UNE BAFFE CONTRE UN COUP DE PIED AU CUL

UNE BAFFE CONTRE UN COUP DE PIED AU CUL

Messagepar Nina » Mai 10th, 2015, 1:05 pm

Le coup de pied au derrière;

Je ne savais pas. J'ignorais complètement cette tradition romaine, vaticanesque qui ne prit fin que dans la seconde moitié du XIXè siècle consistait à faire un échange humiliant : Le Président de la Communauté Juive de Rome venait payer l'impôt juif et recevait en contre partie UN COUP DE PIED AU DERRIÈRE !

Pauvre de moi. Je croyais qu'un tel comportement n'était à mettre au compte que des seuls musulmans. Même chose : impôt apporté par le Président de la communauté juive contre TAPE SUR LA NUQUE ou BAFFE SUR LA JOUE pour que le juif se souvienne toujours qui est le Maître...

hhttp://www.nostra-aetate.org/Bibliothe ... FS_20p.pdf



«Nous avons conscience aujourd'hui que des siècles et des siècles d'aveuglement ont fermé nos yeux et que nous ne pouvons plus voir la beauté de Ton peuple élu ni reconnaître sur son visage les traits de nos frères privilégiés. Nous nous rendons compte que le signe de Caïn est gravé sur nos fronts. Tout au long des siècles notre frère Abel gisait dans le sang et les larmes que nous lui faisions verser car nous avions oublié Ton amour. Pardonne-nous d'avoir faussement attaché une malédiction à leur nom de Juifs. Pardonne-nous de t'avoir crucifié une seconde fois dans leur chair. Car nous ne savions pas ce que nous faisions...» JEAN XXIII.

Du temps du règne pontifical de Jean XXIII - JEAN XXIII, il porta la douleur et la honte que son Eglise avait fait subir aux juifs durant des siècles.

Parmi les milliers d'audiences privées qu'il accorda, près de cent vingt le furent à des visiteurs Juifs, parmi lesquels l'ambassadeur d'Israël - à plusieurs reprises - ainsi que plusieurs de ses compatriotes. «On éprouve un étrange sentiment, lorsqu'on est reçu avec tous les honneurs par les gardes suisses et les Nobili comme représentant officiel de l'État souverain d'Israël», avoua le docteur Saül Colbi, directeur du bureau des Communautés chrétiennes au ministère des Affaires religieuses d'Israël, en 1962 «surtout si l'on se souvient qu'il a y cent trente ans seulement, le président de la Communauté juive de Rome devait s'agenouiller devant le pape et recevoir un coup de pied pontifical au derrière». Des coups de pied symboliques furent encore administrés en 1958, mais leur destination était plus élevée.

