne depuis longtemps et que j’ai pu observer avec précision sur le site «Causeur», non tant au niveau des articles que de nombreux intervenants qui, sitôt qu’une défense d’Israël était esquissée, n’avaient que ce mot dédaigneux sur leur clavier : «ethno-centré(e)». J’ai commencé par faire remarquer à ces conformistes que les Juifs ne constituaient en rien une ethnie mais bien un peuple, avec toute la richesse et la densité que véhicule le mot «peuple». L’extrait ci-dessus me retient pour une autre raison : la si célèbre déclaration de Stanislas de Clermont-Tonnerre, en décembre 1789, à l’Assemblée nationale — «Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus» — y est discrètement dénoncée. Replacée dans son contexte, elle est certes la marque d’une avancée, et non des moindres mais à présent elle ne peut être brandie et assenée à tout propos. Je la vois plutôt comme un corset susceptible d’enserrer et étouffer le peuple juif. Je développerai ce point dans un autre article.
C’est décidé, la Libye sera un État islamique régi par la charia, c’est tout au moins ce qu’a annoncé le président du Conseil National de Transition (CNT), Mustafa Abdul Jalil. «Du Livre Vert au Coran» pourrait-on titrer. Abdul Hakim Belhaq, ex-émir du Lybian Islamic Fighting Group (LIFG) qui combattit en Afghanistan contre les Soviétiques, vient d’être nommé commandant militaire de la région de Tripoli. Faut-il s’en inquiéter ? Les milices islamiques commandées par des hommes aguerris (principalement dans la guerre contre les Soviétiques, en Afghanistan) ont constitué le fer de lance de l’offensive anti-Kadhafi soutenue par la coalition internationale, France en tête. Parmi ces vétérans citons : Abdelkarim al-Hasadi et Abu Sufian bin Qumu qui furent détenus à Guantanamo pour leurs possibles liens avec al-Qaida. Lorsque les responsables du CNT sont interrogés sur la présence de tels individus dans l’appareil du nouveau pouvoir, ils répètent qu’il n’y a rien à craindre, vraiment rien à craindre. A suivre. Il est vrai que dans les situations d’urgence, on recrute les compétences sans y regarder de trop prêt. Ainsi de Tito qui, après la capitulation italienne et les revers allemands, enrôla des criminels de guerre croates dans son Armée de libération nationale. Parmi ces «repentis» : Sulejman Filipović, colonel de l’armée d’Ante Pavelić, déclaré criminel de guerre par le gouvernement royal yougoslave et futur ministre de Tito ; Muhamed Sudžuka, haut fonctionnaire de l’État indépendant de Croatie et futur membre du Praesidium de la Yougoslavie titiste ; et je pourrais multiplier les exemples.
Nous nous sommes entortillés avec les Arabes pour cause de pétrole et rien que de pétrole. Nous aurions pu prendre les devants et alléger notre dépendance énergétique envers eux. Le premier choc pétrolier (1973), je m’en souviens, fut perçu comme une catastrophe. Mais, dépourvus de vision à long terme, nous n’avons pas tardé à taire nos inquiétudes ; et nous nous sommes toujours plus entortillés. Dommage ! Le monde aurait gagné en paix, en richesse et en intelligence. Nous aurions tous gagné à marquer la distance, eux comme nous, nous surtout.
L’islam est une routine. Tout y est fixé. Et ce n’est pas un hasard si les plus avides de discipline — les communistes — font les yeux doux à l’islam au point que nombre d’entre eux s’y convertissent. En Espagne, les quelque 25 000 à 30 000 individus convertis à la doctrine de Mahomet ont eu ou ont une relation avec le Parti communiste. L’islam, cette religion militarisée, cette idéologie religieuso-politique, ne peut que séduire ceux qui vivent la perte de prestige et de discipline d’un Parti militarisé et de son idéologie politico-religieuse. Les orphelins du Prolétariat savent faire preuve de complaisance envers l’islam qui ne les adopte pas pour autant et qui se débarrasse d’eux sitôt qu’il tient le pouvoir. On liquide les compagnons de route, l’histoire récente nous fournit à ce sujet nombre d’exemples.