Quelques papes du Moyen Age protégèrent les Juifs ; d'autres les reléguèrent dans les ghettos ; la plupart d'entre eux condamnèrent la torture et le meurtre des Juifs, mais firent peu pour les arrêter. Quelques papes excusèrent les bûchers de crypto-juifs, leurs successeurs, eux, brûlèrent simplement le Talmud. Alors que l'Église soutenait parfois l'antisémitisme moderne, comme dans l'affaire Dreyfus, Pie XI déclara que c'était «un mouvement répugnant auquel ne peuvent participer des Chrétiens». Mais bien que la politique du Vatican envers les Juifs ait oscillé d'un pontife à l'autre, elle n'alla jamais au-delà de la tolérance. Ce qui reste constant durant tous ces pontificats, c'est l'enseignement religieux et les prêches qui dépeignirent les Juifs comme maudits, avilis et condamnés au châtiment divin. Non contente d'affirmer la malédiction pesant sur les Juifs, l'Église choisit fréquemment d'agir sur elle. «Chaque fois que des ecclésiastiques parlaient de "l'insolence" des Juifs, remarqua un historien catholique, on peut présumer avec certitude que les pouvoirs civils les traitaient comme des êtres humains... Partout la prospérité juive était regardée par la papauté comme contraire aux saintes Écritures et comme une menace pour la chrétienté» (Malcolm Hay, op. cit., p. 34-35). Quelles que soient les causes complexes de la flambée d'antisémitisme sous Hitler, son vaste et rapide «succès» se nourrit de ces traditions religieuses, qui écartaient les Juifs du reste de l'humanité et considéraient leurs souffrances - infligées par les chrétiens - comme un juste châtiment que leur infligeait un Dieu juste. Il fallut le choc provoqué par l'extermination des Juifs d'Europe, pour amener les chrétiens à penser de façon décisive que les fours crématoires nazis et autres lieux de massacres étaient, sinon l'aboutissement logique, du moins la conséquence extrême de l'attitude habituelle des chrétiens envers les Juifs. Auschwitz fut simplement l'Anus Mundi - l'ultime excrétion du mal, dont le christianisme avait permis le développement en génocide. Pour sauver les Juifs de la machine à exterminer allemande, il fallait une foi et un courage extraordinaires, mais il fallait un courage moral plus grand encore pour admettre les racines chrétiennes du crime le plus sanglant de l'infamie humaine. Pour admettre ces racines et avouer sa culpabilité. «Nous avons conscience aujourd'hui que des siècles et des siècles d'aveuglement ont fermé nos yeux et que nous ne pouvons plus voir la beauté de Ton peuple élu ni reconnaître sur son visage les traits de nos frères privilé- giés. «Nous nous rendons compte que le signe de Caïn est gravé sur nos fronts. Tout au long des siècles notre frère Abel gisait dans le sang et les larmes que nous lui faisions verser car nous avions oublié Ton amour. «Pardonne-nous d'avoir faussement attaché une malédiction à leur nom de Juifs. Pardonne de t'avoir crucifié une seconde fois dans leur chair. Car nous ne savions pas ce que nous faisions...» (Cité dans le Catholic Herald, du 14 mai 1965, note 1). Ainsi pria le pape Jean XXIII, pauvre fils de paysans, qui était assez grand dans son amour pour les hommes, pour savoir que la contrition ne suffit pas - sans une expiation réparatrice. En Turquie, il avait passé outre à toutes les lois élaborées par les hommes, pour sauver des vies humaines ; maintenant, il allait transformer la tradition et la liturgie pour les débarrasser de tous les germes de haine. Comme s'il y avait eu doute, à Rome ou ailleurs, sur le pouvoir de l'amour et de la persévérance à résister seuls contre tous les obstacles de l'animosité et du conservatisme de la Curie rétive, les Quinze pas du pape Roncalli donnèrent la preuve que, quand on le veut, même les murs peuvent céder.


http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-5110_1976_num_88_2_2371

La course des juifs.

Lors des carnavals Romains, les juifs, les Universités israélites devaient s’acquitter d’un impôt de plus en plus lourd au fil des ans, des siècles.

C’est Paul II qui instaure le Carnaval moderne dans lequel "la course des juifs" devint une des attractions favorites du public romain.

Le Corso avait lieu dans la rue la plus longue de Rome et devant le palais que le Pape Paul II s’était fait construire.

Les chroniques en parlent uniquement qu’à partir de 1466 même si cette « course des juifs » préexistait bien avant cette date.

Course d’environ 500 mètres, elle interpella l’écrivain Montaigne qui la relata dans une de ses chroniques. (Journal de voyage en Italie).

L’humiliation suprême de cette « course des juifs » devant tous les romains assistant au carnaval, ouvre les festivités du Carnaval.

Les coureurs juifs, marqués au front par une marque d’infamie de tueurs du Christ, doivent accomplir cette épreuve entièrement nus.

Afin de donner plus de spectacle, on fait patauger les juifs dans la boue et les excréments qui jonchaient alors les rues de Rome.
Auparavant, on aura pris soin de les nourrir de quantité de nourritures lourdes afin de les voir peiner à courir et donner un aspect grotesque à leurs mouvements.

« Souvent le froid, la neige et la pluie participent au décor et bien peu de ceux qui ont pris le départ parviennent à l’arrivée. Comme on se réjouit du spectacle, on prend prétexte à de faux départs pour en donner une réplique. «

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-5110_1976_num_88_2_2371

S’il est légitime de contester le statut de dhimmi, l’impôt de protection parfois très lourd que les juifs devaient verser aux musulmans, il ne faudrait pas oublier l’impôt de l’infamie que les juifs devaient aussi verser aux différents prélats.

Cette coutume "impôt contre coup de pied au derrière" perdurera jusqu’au milieu du XIXè siècle à Rome est souvent méconnue.

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Rien ne nous fut épargné.

Rien ne nous est épargné aujourd'hui encore.

Nina
 
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